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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ahhhh… Quel petit bonheur ce livre… Après des lectures hasardeuses malencontreuses, me voilà rabiboché avec les livres. (Histoire de parler, je ne me lasserai jamais de bouquins)
Ce livre décrit parfaitement une aventure de Sherlock Holmes à la Conan Doyle. On sent l'auteur qui s'est bien documenté, qui imite le style, qui marche sur les plates-bandes de l'auteur écossais. D'ordinaire, je n'aime pas les oeuvres de gens qui reprennent à leur compte le succès de quelqu'un d'autre ou qui surfent sur la vague … Mais là, exception !
Norbu est indien et il réussit à nous emmener jusqu'au Tibet et à Lhassa avec un Sherlock Holmes aussi vrai que nature quoique sans son docteur Watson. S'il est vrai cependant qu'il y a peut être moins de raisonnement logique qui accuse d'une façon irrémédiable le coupable que dans un bouquin « originel », Norbu comble ce manque par un dépaysement total, une incursion dans l'Inde colonialiste, dans un Tibet pas encore occupé pleinement par une Chine impériale et impérieuse. Ce n'est que vers la moitié du livre que je me suis aperçu qu'il y avait un glossaire indien-français. Dommage pour moi… L'auteur utilise un vocabulaire spécifique (non traductible), ca ne gâche rien, au contraire ça plonge le lecteur dans l' univers oriental.
Norbu retrace un pan de la vie de Holmes après sa disparition dans les chutes de Reichenbach avec Moriarty. Un pan de deux ans. L'auteur utilise aussi quelques personnages de nouvelles de Kipling.
Bref, le livre prend le détective anglais ô combien cartésien dans un environnement mystique, aux nombreuses divinités hindoues, avec Le Dalaï-lama, dans une atmosphère orientale, où l'on respire l'air d'une Inde du Raj, où on éprouve les vertiges de l'Himalaya, d'un Tibet prêt à s'en prendre plein la gueule par ses voisins… J'adore lire les aventures écrites par Conan Doyle. Là, je dois avouer que Norbu a su apporter un charme fou aux récits du légendaire enquêteur et il a su préserver les valeurs intrinsèques de Holmes, son génie, sa lucidité et même sa faiblesse (je veux parler de la drogue). Avant d'être un récit policier, je dirai plutôt que c'est un récit d'aventures, une belle aventure contée et qui plaira à beaucoup d'entre vous amis babéliens.

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Le mandala de Sherlock Holmes est un pastiche qui décrit les aventures du grand détective londonien entre sa disparition présumée dans les chutes de Reichenbach dans le Dernier Problème (1891) et sa réapparition dans La maison vide (1894). Accompagné d'Hurree Chunder Mookerjee, espion et savant bengali créé par Rudyard Kipling, Sherlock Holmes se fait oublier des sbires du professeur Moriarty en Inde et au Tibet. Jamyang Norbu signe un roman intéressant, plus proche de l'esprit d'Arthur Conan Doyle dans la première partie qui se déroule en Inde. La suite tibétaine sonne davantage comme un roman d'aventure à la Indiana Jones. L'ensemble est plaisant mais inégal.
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Qu'est donc devenu Sherlock Homes lors des trois années qui se sont écoulées entre sa soi-disant mort dans les chutes de Reichenbach et son retour à Londres ? Sous le nom de Sigerson, il se rend en Inde et va, en la compagnie de Hurree Chunder Mookerjee (personnage créé à l'origine par Kipling) voyager jusqu'au Tibet où il mettra ses dons au service… du dalaï-lama !

Ce roman est l'un des meilleurs pastiches holmésien que j'ai lu. S'appuyant sur les déclarations de Holmes dans La Maison vide, Jamyang Norbu réalise un roman prenant, formidablement bien écrit et qui bien que se déroulant loin de Londres et de l'Angleterre respecte le personnage de Conan Doyle. L'épilogue ajoute une touche de mystère délicieuse. Je l'ai lu deux fois sans jamais me lasser tant le style de l'auteur est bon. Bref, je recommande vivement ce livre à tout amateur de Sherlock Holmes.
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Ce roman exploite le fameux "Grand hiatus", période au cours de laquelle Sherlock Holmes (que l'on croit mort noyé dans les chutes du Reichenbach) parcourt le vaste monde. A son retour, on apprendra entre autres qu'il s'est rendu au Tibet sous l'identité de Sigerson, explorateur Norvégien, pour y rencontrer le dalaï-lama. Jamyang Norbu s'empare de cette anecdote pour proposer un roman d'aventures haut en couleurs, dont l'action se situe essentiellement aux confins de l'Inde et du Tibet de la fin du 19ème siècle. le Dr Watson est ici remplacé par Hurree Chunder Mookerjee, espion indien au service de la couronne britannique et personnage emprunté à Rudyard Kipling. Articulé en trois parties (Bombay, la traversée de l'Himalaya, Lhassa), ce roman commence comme un film d'aventures exotiques à la Fritz Lang faisant la part belle aux talents de Holmes, se poursuit en récit de voyage qui ne nous épargne aucun descriptif, et se termine avec un combat final mystique plutôt grandiloquent évoquant plus Indiana Jones et Harry Potter que Sherlock Holmes (avec l'incontournable Moriarty ici ressuscité dans un rôle rappelant Voldemort). L'utilisation abusive et un peu facile de l'ésotérisme et de la magie noire (télékinésie, hypnotisme, réincarnation…) en fin de roman est pour moi décevante et hors sujet dans le contexte du canon holmésien, mais sans doute faut-il y voir l'influence de la sensibilité « indienne » de l'auteur. le contexte politique du Tibet à cette époque apporte par ailleurs des références plus sérieuses au récit et nous éclaire sur le Tibet d'aujourd'hui. Sur la forme, la lecture est parfois rendue pénible en raison de l'abus de termes hindis, sanskrits ou tibétains qui oblige à se reporter sans cesse à un glossaire évacué en fin du roman (des notes de bas de page auraient été plus pratiques). Cependant, l'originalité du scénario et l'association habile des références historiques et littéraires font de ce roman un excellent cru du mythe holmésien.
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Avis aux adeptes des énigmes de Sir Arthur Conan Doyle et de son célèbre détective Sherlock Holmes. Ce roman "Le Mandala de Sherlock Holmes" est un pastiche d'un auteur d'origine tibétaine Jamyang NORBU plutôt réussi. L'histoire se cale entre la mort supposée de Holmes après son combat avec Moriarty et son retour à Londres (2 ou 3 ans plus tard). L'auteur explique qu'il a retrouvé le journal d'un homme Hurree Chunder Mookerjee, personnage enprumté au roman de Rudyard Kipling "Kim", ayant accompagné Holmes lors de ses déplacements en Inde et au Tibet.

On suit donc de nouvelles aventures de Sherlock Holmes mais en Inde cette fois, puis au Tibet, avec un bel hommage à Sir Arthur Conan Doyle. En effet, Norbu s'en sort très bien dans l'art du pastiche avec des énigmes toutes holmésiennes et sait en même temps donner une dimension tout à fait nouvelle à notre détective en nous offrant une fin et des révélations inattendues.
Lien : http://nekobus.wasabout.net/..
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Que c'est-il passé lors du grand hiatus ? Voilà une explication.
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