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3,76

sur 163 notes
Je lis très peu de science-fiction, souvent impressionnée par ce genre littéraire que j'ai toujours peur de ne pas comprendre. C'est donc avec une certaine appréhension, mais aussi une grande joie, que j'ai commencé Nos jours brûlés !

Dans cette histoire qui se déroule en 2049, le soleil a disparu depuis vingt ans. Elikia suit sa mère à travers l'Afrique. Cette dernière veut à tout prix faire revenir le soleil, qu'Elikia n'a par ailleurs jamais connu, en cherchant Juddu, une mystérieuse cité, qui aurait un lien avec la Grande Nuit. Pendant leur périple, Elikia et sa mère, Diba, vont rencontrer plusieurs évènements qui vont compliquer leur voyage...

J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans le récit parce que la mise en place de l'intrigue est assez longue. Ce premier volume est surtout une quête initiatique, du moins au début, et il fallait un certain temps avant d'entrer dans le vif du sujet... Je n'ai pas réussi à tout comprendre parce que Laura Nsafou met en place un univers riche et complexe, mais c'est aussi ce que j'ai apprécié.

Il s'agit d'un roman afro-futuriste, écrit par une autrice française noire et mettant en place des personnages noirs. C'est suffisamment rare pour être souligné et je suis ravie qu'un éditeur comme Albin Michel ait publié cet ouvrage.

J'avais déjà découvert Laura Nsafou à travers deux de ses albums, Comme un million de papillons noirs et le chemin de Jada, et nous sommes ici dans un registre complètement différent : les thématiques sont bien plus sombres que dans les deux albums jeunesse.

J'ai beaucoup aimé la rencontre entre Elikia et l'Éclaireur et l'évolution de leur relation même si . Ce sont deux personnages très différents auxquels je me suis attachée.

Si j'ai refermé le livre sans avoir compris toute l'histoire, je l'ai aimée. Je me suis posé un tas de questions sur Elikia, les marques sur son visage, et sur l'Éclaireur. Je ne m'attendais pas à cette fin et je comprends mieux pourquoi tout le monde attendait le second tome avec impatience... J'ai hâte de me le procurer !
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Laura Nsafou, c'est l'autrice de somptueux albums sur la tolérance, l'acceptation de soi, la famille et d'autres belles valeurs. Je l'ai découverte grâce à deux pépites : « Comme un million de papillons noirs » ainsi que « le chemin de Jada ». (J'ai vu qu'elle avait un nouveau bébé : « La demeure du ciel »… Il me le faut !!!) Honnêtement, si vous ne les connaissez pas encore, ce sont deux joyaux à découvrir de toute urgence ! Pour ma part, j'étais vraiment très curieuse de retrouver le style de l'autrice à travers un roman. Or, je n'ai pas été déçue : c'est fluide, poétique, fort, sensible, engagé et bien écrit ! Malgré la mise en place un peu longue ainsi que quelques moments calmes, on ne s'ennuie jamais. En ce qui me concerne, j'ai réellement été saisie par l'ambiance, les messages, les personnages et l'univers.

Comme pour le très bon « Fleurs d'Oko » de Laëtitia Danae, on est sur un univers dense, complexe et bien développé basé en Afrique. de ce fait, le lecteur va pouvoir découvrir des divinités, des rites ainsi que quelques croyances africaines. Pour ma part, je n'y connais absolument rien ! Heureusement, tout est hyper accessible, passionnant et vraiment intéressant, même pour une novice comme moi. J'ignore ce qui appartient à la fiction et aux réelles croyances toutefois, cela m'a donné envie de me documenter sur le sujet, car j'ai trouvé tout cela fascinant. Au risque de me répéter, je trouve important de proposer des récits de tous les horizons, surtout dans l'imaginaire où on a l'habitude des histoires se déroulant en France ou aux États-Unis… En littératue jeunesse / ado, cela permet également aux jeunes lecteurs de réellement s'identifier ! Je ne peux donc qu'encourager les éditeurs à sortir des sentiers battus, essayer de représenter tout le monde et de proposer d'aussi belles couvertures avec une héroïne aussi magnifique que mystérieuse ! (Par contre, s'il vous plaît, indiquez le fait qu'il s'agisse d'un premier tome d'une série. J'étais persuadée que « Nos jours brûlés » était un one-shot…)

