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Blame - Deluxe tome 2 sur 6
EAN : 9782344031780
378 pages
Glénat Manga (16/01/2019)
4.45/5   33 notes
Résumé :
Killee poursuit sa quête des gènes d’accès réseau, seul moyen de se connecter à la Netsphere, le système virtuel qui régente le monde entier. Alors que lui et Shibo s’apprêtent à tenter de traverser la mégastructure, la gigantesque structure porteuse qui charpente la Ville et la divise en niveaux hermétiques, ils sont contactés par l’agence gouvernementale, le niveau de contrôle de la Netsphere, désireuse de leur apporter son aide pour tenter d’enrayer la progressio... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Dans cette 2e intégrale deluxe Killee et Shibo sont parvenus au niveau suivant de la mégastructure, où grouillent les Bâtisseurs et les Contre-mesures qui ont condamnés les survivants au nomadisme... Ils récupèrent la dénommée Sanhakan en chemin, et échappe à une attaque grâce aux électro-pécheurs qui les ramènent aux pieds des Chantiers Orientaux... Les électro-pécheurs utilisent des armes qui ne savent plus fabriquer, côtoient des signes qu'ils ne savant plus déchiffrer, et conservent un échantillon cellulaire de tous ceux des leurs qui sont tombés dans l'espoir que quelqu'un puisse les ressusciter. Pendant que Killee est en convalescence (et comme Son Goku il revient plus fort à chaque fort qu'il frôle la mort ^^), Shibo qui sait lire ouvre les Chantiers Orientaux pour les explorer et savoir si les électro-pécheurs peuvent s'y réfugier : surprise c'est « bigger in the inside», la gravité y est malléable à volonté et le temps et l'espace y sont déformer au point d'ouvrir des brèches dans la réalité, d'ouvrir des ports vers des univers parallèles...
Super séquence à la "Terminator" avec une Contre-mesure infiltrée dans la camp des électro-pécheurs, qui pour massacrer tout le monde invoque ses agents avant de se métamorphoser en vampire cyberpunk. Pour affronter le Grand Ancien invoqué par leurs ennemis, Shibo prend alors le contrôle d'un robot géant en le hackant : kaijûs eiga, trop cool, trop fun (et pour ne rien gâcher le mangaka se la joue western spaghetti quand se croisent les regards de Killee et de la Contre-mesure en chef) ! Donc c'est parti pour des affrontements dantesques : dans la virtualité Shibo affronte les Cénobites, et dans la réalité Killee affronte Cyber-Cthulhu. Et il remporte la victoire en réalisant la version Hard Dark du kaméhaméha de San Goku ! https://www.youtube.com/watch?v=nazk5vD0qu4
Vous la sentez bien la coolitude du truc ?


Glénat offre un édition grand format à un manga premium qui le mérite bien, et force est de constater qu'on ressent plus que jamais la puissance et le talent de Tsutomu Nihei : ce n'est plus la même chose avec toutes ses planches vertigineuses qui t'aspirent dans leurs abîmes, ou toutes ces planches blockbustérienne qui te pète littéralement à la gueule ! Cerise sur le gâteau, on s'est enfin débarrassée des cacas graphiques de Bakayaro! qui a saboté tous les mangas de chez Glénat pendant des années et des années... Après on remplace Killy par Killee, et ça me gêne un peu comme d'autres changements de traduction dans le naming. Je suis obligé d'ajouter que certains personnages changent de sexe dans cette nouvelle édition : ça aurait fait chier les responsables de la traduction d'origine de demander confirmation du genre des uns et des autres à leurs collègues japonais avant de faire n'importe quoi ?
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Retour à Blame!, le manga culte de Nihei Tsutomu, dans sa récente réédition « Deluxe » chez Glénat – avec ce grand format si appréciable pour s'immerger totalement dans les planches virtuoses dépeignant la Mégastructure. Plus précisément avec le tome 2 (sur six prévus), sachant que le tome 3 sortira en principe dans une dizaine de jours.



Le premier volume m'avait collé une sacrée baffe – en même temps qu'il m'avait déstabilisé, ce qui, généralement, est plutôt une bonne chose. le dessin tout en effet d'échelles, la narration mutique, l'absence de scènes d'exposition de quelque ordre que ce soit, tout cela contribuait à rendre ce tome 1 passablement cryptique – et une deuxième lecture s'était avérée précieuse pour ordonner un peu tout ça.



