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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Lors de la dernière Masse critique Mauvais genres, je n'avais pas accès à un ordinateur, je m'étais faite une raison, un seul livre me tentait, et puis en fin de journée, j'ai pu postuler et ...miracle, j'ai obtenu le seul, l'unique que je voulais. Il y a des jours comme ça ...
Il faut vous dire que j'avais eu un coup de coeur pour Rocking Horse Road, le deuxième roman de Carl Nixon.
A quoi reconnaît-on les grands écrivains ? A ce qu'ils inventent toujours avec le même style des histoires différentes, et celle-ci n'a rien, mais rien à voir, avec son roman précédent, mais a autant de force , de puissance narrative..
On est en 1978, une famille anglaise, composée des parents et de leurs quatre enfants, a débarqué sur le sol de la Nouvelle-Zélande. ils ont une quinzaine de jours avant que le père ne commence son nouveau travail, ils en profiteront pour découvrir le pays. Mais après une halte dans un restaurant, la famille , ainsi que la voiture se volatilisèrent.
Et tous les étés pendant cinq ans, la soeur de Julia (la mère) fera le voyage Angleterre- Nouvelle-Zélande, armée de cartes, d'une boussole pour essayer de les retrouver.
Puis au fil des années: juste de comprendre et leur offrir une sépulture décente.
On est en 2010 et Suzanne reçoit un appel : les restes de son neveu ont été retrouvés, il aurait vécu quelques années après l'accident.
Alors, elle repart. Vieille. Seule (son mari et elle ont divorcés depuis ). Les autres enfants sont-ils vivants ? Ont-ils été adoptés ?
Elle ne sait pas , mais nous , on sait ! Par d'incessants allers-retours entre ce que vit Suzanne et ce que vivent les survivants. Mais je ne peux rien vous dire, puisque rien n'est divulgué sur la quatrième de couverture.
Quand ils ont disparu, ils étaient au milieu de nulle-part. Sachant qu'il n'y a aucune bête féroce en Nouvelle-Zélande, sachant qu'il n'y a que la nature, , le bush, la rivière, le "au milieu de nulle part", le "bout du monde"... je vous laisse imaginer sur quel danger (ou pas !) peuvent-ils tomber...
C'est simple, c'est beau, c'est sombre. C'est tellement vraisemblable qu'il se dégage de ces pages une puissance , une économie de mots, de sentiments, d'explications. Tout y est comme cela doit être, dans les vraies histoires avec des vrais gens. C'est une histoire d'adaptabilité, de survie, de fidélité envers ses proches, de nostalgie, de rapports familiaux, de ceux qu'on se construit.
Et partout la nature explose .
Que ce soit la rivière, le bush, les abeilles, les anguilles. Elle est partout dans ce livre .
Cela commence comme un roman policier , et puis ça bifurque vers autre chose, une quête, une fidélité à la mémoire de sa soeur,pour Suzanne, et de l'autre côté , du côté de la falaise du bout du monde, on est dans le nature-writing, saupoudré de roman noir.
C'est beau, magistral.
A la fin, la nature reprend ses droits, le présent efface le passé. le bush se referme et n'a pas livré ses secrets.
Et moi, j'ai commencé ce roman dans un autre bout du monde , et je n'ai pas pu m'arrêter...

