N°20. Déjà ?
Sugimoto a enfin retrouvé Ashirpa mais la lumière est loin d'être faite. Et ce ne sont pas les multiples sous-histoires tissées par
Satoru Noda qui laissent présager une fin prochaine. Chacun des personnages semble détenir une part de vérité, le problème étant que certains d'entre eux sont désormais morts (Kiroranke, Wilk) ou disparus (Sofia) ou traitres (Ogota).
Au delà de la chasse au trésor qui sert de prétexte à la série, Noda crée des diversions, parfois plus intéressantes que celles en ligne directe avec le sujet.
Retrouver la 7ème compagnie en cure thermale, n'apporte pas forcément grand-chose, en particulier le passage en roue libre montrant les soldats s'amuser à guider les jets d'eau sur leur appareil génital. On se dit alors que Noda se fourvoie à nouveau, quand surgit un retour en arrière tout à fait étonnant sur la jeunesse d'un personnage un peu mis de côté jusqu'à présent : Koito.
L'histoire de ce "fils à papa" et de son rôle durant la guerre russo-japonaise est assez émouvante, en dépit d'un ahurissant versant comique qui surgit inopinément, comme pour relâcher la pression du récit. Cet épisode ouvre également quelques pistes laissant penser que Tsurumi et Ogata ont manipulé Koito et son père dans un but pour l'instant, inconnu.
Ce manga est décidément inclassable, ce qui en fait encore tout son intérêt.