Ce trait caractéristique demeure dans le tome 2, mais sur un mode un chouia atténué : l'environnement comme le périple de Killee sont toujours plutôt obscurs, ou hermétiques, mais, avec la longue mise en place du premier tome, certains aspects, sans certes devenir limpides pour autant, sont désormais au moins vaguement de l'ordre du compréhensible.



Je suppose que cela doit beaucoup à ce que ce tome 2 est beaucoup moins elliptique que le premier. En effet, là où celui-ci consistait essentiellement en séquences juxtaposées sans vrai liant, avec des rencontres de passage qui ne se prolongeaient pas outre-mesure, une narration plus construite se dégage désormais, notamment du fait que Killee n'arpente plus seul les niveaux interminables de la Mégastructure : à la fin du premier volume, en effet, Killee a fait la rencontre de Shibo, une scientifique au passé un peu trouble (forcément) : le périple n'est dès lors plus solitaire, car les deux personnages voyagent désormais ensemble – et, si Killee demeure essentiellement taciturne, le simple fait d'avoir une compagne de voyage implique davantage de dialogues. La narration mutique du premier volume persiste dans les grandes lignes, mais sur un mode donc un tantinet atténué (les phylactères me paraissent à vue de nez au moins deux fois plus nombreux que dans le tome 1, qui était particulièrement extrême à cet égard). Et un troisième personnage les rejoint bientôt, Sanhakan, qui a ici un rôle de premier plan – et contribue largement, là encore, à faire basculer le récit, de la SF crasseuse et angoissante, à l'horreur pure et simple. Par ailleurs, et c'est lié, ce tome 2 commencera à dévoiler quelques éléments concernant la nature de Killee lui-même, ou son passé.



Et, enfin, les communautés rencontrées par les voyageurs ne sont plus nécessairement évacuées dans le sang et les explosions sitôt apparues. Killee et ses compagnes rencontrent ainsi un « village » dont les habitants sont de petite taille, et qui survivent tant bien que mal à proximité d'un immense chantier qui a pour eux quelque chose d'un mystère d'essence religieux. C'est que ces humains (?) ont oublié beaucoup de choses : ils ne savent plus fabriquer les redoutables armes qu'ils utilisent pour leur défense, des sortes de harpons, et ils ne savent pas lire les idéogrammes qui apparaissent çà et là à proximité des Industries : Shibo, elle, en est parfaitement capable, ce qui chamboule la vie de la communauté. On s'en doute cependant : cette révélation aura son coût, et l'utopie tant souhaitée, avec ses mystères, réclamera son lot de cadavres…



Mais cela tient aussi à ce que les conflits endémiques à la Mégastructure deviennent un tout petit peu moins hermétiques – car le tome 2 se montre ici plus formel, disons, que le tome 1. Deux factions (au moins – il y en a probablement une troisième) s'opposent en effet – de toute éternité ? Il y a, d'une part, l'Agence Gouvernementale, qui est intimement liée à la mystérieuse Netsphère – elle entend contenir la croissance folle de la Mégastructure, mais à besoin pour cela d'humains se connectant à la Netsphère en disposant des gènes adéquats – ce qui ne se produit tout simplement plus depuis longtemps à ce stade ; l'Agence gouvernementale est ainsi liée à la quête de Killee, à la poursuite de gènes d'accès réseau. le problème, c'est que l'absence de ces gènes favorise la prolifération des Contre-Mesures attachées à la perpétuation de la Mégastructure et de sa croissance folle ; les objectifs des deux factions s'avèrent donc radicalement antagonistes, et irréconciliables ; or les humains sont pris entre les deux feux… ainsi que nos voyageurs.



Les Contre-Mesures sont clairement du côté de l'horreur. Pour autant, je crois que cette opposition fondamentale ne devrait peut-être pas être lue au prisme de l'eschatologie – les choses sont plus complexes que cela, et nos héros seront le meilleur vecteur de cette prise de conscience. Par ailleurs, la vie au sein de la Mégastructure n'est pas entièrement dépendante de cet affrontement, et, peut-être surtout, le développement de la Ville, via les Contre-Mesures mais aussi, de manière plus éloquente, via les titanesques Bâtisseurs (décidément très shoggoths en ce qui me concerne), le développement de la Ville donc ne saurait véritablement être envisagé selon une lecture d'ordre morale : c'est bel et bien toujours l'absurde qui domine, et il serait trop réducteur, je crois, de l'envisager sous un jour unilatéralement négatif, quand bien même il constitue à n'en pas douter un moteur essentiel du malaise, de l'angoisse, voire de l'horreur, qui suintent littéralement de ces pages.



