Floria Nodella/5
1 notes
Résumé :
Dans la ville-monde d’Olig, le tocsin a sonné qui annonce sa fin prochaine. Les Grands Conseillers sont inquiets : ils doivent sauver l’humanité en lui rendant sa splendeur passée afin de reconquérir le statut céleste dont ils ont été déchus suite à leur rébellion. Pour avoir offert aux hommes l’intelligence, ces brillants esprits subissent l’infâme exil de l’incarnation. Philosophie, science, art, folie, plaisir des sens sont autant de voies à explorer pour recouvr... >Voir plus
étiquettes
Ajouter des étiquettes
Critiques, Analyses et Avis (1)
Ajouter une critique
De Profundis m'a été proposé grâce au service de presse des éditions Belladone, et je les en remercie. Avant toute chose, je dois dire que c'est une lecture très éloignée de celles dont j'ai l'habitude, et qui m'a agréablement surprise. J'avais découvert l'excellent teasing de la maison d'éditions sur Youtube et j'avoue que je ne m'attendais pas du tout à ça!
Pour faire bref, car il serait difficile de la résumer en quelques lignes, l'histoire tourne principalement autour d'un groupe de rebelles déchus, perdus entre le bien et le mal, la raison et la folie, et même la vie et la mort. Chaque personnage est animé d'un de ces paradoxes, et à la poursuite d'un idéal, ou d'une forme d'idéal, forcément inaccessible.
Dès les premières pages, on remarque que la plume de l'auteur est superbe : poétique, stylisée, et les nombreuses références qui émaillent le livre (de Rimbaud à Joe Dassin quand même!) sont un vrai régal. On évolue dans une atmosphère sombre, que l'on imagine très inspirée de la Grèce antique, propice à toutes sortes d'exactions (esclavage, torture, infanticide) et on se sent transporté par ...
Lien : http://mademoisellemalenia.o..
Pour faire bref, car il serait difficile de la résumer en quelques lignes, l'histoire tourne principalement autour d'un groupe de rebelles déchus, perdus entre le bien et le mal, la raison et la folie, et même la vie et la mort. Chaque personnage est animé d'un de ces paradoxes, et à la poursuite d'un idéal, ou d'une forme d'idéal, forcément inaccessible.
Dès les premières pages, on remarque que la plume de l'auteur est superbe : poétique, stylisée, et les nombreuses références qui émaillent le livre (de Rimbaud à Joe Dassin quand même!) sont un vrai régal. On évolue dans une atmosphère sombre, que l'on imagine très inspirée de la Grèce antique, propice à toutes sortes d'exactions (esclavage, torture, infanticide) et on se sent transporté par ...
Lien : http://mademoisellemalenia.o..
Citations et extraits (3)
Ajouter une citation
Il ne restait donc que sept ans seulement au vieux Fault pour parachever sa compréhension de cette réalité, celle qui lui permettrait d’en être le maître, comme jadis, avant la Chute, avant qu’il ne partageât ses connaissances avec ces hommes qui se complaisaient dans la bêtise et l’ignorance. Dire qu’ils possédaient l’Intelligence, qu’ils avaient la capacité de s’élever au-delà de leur vile condition… Mais au lieu de cultiver leur esprit, ils se contentaient de cultiver leurs terres, de labourer leurs femmes et de récolter les ennuis…
- Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle… murmura Cherlas en essuyant les gouttelettes qui perlaient sur son crâne dégarni.
- … Une aube affaiblie verse par les champs la mélancolie des soleils couchants, poursuivit Pual à la barbiche humide.
- Les aubes sont navrantes, le soleil est amer… ajouta Urthar. Rien ne bouge au front des palais. Les camps d'ombres n’ont pas encore quitté la route du bois. Tout dort.
- Sauf nous…
- … Une aube affaiblie verse par les champs la mélancolie des soleils couchants, poursuivit Pual à la barbiche humide.
- Les aubes sont navrantes, le soleil est amer… ajouta Urthar. Rien ne bouge au front des palais. Les camps d'ombres n’ont pas encore quitté la route du bois. Tout dort.
- Sauf nous…
Un cri se fit entendre :
- Je cherche un homme ! Je cherche un homme !
Suivi d’un petit chien, un gringalet vêtu de haillons traversait l’agora, pieds-nus. Bien que le soleil fût déjà haut, il tendait devant chaque visage une lanterne allumée sur laquelle il frappait avec un bâton. Reconnaissant Diog, un enfant lui lança un caillou. Le Fou se mit à grogner, imité par son animal.
- Va-t-en, fils de catin ! Tu risquerais d’éborgner ton père ! hurla-t-il.
- Je cherche un homme ! Je cherche un homme !
Suivi d’un petit chien, un gringalet vêtu de haillons traversait l’agora, pieds-nus. Bien que le soleil fût déjà haut, il tendait devant chaque visage une lanterne allumée sur laquelle il frappait avec un bâton. Reconnaissant Diog, un enfant lui lança un caillou. Le Fou se mit à grogner, imité par son animal.
- Va-t-en, fils de catin ! Tu risquerais d’éborgner ton père ! hurla-t-il.
Les Dernières Actualités
Voir plus
Quiz
Voir plus
Pas de sciences sans savoir (quiz complètement loufoque)
Présent - 1ère personne du pluriel :
Nous savons.
Nous savonnons (surtout à Marseille).
10 questions
414 lecteurs ont répondu
Thèmes :
science
, savoir
, conjugaison
, humourCréer un quiz sur ce livre414 lecteurs ont répondu