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3,7

sur 404 notes
Avec un premier roman percutant et un style d'écriture très personnel, Justine Niogret est une jeune auteure française à suivre !

Critique complète ci-dessous :
Lien : http://lecturestrollesques.b..
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Poétique, intelligent, incisif... Un vrai bonheur de fantasy, ce qui n'est si évident dans cette déferlante de "romans de gare" fantasy qui inondent les tablettes.

Et le billet intitulé "La SF, c'est le Mal" offerte au site le Cafard Cosmique de la dame est tout simplement somptueux. le lien suit :

ww.cafardcosmique.com/La-SF-c-est-le-mal-par-Justine
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Ce premier roman de Justine Niogret est une petite perle dans les univers multiples des mondes imaginaires qui réinventent le moyen-âge.
Chaque page, chaque détail contribue à faire de ce roman une histoire originale et complète dans un moyen-âge plutôt sombre mais extrêmement réaliste (dans la mesure du roman).

L'univers se résume au Castel de Broe, à quelques noms de villages alentours, et aux forêts omniprésentes.
L'atmosphère est lourde du passé des lieux et de celui des hommes. Lourde des désirs et des envies que les hivers rigoureux font rejaillir, tandis qu'il n'est guère possible de faire autre chose que de se saouler encore et encore. Passer des jours à table, et la nuit à la même place, le nez dans l'assiette. Et puis, il y a Noalle, la jeune épousée de Bruec, le seigneur du Castel. Une jeune pucelle dont la seule occupation semble être de jouer de vilains tours et de rendre invivable le château à tous les convives, Bruec y compris.
Face à l'atmosphère lourde de l'intérieur du Castel, les sorties sont des bouffées d'oxygène.
Que ce soit pour aller chasser la bête, suivre une nouvelle piste avec Chien pour retrouver son nom ou simplement évoquer la cascade gelée derrière le château, les ambiances extérieures offrent un net contraste et permettent de replonger ensuite au milieu des hommes.

Pas de magie, pas d'artifices ni de sortilèges.
Toute la magie du roman réside dans la plume de l'auteur qui dès les premières lignes nous emporte dans un ailleurs, il y a quelques siècles, avec un phrasé atypique, quelques mots vieillis, des expressions médiévales et un vocabulaire ciblé. Pour les récalcitrants, l'auteur à prévu un lexique en fin de volume, lexique qui est aussi léger dans la forme que le roman est sombre dans le fond.
Seul le personnage de la Salamandre apporte une note fantastique dans un univers où même l'humour est noir...
"Bruec abattait les hommes comme un bûcheron fend son bois, et ses adversaires encaissaient les chocs comme le font les billots ; sans espoir."

Le tout se lit bien. Très bien même. Sans être un page-turner, ce roman n'en est pas moins très efficace et on se laisse volontiers prendre au jeu au fil des pages. La quête de Chien touche profondément et si le roman ne comporte pas énormément d'action pure (par rapport aux romans de Sam Nell ou de Laurent Poujois chroniqués récemment), la psychologie de l'héroïne et des personnages alentours est suffisamment bien maîtrisée pour accaparer toute l'attention du lecteur, ainsi que les multiples histoires jaillissant du passé des personnages. Chacun est à sa place et a une raison de s'y trouver.

Présenté comme un conte, l'histoire fait peu à peu figure d'épopée, allant parfois jusqu'à prendre un tour lyrique lorsque Chien raconte certaines histoires, ou que Bruec narre sa découverte du château.
C'est un premier roman qui met la barre plutôt haut dès le départ et qui tient son pari.
Une jeune auteur à suivre de près, et un roman à découvrir.
Lien : http://www.biblioblog.fr/pos..
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En Résumé : Un premier Roman d'une jeune auteur Française qu'il ne faut pas louper, selon moi, sous peine de passer à côté d'une très bon moment de lecture. Un roman incisif, prenant avec des personnages parfaitement travaillés et attachants.

Critique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Un roman sans concessions qui nous plonge totalement dans une époque lointaine !

J'ai beaucoup aimé l'écriture, la langue (expressions d'ancien français) est parfaitement en accord avec le récit, et très agréable à lire.

Les personnages sont très vivants et on ne lâche pas facilement ce livre bien construit !
De plus le personnage féminin vit une belle évolution, à la découverte d'elle-même, du monde qui l'entoure, des hommes avec leurs qualités et leurs défauts...
Beaucoup de suspense et d'aventures ! Une très belle réussite.
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Si je veux être honnête, ce n'est ni la couverture (somme toute relativement glauque voire même plutôt laide au premier abord mais qui après lecture cadre parfaitement avec l'ambiance) ni la quatrième de couverture qui m'a incitée à acheter ce premier roman de Justine Niogret .. juste le fait qu'elle avait été primée aux Imaginales 2010, festival auquel je me suis rendue au mois de mai dernier. (CR ici).
Si je continue dans l'honnêteté, j'avoue aussi que le livre ne m'a pas accrochée de suite ... sensation d'un roman qui peinait à se mettre en place, qui n'allait même nul part, avec des personnage, notamment la principale, qui semblaient rester en surface, auxquels je peinais à m'attacher ...