J'ai plongé avec curiosité dans ce monde futuriste et post-apocalyptique où le jour n'existe plus et où les créatures plus ou moins hostiles, cohabitent avec les humains. Survivre n'est pas évident. J'ai eu l'impression que le danger était partout ! Aussi bien à cause des Hommes, parfois retors, qu'en pleine nature… Pourtant, Elikia et sa mère Diba vont partir en mission, avec l'idée de changer les choses. Pour cela, elles vont aller à la recherche du Juddu, une ancienne cité où vivaient des gens capables d'utiliser la magie. le chemin sera dur, brutal, terrifiant et sanglant. Comme l'indique le résumé, Elikia va rapidement se retrouver seule. Malgré le deuil, la courageuse adolescente va poursuivre cette quête et va faire des découvertes incroyables. Honnêtement, je ne savais pas à quoi m'attendre. Je n'ai rien anticipé ! J'allais donc de surprise en surprise… Mais, je n'étais clairement pas préparée à certaines thématiques, ni à ce dénouement coup de poing ! L'autrice avait pourtant laissé des éléments nous faisant comprendre la direction que prendrait le scénario… Toutefois, je ne pensais pas qu'elle en serait capable. Chapeau ! Il fallait oser.

Le lecteur et les personnages vont ressentir beaucoup d'émotions au cours de ce premier opus. Honnêtement, j'ai été touchée par le lien d'Elikia et de sa mère. Leur amour et leurs mésaventures m'ont remuée… Sans parler de cette scène atroce dans la forêt… Elikia est une narratrice courageuse, déterminée, honnête, combattive, débrouillarde et avec des failles. Ce fut un plaisir de la suivre ! On n'est pas sur le cliché de l'héroïne parfaite qui réussit tout. La demoiselle a des défauts et fait des erreurs. Malgré les traumatismes, la peur, l'incertitude, le manque de confiance, le désespoir ou la douleur, elle apprend à aller de l'avant. Elle va réellement se construire au fil des épreuves. Quelle force ! Celui qu'elle va rencontrer est également un personnage intéressant et tout en nuances. Cependant, j'aurais adoré avoir un peu plus son point de vue, car il est encore empreint de beaucoup de secrets… Il me manque quelque chose pour pleinement l'apprécier. Cela dit, il faut avouer qu'il n'est pas aidé, car, à côté de plusieurs personnages féminins aussi forts et engagés, c'est normal de moins briller…

On a là un bon premier tome avec une épopée pleine de danger et de mystère. Attention, à quelques moments, le contenu est tout de même assez dur, sensible, violent et morbide. Cela ne représente pas tout le roman néanmoins, il est important d'avertir. Je pense qu'il faudra attendre la fin du collège avant de plonger à la rencontre d'Elikia… En tout cas, les adultes y trouveront également leur compte ! Pour ma part, j'ai aimé ce titre et je voterai pour lui lors du choix des 25 finalistes du PLIB.
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Dans le futur, le soleil n'existe plus. Guddi a imposé la Grande Nuit. Elikia et sa mère vont tenter de trouver celles et ceux qui pourraient ramener la lumière mais pas si facile quand on est soi-même une enfant de la nuit.

Original, c'est ce qui ressort de ma lecture de "Nos jours brûlés". C'est un premier tome intrigant, avec un concept novateur et l'utilisation de croyances qui ne sont pas, à ma connaissance, exploitées dans la littérature en général. J'ai bien aimé le concept.

Néanmoins, j'ai eu quelques difficultés à entrer dans l'histoire car le personnage principal à vraiment des réactions un peu trop teenage pour moi. Ça manque parfois de spontanéité, l'histoire d'amour tombe comme un cheveu dans la soupe et il y a quelques raccourcis faciles qu'on retrouve dans pas mal de livres young adult.
Pour autant, je ne peux pas nier que Laura Nsafou, que je connaissais plutôt pour ses albums jeunesse, a su créer son univers en se détachant de ce qui existait déjà. A voir comment elle fera évoluer ses personnages par la suite.
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La première chose qui m'a marquée avec ce roman, c'est sa sublime couverture ! Il me le fallait !!

