Je souffre au point que mon âme hurle, même si ma bouche se tait, faute d’imaginer un cri qui convienne.
La joie ne coulait pas de source et que le très bon vin était souvent l’unique moyen de la trouver.
J’ai abandonné mon corps au repos : il n’a pas voulu de moi.
L’énigme du mal n’est rien comparée à celle de la médiocrité.
En vérité, je n’ai rien dit parce que j’avais trop à dire. Et si j’avais parlé, je n’aurais pas été capable de cacher mon mépris. L’éprouver me tourmente. J’ai été homme assez longtemps pour savoir que certains sentiments ne se répriment pas. Il importe de les laisser passer sans chercher à les contrer : c’est ainsi qu’ils ne laissent aucune trace.
Le mépris est un démon dormant.
L’amour est énergie et donc mouvement, rien ne stagne en lui, il s’agit de se jeter dans son jaillissement sans se demander comment on va tenir, car il n’est pas à l’épreuve de la vraisemblance.
Ce qui empêche de pardonner, c’est la réflexion.
Pardonner n’exige aucune contrepartie, c’est juste un élan du cœur qu’il s’agit de ressentir.
Pour peu qu’on l’écoute, le corps est toujours intelligent.
On n’excelle que dans ce dont on a la pratique quotidienne.