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Citations sur Best love Rosie (85)

Et puis, pendant la cinquantaine, il faut se préparer à l'étape suivante qui, elle, sera réellement éprouvante, on va voir mourir ceux qu'on aime, par exemple. Et se rapprocher soi même de la mort. Une des choses que je voudrais apprendre, c'est comment aller vers les ténèbres.
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"La lune répandait son éclat sur un parterre de nuages floconneux jusqu'aux confins du monde. Comment les humains font-ils pour oublier qu'ils tournoient dans l'espace?"

"Dans le Kilbride de l'époque, le malheur n'était pas une condition reconnue."

"Min n'est pas la seule personne, dans cette famille, à ne pas toujours dire aux autres ce qu'ils veulent savoir."

"J'étais si propre et pimpante dans mon corps aminci que je n'ai pu résister à l'envie de passer une tête par la porte de l'agence en demandant si Aidan était là.
Il n'y était pas.
En roulant vers Dublin, je me suis sévèrement remonté les bretelles.
Laisse tomber ! me disais-je. Arrête tes bêtises. Qu'est-ce que tu voulais, hein ?
Qu'il me trouve jolie !
Et pourquoi ? Pourquoi ?
Tu sais bien pourquoi !"
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Quel mystère que la désolation qui vivait en moi ne m'ait jamais quittée, mais se manifeste uniquement quand je m'endormais l’après-midi et me réveillait au crépuscule.
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Tu te souviens de ce qu'un critique a dit un jour sur Ava Garner -je crois bien que c'était elle- dans le rôle de reine Guenièvre ? "Elle ne fait peut-être pas dame du Moyen Age très convaincante, mais pas de doute, elle sait se pencher au-dessus d'un balcon."
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Leo s’est endormi presque instantanément et j’ai dû affronter seule la tempête qui se déchaînait en moi.
Je n’ai pas allumé; j’ai tisonné le feu et ajouté un peu de charbon puis je me suis assise, vêtue d’un pull et de ma culotte, avec Bell, le chat sur les genoux.
Je répétais à mon cœur: Cesse de brûler, cesse de me faire mal, calme-toi,il n’y a aucun remède à ton angoisse et à tes regrets. Je savais que le sexe était bon pour le moral et que je pouvais m’estimer heureuse, parce que beaucoup de célibatires – et sans doute de personnes mariées- de mon âge n’avaient que trop peu d’occasions de faire l’amour. Et j’appréciais pleinement ma chance. Mais le Temps s’était invité dans le lit avec nous – mon ventre mou sur la hanche anguleuse de Leo, son bras osseux autour de moi. Et à présent la dure leçon du Temps sur l’impuissance d’autrui à apaiser notre souffrance se rappelait à moi. Je ne pouvais pas dire à Leo: Me retrouver si près de toi me fait sentir encore plus cruellement ma solitude ordinaire.
Chacun doit grandir sans importuner les autres.
C’était mon problème. Moi seule trimballais le souvenir de ce qui avait été – la gloire du monde tel que je l’imaginais quand j’étais jeune, quand la passion semblait me faire accéder à un immense royaume, quand, parfois, j’avais l’impression de quitter la terre pour m’élancer dans l’univers et y scintiller de tout mon être. Quand je ne me posais aucune question sur moi-même. Quand j’avais foi en tout.
Oh, rendez-moi cela! ai-je supplié la pièce obscure et silencieuse. Oh, rendez-le moi ! que je puisse revivre ma vie avec ce que je sais maintenant! Rendez-moi un commencement!
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D'emblée, on aime les animaux tels qu'ils sont, sans songer à vouloir les changer.
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Vieillir est sans doute aussi terrible pour un homme vaniteux que pour une femme ordinaire - pour toute personne qui a été, d'abord et avant toute chose, l'objet du regard des autres. C'était déjà assez dur d'être moi et de voir les sillons s'approfondir dans la peau relâchée de ma lèvre supérieure ; qu'aurait-ce été si, en mon temps, j'avais ressemblé à Marilyn Monroe ?
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J’ai passé en revue le toit de la maison et la petite plage, la jetée éboulée et la rangée de maisons croulantes, les rochers et la boue luisante de l’estuaire où la marée pénétrait en assauts écumants, le cours d’eau profond qui séparait cette rive et Milbay familièrement blotti sur la sienne. Des échassiers pataugeant dans la boue lançaient des appels dédespérés et un guillemot aux ailes neigeuses descendait du ciel en poussant un cri rauque, tel un contremaître apostrophant ses ouvriers. Tout ce vaste panorama fourmillait de vie. La maison si vétuste et délabrée fût-elle, était vivante, ainsi que le rivage où des cormorans se tenaient sur de noirs rochers, la colline avec sa crête de velours et ses flancs entaillés, et le pré verdoyant, et les hêtres étincelants, et même les vieux bureaux et dortoirs du camp d’aviation. Quant à moi, le monde me faisait don d’un nouveau lien avec lui. Je vibrais de vie, moi aussi. (p. 185)
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Min avait été une mère pour moi dès la semaine de ma naissance, mais aucune loi n'oblige à comprendre sa mère , et encore moins une tante qui a pris le relais à la mort de sa sœur.
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Était-ce le destin de la femme moderne que de se retourner contre son corps ?
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