Un merci ( grand et chaleureux ) aux Editions de L'aube Noire et à Babélio pour ce voyage en terre inconnue...
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Une belle découverte qu'est ce polar néo-zélandais. Un roman captivant et haletant, on se délecte devant cette lecture de qualité.
La famille Chamberlain, venue d'Angleterre près de Londres, s'embarque en Nouvelle-Zélande. A peine arrivée en avril 1978, John, sa femme et ses enfants ont un très grave accident. Il faut dire que l'environnement n'est qu'un bush et les routes sont défoncées. Une pluie incessante, quelque part sur la côte ouest et la voiture devient incontrôlable. Ils "atterrissent" dans une sorte de lac. Toute la famille est endormie. Ce sont d'abord les trois enfants : Maurice, Katherine et Tommy qui se réveillent. Ils ne voient plus leur mère, ni le bébé. le père, malheureusement, a succombé à ses blessures. Les trois enfants vont tout faire pour survivre dans cet endroit hostile...
En 2010, Suzanne, qui habite à Londres, reçoit un coup de fil du bout du monde : les ossements de l'ainé, Maurice, son neveu, ont été retrouvés....
Un magnifique roman de survie, qui ressemble beaucoup à un roman d'aventures plutôt qu'à un polar, mais qui en a le rythme.
On passe régulièrement de la période 1978-83 aux années 2000.
Un livre que je vous recommande.
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Je lis Carl Nixon pour la première fois et je suis comblée.
‘'Une falaise au bout du monde'' est un très bon livre.
Nous vivons l'instantané, le furtif… Juste avant l'impact. Il pleut de manière ininterrompue. L'accident. La voiture glisse sur la chaussée, elle s'envole ; la fraction de réflexion de John et son ultime regard vers son épouse Julia. le regard affolé de celle-ci vers les enfants sur la banquette arrière. Puis, un instant, le silence. La solitude et enfin le bruit assourdissant de l'eau. La survivance, l'état des lieux. Qui est là et qui n'y est plus ? Et enfin, la pluie qui s'arrête. Les traces qui sèchent sur la route. L'effacement de la tragédie. L'environnement. L'espèce animale et sa propre condition. La relation à soi dans une autre dimension. Tout y est de cette histoire qui s'achemine avec brio et sans aucun superflu vers le mot fin ; pas un mot de trop. C'est passionnant et le dosage est parfait. Lorsque Suzanne est avisée, bien des années plus tard de la mort de son neveu, quelque part sur la côte Ouest de la Nouvelle-Zélande, elle décide de se rendre sur place pour tenter de comprendre comment sa soeur Julia Chamberlain et toute sa famille a disparu, un jour, dans la nuit ; et surtout, comment a survécu plusieurs années durant, Maurice, le fils de John. Tandis qu'à ce moment précis, nous, lecteurs, nous sommes déjà en totale immersion dans la forêt et en bordure de rivière où nous avançons dans nos recherches.
La force du récit réside en ce qui nous est donné d'apprécier les personnages par un travail imaginaire tout juste suggéré. Il y a des dialogues bien sûr, mais le ressenti de chacun est ancré dans l'insondable de la pensée.
Il n'y a pas de trop gentil ni de trop méchant car la souffrance est pesée tout comme le ravissement naturel pouvant survenir dans le « bush », la forêt indigène. Un univers sauvage et fascinant à la fois.
Reçu dans le cadre de l'opération masse critique ‘'mauvais genres'', je remercie Babelio ainsi que les Éditions de l'Aube noire pour ce livre ainsi que son auteur. ‘'Une falaise au bout du monde'' en version cinématographique serait à mon sens assez réussie.
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Quand Idil (@BookyCooky) ne nous emmène pas en Israël, elle nous balade en Nouvelle-Zélande. Pour notre plus grand plaisir, cela va de soi. Même si Une falaise au bout du monde ne commence pas exactement comme une jolie histoire.

« La voiture dans laquelle se trouvaient les quatre enfants endormis quitta le sol. le sommet de la falaise boisée, où la route rendue glissante par la pluie s'incurvait dangereusement, dominait d'une bonne vingtaine de mètres la rivière en crue qui coulait au pied. C'était une nuit sans lune ; des nuages bas et lourds bouchaient le ciel. Comme en suspens, la voiture s'immobilisa dans l'air une fraction – voire une fraction de fraction – de seconde. Très bientôt les enfants amorceraient leur chute. Vers la cime des arbres. Vers l'eau hâtive qui coulait entre les gros rochers. Leur plongeon dans l'avenir. ». Ca, c'est l'incipit.

Au volant, John Chamberlain. Anglais pur jus des années 70, il a embarqué sa femme Julia et leur quatre enfants, du nourrisson à l'ado, dans son nouveau projet de carrière pour lequel il doit passer deux ans en Nouvelle-Zélande. Tout juste arrivé dans ce pays, tout ce petit monde bien propre sur lui a quinze jours avant la prise de fonction du Papa pour partir à la découverte de leur nouvel environnement. Un road trip version famille nombreuse.

Il y aura un certain nombre de morts à la suite de cette fâcheuse échappée de leur voiture en dehors de la route. Mais pas d'autre meurtrier que la pluie et l'inconséquence d'un père si sûr de ses choix. On ne cherchera d'ailleurs pas vraiment de responsable à cette tragédie.

En fait, tout au long de ce récit, on ne saura pas vraiment ce qu'il y a à chercher. Ni qui le cherche. Mais on n'en continuera pas moins à lire avec délice, gourmandise et hâte la construction pleine de suspens que nous propose Carl Nixon.

