2049. le soleil a disparu depuis 20 ans et fait place à la Grande Nuit. Alors que l'humanité s'est résignée et adaptée tant bien que mal à la vie nocturne et aux mutations de la nature, Elikia et sa mère partent à la recherche du dernier Eclaireur. Celui-ci pourra-t-il leur expliquer la disparition du soleil et les aider à le faire revenir ?
Nos jours brûlés est un voyage. Un voyage sur les routes de l'Afrique de l'Ouest, un voyage à la rencontre de croyances et de déités, un voyage vers l'espoir et vers la connaissance de soi pour Elikia.
Ce roman dystopique nous entraîne sur des terres malheureusement peu (ou pas, j'avoue mon ignorance à ce sujet) fréquentées en littérature fantastique. Je lis peu de SFF (erreur à réparer, j'attends vos recos) et j'ai été vraiment séduite par le livre de
Laura Nsafou. L'autrice a une écriture claire et qui pose efficacement ses personnages. On ne perd pas de temps dans l'intrigue avec une mise en place d'univers sur plusieurs chapitres. La cosmogonie nous apparaît au fur et à mesure que l'on avance dans l'histoire et cela permet de gagner en dynamisme.
L'évolution du personnage d'Elikia, sous l'apparente trajectoire classique du roman d'apprentissage, interroge la part d'inné et d'acquis. La lutte de la volonté et de l'espoir contre un destin funeste. Elikia refuse le sort qui lui est réservé, l'image que l'on a d'elle par son statut de Marquée.
Le tome 2 de Nos jours brûlés est sorti tout récemment, et j'ai hâte de retrouver Elikia et Yander.
PS : en plus pour ajouter au plaisir la couverture est magnifique (et celle du tome 2 ! whaouh)