Tout ceci durant les premières pages ... et puis .. l'alchimie s'est accomplie .. d'un coup je suis entrée dedans et n'en suis plus ressortie ...
Car c'est bien écrit déjà ... c'est même excellemment bien rédigé ... le style est puissant, convaincant, presque cru et tout simplement beau ... et les personnages sont, en dépit de leur laideur, de leurs affres, de leur saleté, profondément attachants .. ce sont des anti héros, ce sont des humains tout simplement avec leurs peurs, leurs angoisses, leurs envies d'être aimés et de ne pas trop vite être oubliés .. le tout dans un monde moyenâgeux aucunement enjolivé, un moyen âge où la pauvreté sévit, la saleté des rues, la froidure des hivers et des castels règnent en maitre ... un roman médiéval principalement ... avec des termes médiévaux qui témoignent d'une très bonne connaissance de la période de la part de l'auteur.

Avec quelques éléments de fantasy tout de même .. déjà la quête insolite du personnage principal .. ensuite la présence hypothétique d'un enfant fée au détour d'un bois et surtout l'arrivée inopinée d'un personnage mystérieux, la Salamandre, dont les déplacements ne sont pas réellement humains ... personnage ô combien étrange qui symbolise essentiellement les questions que se pose le Sanglier sur sa vie, son passé, ses combats, ses pertes et son avenir ....
Car certains personnages ont nom d'animaux (pour nous les rendre plus inhumains alors qu'ils le sont plus que tout ?) : le Sanglier, (Bruec de son vrai nom) petit seigneur d'un castel qu'il a souffert pour posséder, et surtout Chien du Heaume .... qui est une femme ... une femme laide et un peu grasse qu'on croirait forte au premier abord car c'est une mercenaire qui n'hésite pas à trancher dans le vif et l'os, mais il n'en est rien ... et c'est sa sensibilité, sa solitude surtout qui touchent, qui émeuvent .... cette femme qui est à la recherche de son nom et de son identité ... de son passé ..
Une véritable quête qui en fin de compte l'amènera au devant de l'autre ... avec une fin somme toute assez frustrante car ouverte !

Pour terminer il ne faut surtout pas passer à côté du Lexique à l'usage des étrangers aux armes, armures et pièces d'équipements médiévaux ... qui explique avec beaucoup d'humour tous les mots employés dans le récit .. c'est tordant surtout après la lecture de ce roman relativement sombre ... et donne à penser que Justine Niogret a plus d'un tour dans son sac .. je suis curieuse de découvrir ce qu'elle écrira par la suite.
Je ne résiste pas à quelques passages de ce lexique :
CRUOR : Sang, boyaux, tripes, tout ce qui sort d'un animal fraîchement abattu. Bref, tout ce que votre chat laisse en cadeau sur votre paillasson après avoir attrapé un oiseau, une souris, un rat.
CUISINE La cuisine médiévale c'est simple, il suffit de faire la guerre, mais dans la cuisine.
Lien : http://clairobscurendea.blog..
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Le style de Justine Niogret est sans conteste l'élément clé qui fait de Chien du Heaume une oeuvre à part. [...]Au point de pouvoir aisément pardonner quelques ressorts narratifs un peu maladroits. [...]Prenez le temps de partager la route de Chien du Heaume pour quelques hivers.
Lien : http://www.imaginelf.com/201..
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Voilà, ça y est, j'ai fini Chien du Heaume, de Justine Niogret. J'ai pris mon temps, pas parce que c'est long, mais parce que ça le mérite. Chien, c'est une tête de mule, un corps, une voix surtout. En lisant, au-delà des atouts de l'histoire, je me disais qu'avec l'âge je sais de mieux en mieux ce que j'aime dans les romans des autres. Être surpris, d'accord, mais aussi avoir confirmation de ce que la personne à de beau à dire. Ce qui est marrant, c'est qu'il m'a suffi de poser ce livre et d'en prendre un autre pour que ça se confirme.

La voix de Chien, c'est une langue de gorge, âpre, rude, qui pratique l'ornement par soustraction comme un cheval recule avant de botter. Elle cogne sans prévenir, sans chercher l'effet, en nous disant bien que c'est comme ça, y a pas. Cette voix, elle tient la note sur tout le roman, et si Justine s'amuse à la casser dans le lexique final, c'est peut-être pour la renforcer encore. Par contraste, on dirait d'un peintre.
Lien : http://lorenjy.wordpress.com..
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