Suzanne, la soeur de Julia, fera le voyage depuis l'Angleterre, plusieurs fois, une fois l'alerte donnée, bien longtemps après, des semaines ayant passé depuis la fatale nuit. Elle sera accompagnée de son mari au début, et puis plus ensuite. Ce qu'elle cherchera en arpentant obstinément le chemin surplombant l'endroit où la carcasse de la voiture aura été finalement découverte, elle ne le saura jamais elle-même. Après plusieurs mois, plusieurs années ensuite, que peut-elle bien espérer trouver ? Elle ne le sait pas trop mais continue. Marche là où elle est déjà venue. Pose des questions, montre les photos collet-monté et de plus en plus diluviennes où ses neveux et nièces posent dans tous les attributs de leur statut de collégiens d'un prospère établissement privé anglais.

C'est pourtant Suzanne que l'on suit très vite, d'abord depuis 2010, à une distance de plus de trente ans avec la tragédie donc, lorsqu'elle reçoit un coup de téléphone lui apprenant que des ossements ont été retrouvés. Mais il y a comme un problème. Et puis, petit à petit, la narration nous proposera des chapitres où le temps de Suzanne retrouve celui qui s'est arrêté lors de cette nuit de 1978.

On partage aussi ce qui arrive à trois des enfants, Katherine, Maurice et Tommy. Je ne vous dirai rien. Il faudra pour que vous l'appreniez que vous vous plongiez à votre tour dans ce roman qu'on ne lâche pas. Dans cette histoire où la vraie enquête réside dans la compréhension des personnages. Complexes, en évolution, en réaction avec un environnement que l'on découvre petit à petit, ils disent une histoire qui n'est pas celle que l'on attendait, ce qui n'en est que plus séduisant.

Ce n'est pas un polar. Il n'y a pas de meurtre, pas d'assassin, pas vraiment d'enquête. Mais c'est haletant, on frissonne, on postule, on élucide, on se trompe et ensuite on comprend. Immersion dans un autre monde garantie !

Merci à toi, Idil, pour cette très belle découverte !
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Un thriller de Nouvelle-Zélande, la disparition soudaine d'une famille anglaise.

Au bout du monde, c'est là où la famille Chamberlain est allée s'installer. Leur séjour en Nouvelle-Zélande commence par des vacances à parcourir le pays en auto. Puis, l'entreprise où le père devait aller travailler est sans nouvelles de lui. En Angleterre, Suzanne n'a plus reçu aucun appel de sa soeur qui a accompagné son mari avec ses quatre enfants. Malgré les recherches policières, ils semblent avoir complètement disparu.

Il ne s'agit pas vraiment d'un polar, car aucun policier n'est la vedette du roman. Dans des chapitres décalés dans le temps, on verra Suzanne se rendre plusieurs fois en Nouvelle-Zélande, des recherches inlassables, au point de mettre son propre couple en péril.

Un bon roman, qui amène dans un décor sauvage et à la rencontre de personnages humains complexes, des enfants auxquels on pourrait s'attacher (ou que certains ont choisi d'attacher…)

Et si je rêve de visiter un jour la Nouvelle-Zélande, je me promets de faire bien attention à la route car des drames terribles se cachent parfois au fond des ravins…
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"La voiture dans laquelle se trouvaient les quatre enfants endormis quitta le sol. le sommet de la falaise boisée, où la route rendue glissante par la pluie s'incurvait dangereusement, dominant d'une bonne dizaine de mètres la rivière en crue qui coulait à ses pieds "

C'est le début de ce superbe roman.
1978. La famille Chamberlain vient d'arriver en Nouvelle Zélande. Avant de commencer son nouveau job et avant de s'installer John propose à Julia de visiter l'île du sud.

Il pleut abondamment, c'est l'accident, la famille disparaît pour tout le monde.

2010, Hélène la soeur de Julia reçoit un appel téléphonique de Nouvelle Zélande. Les ossements de son neveu Maurice ont été retrouvés. Mais il y a un hic, Maurice serait mort entre 17 et 18 ans , soit 4 ans après l'accident. Où a-t-il vécu pendant tout ce temps.

Hélène a effectué plusieurs voyages en Nouvelle Zélande en espérant trouver des traces de sa famille, sans résultat.

Je vous laisse découvrir ce qui s'est passé durant ces 4 ans. C'est sombre et magnifique.
Un roman servi par un très beau style.

En première page on peut lire.
Def. de famille : n.f. ensemble formé par deux parents et leurs enfants ou personnes liées par le sang vivant ou non sous le même toit .
Cette lecture vous prouvera qu'il peut en être autrement.

Si vous lisez ce roman vous direz comme moi merci à Hélène pour ses bons conseils !

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Je cherchais un polar écrit par un auteur australien ou néo zélandais.
Mon libraire m'a conseillé cet ouvrage. Je lui ai fait confiance comme à chaque fois que l'on échange et qu'il me suggère des lectures. Et qu'est ce que j'ai bien fait une fois encore !