J'ai beaucoup entendu parler de ce roman sur les réseaux sociaux, un roman young adult d'une autrice française noire, avec des personnages noirs, c'est assez rare pour être souligné. Cependant, j'ai été extrêmement déçue par cette lecture qui n'a pas du tout répondu à mes attentes...

Le récit est composé de deux parties. Dans la première, le lecteur suit Elikia et sa mère, en road trip à travers l'Afrique. le soleil a disparu depuis 20 ans, et la mère d'Elikia est bien décidée à découvrir pourquoi et, si possible, le faire revenir. Elle dispose des notes de son propre père, qui habitait à Juddu, la ville qui a été entièrement massacrée au moment de la disparition du soleil. Cependant, leur voyage est difficile et dangereux. Dans le Noir, il faut se méfier de tout, animaux comme humains. Les deux femmes passent de villages en villages et interrogent les habitants. Souvent, on leur parle de légendes et de magie. Et puis un jour, la mère d'Elikia meurt.

Elikia est dévastée, et c'est ainsi que commence la deuxième partie. Tout bascule pour elle. Elle fait la rencontre du Dernier Eclaireur, le seul survivant du massacre de Juddu, l'homme qu'elle cherchait depuis un an avec sa mère. Celui-ci va lui en dire plus et va l'héberger afin de l'entraîner. Car Elikia le découvre, elle est emprunte de magie et c'est peut-être elle qui pourra faire la différence pour combattre la Nuit.

J'ai bien aimé le personnage d'Elikia et celui de Yander, l'Eclaireur. Cependant, je n'ai pas trop aimé la façon dont leur relation évolue, j'ai trouvé cela très -trop- attendu et classique.

Le coeur du récit, c'est ce continent Africain et toute la magie qu'il contient. Et c'est là que j'ai eu le plus de mal. Il est question d'une multitude de dieux, d'esprits... Tout un univers est créé et décrit, à travers la cosmogonie africaine que l'autrice a recherché et travaillé afin d'en faire son récit. Cependant, j'ai trouvé tout cela beaucoup trop confus, j'ai eu beaucoup de mal à me souvenir de qui était qui. Et surtout, à appréhender l'ensemble. On a l'impression qu'il est question d'une mythologie qui aurait été créé il y a des millénaires, alors qu'en fait il s'agit de personnages contemporains du récit, d'une vingtaine d'année ou un peu plus. Mais bon, comme je le disais, je suis loin d'avoir compris tout ce que voulais dire l'autrice.