J'imagine que certains lecteurs pourraient regretter que Nihei Tsutomu, dans ce tome 2, « explicite » un peu plus aussi bien son univers que ses personnages – une opinion qui se tiendrait parfaitement : l'abstraction absurde et elliptique du premier tome en constituait probablement une force, même si une deuxième lecture pouvait être dans l'ordre des choses pour vraiment apprécier ce que nous racontait l'auteur. Cependant, je crois quant à moi que Nihei a su « doser » ses révélations, tout en conservant l'ambiance hermétique du premier volume, et a ainsi atteint une forme d'équilibre que je trouve appréciable.



Mais, bien sûr, ce tome 2 de Blame! brille probablement surtout, ou en tout cas de manière plus immédiatement saisissante, par son graphisme tout bonnement exceptionnel. La Mégastructure est toujours aussi bluffante dans sa démesure, d'autant que les Industries mystérieuses que tentent d'explorer les personnages permettent d'en rajouter une couche, là encore dans les effets d'échelle, mais aussi d'autres manières, par exemple en jouant sur la gravité – et on pense plus que jamais à Escher. Mais il faut aussi prendre en compte ces créatures toutes plus étranges que les autres, dont la nature biomécanique renvoie plus que jamais à Giger outre Moebius (et à Clive Barker en prose – avec aussi un peu de Lovecraft, décidément). La démesure est là aussi de la partie, qui produit des planches hallucinées et hallucinantes, que le grand format de cette réédition « Deluxe » sublime de manière très appréciable.



Les combats sont toujours très présents, mais, là encore, je crois que Nihei Tsutomu est parvenu à une forme d'équilibre dans ce tome 2 – d'autant qu'ils me paraissent un peu plus lisibles, à vrai dire. le cadrage, dans ces séquences d'action, est toujours aussi génial, et la dynamique davantage palpable à mes yeux. L'auteur succombe peut-être parfois à quelques gimmicks (on ne compte pas les cases où Killee est emporté par le recul de son arme), mais le résultat est de toute beauté, et véritablement fascinant.



Ce deuxième tome, même sur un mode un peu différent, s'avère donc à la hauteur du premier – au moins. Je me suis régalé à sa lecture, et j'ai presque autant apprécié, à vrai dire, d'y revenir après coup en l'envisageant cette fois comme un artbook. Hâte donc de passer à la suite, avec le troisième tome, très bientôt.
Lien : http://nebalestuncon.over-bl..
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Shibo et Killee pour suivent leur quête de gènes d'accès réseau, une sorte de Graal. Ils ne sont des humains ordinaires, ils ont subi des modifications génétiques et informatiques. Ils continuent leur ascension dans cette ville dont personne ne connait les limites, ils montent.
Dans ce second tome, poursuivi par des exterminateurs appelés "contre mesures", il accèdent à un niveau 2 où ils retrouvent des survivants humains, et notamment Zuru. Mais leurs assaillants n'abandonnent jamais...
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Ce deuxième tome de Blame! reste tout autant énigmatique que le premier. Mais on sait déjà que Nihei ne souhaite pas faire une oeuvre accessible en terme d'explications et que c'est un titre sujet à l'interprétation.
Ce deuxième tome marque la progression pour nos protagonistes mais les questions s'ouvrent sur Killee et sa nature. Notamment sur sa faculté de récupération et son évolution.
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critiques presse (1)
Sceneario
03 avril 2019
Bien que l'on ne comprenne pas entièrement tout ces enjeux, ni toutes les références, Nihei mène très bien sa barque, nous plongeant dans un monde cyberpunk inquiétant et en perpétuel évolution, tandis que les couloirs sombres et délabrés se prolongent de plus en plus.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Dans les profondeurs de ce niveau se trouve une structure cylindrique qui opère indépendamment de la ville.
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