Très belle découverte pour cette 1ère lecture de cet auteur.
La tension grimpe progressivement. On sent qu'il va se jouer des évènements dramatiques dès les 1ères lignes. Les personnages sont très bien construits, les émotions sont palpables.

L'auteur nous emmène dans ce récit en alternant les époques.

La famille Chamberlain originaire de Londres vient s'installer en Nouvelle Zélande car John le père bénéficie d'une belle promotion. Nous sommes en 1978.
Avant de démarrer sa nouvelle mission, John propose à sa petite famille de passer une quinzaine de jours à sillonner le pays pour le découvrir et s'en imprégner. John, Julia et les 4 enfants découvrent ce pays si différent, la nature, le bush, la faune.
Il pleut, la journée a été longue et John veut à tout prix poursuivre encore un peu avant de stopper pour la nuit.
Cette pluie, comme un rideau perturbant la visibilité, les contours du paysage, la corniche... et soudain, la perte de contrôle, le mauvais réflex et John qui comprend qu'il est trop tard pour redresser la direction du véhicule. Il regarde Julia puis ses enfants qui somnolent sur la banquette arrière.

Ensuite le silence et les enfants qui se réveillent bloqués dans le véhicule.

En parallèle, nous découvrons Suzanne, la soeur de Julia, des années plus tard, Elle est contactée par des représentants de la Nouvelle Zélande qui lui indiquent avoir retrouvé le corps de son neveu Maurice. La disparition de la famille Chamberlain jamais élucidée refait surface. Peut-être que le corps de Maurice pourra apporter des précisions sur les évènements.
En réalité, cette découverte apportera surtout des questions supplémentaires. Car l'examen des ossements prouvent que Maurice aurait vécu plusieurs années après l'accident... Ou était-il ? qu'a t-il fait pendant toutes ces années ?

Nous suivons Suzanne qui se souvient de l'enquête qu'elle a menée lors de l'annonce de la disparition, de ses nombreux voyages en Nouvelle Zélande pour tenter de retrouver la trace de sa famille. de toutes ces tentatives infructueuses.

Et en même temps, nous vivons avec les enfants de John et Julia les heures qui suivent l'accident. Les tentatives pour s'extraire du véhicule, l'environnement inhospitalier, la solitude et l'organisation pour survivre à travers la voix de Katherine la soeur de Maurice.

Souffrance, tristesse et joie sont mêlés.

Une écriture subtile et une histoire qui vous absorbe dès la 1ère page.


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Le titre français nous permet de découvrir un paysage enchanteur d'une falaise d'où s'échappe une cascade dans un environnement luxuriant.
La photographie est belle et nous promet une belle échappée au bout du monde.
C'est bien par cette falaise que l'histoire va commencer …
Nous suivons l'aventure de trois enfants Katherine, Maurice et Tommy, dans leur découverte du pays où leurs parents avaient décidé de vivre quelques temps.
Ce sera la plongée dans l'univers de la « west coast » la plus sauvage, là où les touristes ne font que passer vite, très vite le temps d'une photo entre les grottes aux vers luisants, les gorges à l'embouchure des rivières débouchant sur la mer de Tasmanie, la vue des glaciers des Alpes locales, le tout accompagné par les « sandflies » (1).
Il n'y a à cet endroit qu'une seule route, je constate que lors de mon périple je suis passée par Hokitika où moi aussi je suis allée à la recherche des verts luisants (2) dans des cavernes libres d'accès mais réservées aux non claustrophobes.
Le seul souvenir de mon passage à Ross (3), est une photo d'un panneau signalant les restes d'une ancienne mine comme témoin de la ruée vers l'or.
Si j'avais su !
Si j'avais lu ce livre avant mon voyage (2014 pour mon voyage, 2020 pour l'édition néo-zélandaise du livre, pas de regrets à avoir donc) !
Je serais restée quelques jours dans ce coin, pour aller à la rencontre de ces fous à lier qui pour des raisons mystérieuses et certainement pas très louables ont choisi de vivre retiré de notre civilisation.
J'ai beaucoup aimé cette relecture de la nouvelle Zélande qui m'a fait revivre mes souvenirs et redécouvrir des paysages magnifiques décrits avec maestria par Carl Nixon et des portraits d'individus attachants et qui ont des choses à nous apprendre sur nos sociétés.
Carl Nixon est un grand écrivain, il doit rester un titre non traduit en français de cet auteur ... puissent les éditions de l'aube se pencher sur le sujet !!!