C'est dommage car j'attendais beaucoup de ce roman qui, pour une fois, se passait en Afrique et proposait une dystopie différente de ce dont on a l'habitude. J'ai aussi été très déçue de découvrir, à la fin, qu'il s'agissait d'un tome 1. Ce n'est indiqué nul part sur le livre. En ce moment, je m'interdit les séries et je pensais vraiment que c'était un one-shot. Cela dit, je ne pense pas lire la suite et la fin est ici assez bien faite pour qu'on s'arrête là.
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Grâce à Laura Nsafou, j'ai plu plonger pour la première fois dans une univers de fantasy inspiré de la cosmogonie africaine. Et que c'est foisonnant. Entrer dans l'histoire se mérite car il faut d'abord parvenir à se familiariser avec des créatures, lieux et légendes dont nous sommes peu habitués. Car en général, ce n'est pas l'Afrique qui inspire les auteurs de fantasy ou alors de manière caricaturale. Ici, l'auteure a effectué un travail considérable pour restituer un système de croyances complexe. Passé cette nécessaire initiation, on plonge dans un monde dystopique où règne magie noire, monstres et d'où jaillit un brin d'amour et d'espoir.
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Dans nos jours brûlés Laura Nsafou crée un monde futuriste assez complexe dans lequel le soleil a disparu. Elikia qui n'a jamais connu le jour, suit sa mère Diba, qui parcourt le monde à la recherche de Juddu, une ancienne cité qui aurait abritée les fondateurs d'après les carnets de son père disparu, archiviste. Cette quête pleine de dangers, Elikia devra la poursuivre seule aidé par Yander, le dernier éclaireur. Celle-ci est d'autant plus dangereuse qu'elle est une « marquée » et doit résister sans cesse à l'appel de Guddi, l'être de la nuit… Ce premier tome, très initiatique, pose le décor et les luttes de pouvoir qui se jouent dans l'Invisible. Même si je me suis parfois perdue dans cet univers aux personnages et aux mystères nombreux (heureusement plusieurs schémas en fin d'ouvrage permettent de se repérer), j'ai aimé suivre le parcours d'Elikia, jeune fille forte et courageuse. J'ai trouvé aussi très original de situer l'histoire sur le continent africain et d'apprendre que l'autrice s'est inspirée de croyances et rituels existants. La suite sortira en septembre 2022…
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C'est une grosse déception pour moi, je suis passé à côté de ce livre, alors que j'en attendais beaucoup (l'autrice aux Imaginales était très intéressante, sa démarche d'intégrer pour une fois des mythes d'Afrique plutôt que les éternels mythes grecs me hypait complètement, et le retour d'une amie m'avait emballé). Mais au final, je ne suis pas du tout rentré dedans.
J'ai eu du mal avec la narration, à la première personne, qui intercale des passages au présent, parfois allant jusqu'à "nous" parler, aux passages narratifs au passé, et avec beaucoup trop des hélas classiques "si j'avais su" et affiliés.
J'ai eu du mal avec les dialogues, dans lesquels, sans doute pour donner un ressenti plus familier, les pronoms sont abrégés ("T'as") et les "ne" supprimés.
J'ai eu du mal avec la surutilisation de formules tragiques grandiloquentes presque systématique en fin de chapitres et sous-chapitres (j'avais à chaque fois l'impression d'entendre une pause théâtrale et un "tadadaaam").
J'ai eu du mal avec le style que j'ai trouvé souvent très scolaire, en particulier dans les descriptions (dès qu'on croise un nouveau personnage, on a le droit à sa coiffure, ses yeux, sa couleur de peau, etc (d'ailleurs, mais je ne sais pas si c'est légitime, j'ai trouvé dommage que dans un contexte où tout le monde est d'origine africaine, l'autrice se sente obligée de préciser à chaque nouveau personnage qu'il est noir, alors qu'en fait dans le cadre du récit c'est la norme ; ça apporte une certaine lourdeur, mais je me dis que pour le coup c'est peut-être un besoin "hors livre" : c'est tellement rare dans la littérature française qu'il y a besoin de réinsister à chaque fois ?)).
J'ai eu du mal avec le rythme du récit, en particulier la gestion des ellipses pendant lesquelles la personnage apprend plein de choses, mais aussi le rythme de l'évolution des personnages.
J'ai eu du mal avec la romance, qui a, à mon goût, une place trop importante au vue de sa pertinence, et qui vient parasiter le reste.
J'ai eu du mal, en fait, avec les personnages, pour lesquels je n'ai ressenti aucune empathie - alors qu'il y a des thématiques intéressantes traitées, autour du deuil, autour du destin, autour de l'espoir, etc, mais j'étais très peu impliqué (peut-être parce que j'étais déjà sorti du livre, cela dit). En plus, j'ai trouvé que certains personnages secondaires avaient des comportements très erratiques ("mystérieux" 9_9) et ça m'a pas aidé.
J'ai eu du mal à m'impliquer dans l'univers, je n'ai pas ressenti du tout la nuit permanente (si on ne nous avait pas reparlé régulièrement de la disparition du jour j'aurais pu complètement oublier, ça n'a aucun impact sur les personnages, sur leur vie, ils voient très bien dehors, y compris des détails lointains, des couleurs, etc...), je n'ai pas ressenti de curiosité ou de mystère autour de la découverte d'esprits, de créatures, et de magie...
J'ai eu, enfin, du mal avec l'intrigue, probablement en conséquence de tout le reste, et car le sujet est plutôt l'évolution des personnages que leurs actions - le tome 2 sera peut-être plus actif mais ce sera probablement sans moi :/
Bref, je n'ai pas aimé, à mon grand désarroi. C'est possiblement le genre de livre pour lesquels on rentre dedans ou on passe à côté, et par certains aspects je peux voir des trucs intéressants si on était dedans, mais pour moi c'est loupé :(
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Tout d'abord, nous sommes en 2049 et depuis un vingtaine d'années, le soleil a disparu. Les humains essaient alors de survivre tant bien que mal et on va suivre Elikia qui voyage avec sa mère à travers l'Afrique car cette dernière est persuadée que la disparition de la lumière est liée à celle d'une mystérieuse et ancienne cité qui aurait abrité des êtres aux pouvoirs étranges.