(1)
La sandfly est une petite bête qui, comme son cousin le moustique, va vous sucer le sang sans vous demander votre permission ni votre avis sur la question. Les sandflies se trouvent le plus souvent proches des cours d'eau et des zones humides, que ce soient sur les plages, lacs, ou rivières.

(2)
Hokitika est une petite ville, située sur la côte ouest de l'île du sud de la Nouvelle Zélande, à 250 km à l'ouest de Christchurch et à 40 km de Greymouth. Sa population est d'environ 3 400 habitants.
Au nord de l'agglomération, on trouve un zone de vers luisants ("glow worm dell"). Ils sont scientifiquement appelés Arachnocampa luminosa, par leur bioluminescence, ils donnent l'impression d'un ciel étoilé sous terre. L'accès est libre et gratuit. Il est bien entendu conseillé de s'y rendre de nuit, et de ne pas utiliser de lumière artificielle.

(3)
Ross est une localité de l'île du sud de Nouvelle Zélande. Elle se trouve à 27 km au sud-ouest d'Hokitika et 46 km au nord-est d'Hari Hari. Elle comprenait 297 habitants au recensement de 2013.
Elle a été fondée à l'époque de la ruée vers l'or des années 1860 et a compté 2 500 habitants à son apogée à la fin des années 1870 et n'a cessé de décliner depuis.(280 en 2020).
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Une famille anglaise s'accorde quelques jours à la découverte de la Nouvelle-Zelande, avant de s'y installer définitivement en raison du nouveau job du père.
Le roman débute comme un thriller, mais ce n'en est pas un. Il se poursuit comme un drame et c'en est vraiment un.
L'histoire démarre sur les chapeaux de roue (pardonnez le jeu de mots) avec un accident de voiture décrit comme j'en ai rarement lu.
Des phrases toutes simples rendent cette tragédie hyper réaliste, transformant le lecteur en passager dans la voiture. La suite nous immerge au bout du monde. Trois enfants rescapés vont apprendre à vivre ou plutôt survivre loin des leurs dans un milieu hostile.
Chacun d'eux va réagir selon ses propres critères de survie. Ils vont être immergés dans la culture indigène, retirés de leur civilisation coutumière.
Résidant en Angleterre, une femme, Suzanne, soeur de la maman disparue, va tout mettre en oeuvre pour retrouver cette famille dont ses neveux et nièces. Elle n'hésitera pas à se rendre à l'opposé du globe à plusieurs reprises à cette fin. Y parviendra-t-elle ?
Un thriller qui n'en pas un, un suspense qui n'en est pas tout à fait un et surtout un magnifique récit que vous lirez d'une traite tellement l'auteur parvient à nous attacher aux personnages.
Une tragédie impulsée par une vraie force narrative.
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En 1978, la famille Chamberlain, venue d'Angleterre pour s'installer en Nouvelle-Zélande, est victime d'un accident de la route, quelque part sur la côte ouest. Les parents meurent, ainsi que le bébé. Ne restent que les trois enfants, Maurice l'aîné, Katherine, 12 ans, et leur petit frère Tommy. Ils disparaissent sans laisser de trace. Pendant cinq ans, Suzanne, la tante des enfants, tente vainement de retrouver la famille. Trente ans plus tard, elle apprend que les ossements de Maurice ont été retrouvés. le garçon aurait vécu plusieurs années après la disparition des Chamberlain. Comment l'adolescent a-t-il pu survivre en pleine nature, complètement isolé ? Qu'est-il arrivé à ses frères et soeurs ? Suzanne décide de repartir pour la Nouvelle-Zélande, une dernière fois…

Le récit alterne entre la vie et les sentiments de Suzanne, en 2011, et les quelques années qui ont suivi l'accident. On découvre petit-à-petit comment la fratrie a pu survivre, et les réactions de chacun des trois enfants face à un environnement qui n'a strictement rien à voir avec ce qu'ils connaissaient. Chacun s'acclimate et s'en sort comme il peut, dans des conditions rudes, parfois très limites, où la nature et la sauvagerie sont omniprésentes. Il y a le bush, la rivière, les anguilles et les insectes, et cette route que Maurice espère trouver ; il y a ces liens familiaux qui les tiennent et les empêchent de sombrer tout à fait. On trouvera peut-être que les enfants se consolent rapidement de la mort de leurs parents, mais leur environnement est trop hostile pour laisser beaucoup de temps au deuil. le récit est bien construit, avec une mécanique qui mène inexorablement vers un dénouement que le lecteur connaît dès le début, ou presque, et il a l'intelligence de ne jamais sombrer dans le manichéisme. Parce qu'avant tout, il faut survivre – à quelques kilomètres de la civilisation.

Lien : http://usine-a-paroles.fr/le..
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