Je ne peux que vous encourager à aller lire cette petite pépite. Déjà, un livre afro-futuriste ownvoice ? Edité en france ? J'achète !
La plume est prenante et facile à lire et on s'attache assez facilement à Elikia qui a une belle évolution rien que dans ce premier tome et les autres personnes sont tout aussi fascinants.

Mais le point fort de ce livre, c'est tout l'univers qu'a construit l'autrice c'est très riche et complexe et j'ai hâte de pourvoir en savoir plus. on découvre la mythologie et le folklore de plusieurs pays d'Afrique (existants ou non) et de la caraïbe, et c'était hyper intéressant. cette idée, que le soleil ait disparu est très originale et j'ai vraiment envie de savoir comment ça va être traité par la suite 👀
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Elikia vit en 2049 dans un monde où le soleil a disparu et où la nuit s'est installée à tout jamais. Sa mère est persuadée que cet événement est lié à la disparition de la cité Juddu, ancienne cité des Dieux. Pour comprendre ce qui s'est passé, elles partent toutes deux à travers l'Afrique pour tenter de percer les mystères de Juddu.

Ce roman avait une lourde pression sur les épaules car il me faisait très envie et je suis malheureusement très déçue de ma lecture…

L'univers est assez complexe et les divinités sont nombreuses. Ce qui n'est pas un problème en soi, si l'on prend le temps de les découvrir. Mais j'ai eu le sentiment que l'auteure voulait nous délivrer toutes les clés pour comprendre cet univers en le faisant, selon moi, avec trop d'empressement. Cela m'a parfois donné le sentiment de lire une succession de définitions.

Cela peut se justifier par le fait que nous sommes dans un récit initiatique pendant les deux premiers tiers du roman. Mais, le roman est très court (300 pages) et j'aurais préféré qu'il soit plus étoffé pour me permettre de m'imprégner des lieux.

J'aurais également aimé prendre plus de temps pour m'attacher aux personnages. J'ai trouvé que leurs relations allaient trop vite. Les événements s'enchaînent et des amitiés se créent en quelques lignes alors qu'ils évoluent dans un monde hostile et dangereux où l'on doit se méfier de tout et de tout le monde…

Vous l'aurez compris, ce roman n'était pas du tout ce que j'espérais lire. Je ferai donc l'impasse sur le tome 2.
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Roman afro-futuriste, ce livre (bien qu'aucune mention n'en soit faite nulle part ce qui a le don de m'énerver) est le premier tome d'une saga dans laquelle nous suivons Elikia et sa mère qui sont à la recherche d'une cité disparue et du dernier Eclaireur qui pourrait leur permettre de comprendre ce qu'il s'est passé dans ce monde où le soleil a disparu suite à des évènements mystiques.

La première partie est assez rapide et se conclut très brutalement par une attaque assez soudaine.
J'ai beaucoup plus aimé la deuxième qui consiste en l'apprentissage de Elikia par Yander.
C'est assez long, ça se passe sur un an, mais ça permet de bien poser le personnage, ce qu'il lui arrive et il y a énormément d'éléments et de réponses apportés. Ca rend parfois l'ensemble un peu confus, mais dans le fond je pense qu'on peut très bien comprendre le récit sans s'attarder sur tous les détails, surtout qu'ils sont répétés plusieurs fois (et il y a plein de schémas à la fin du livre pour s'y retrouver, ce que j'aurai aimé savoir avant d'y arriver).
La relation entre Elikia et Yander est un peu étrange, j'avais envie de plus y croire qu'eux à première vue, mais ils sont à la fois attachants et agaçants.

La troisième partie est plus mouvementée, le final est assez rapide mais dans le fond je pense que j'aurai aimé que ça s'arrête là parce qu'on est face à une certaine conclusion.
Mais dans l'ensemble, c'est un joli livre, avec un concept de départ qui fonctionne très original, beaucoup basé sur des rites et des légendes africaines, et c'est très agréable d'en apprendre sur ces cultures auxquelles je ne connais rien.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..
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