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Le Lait paternel tome 1 sur 1
EAN : 9782205203301
128 pages
Dargaud (22/04/2022)
3.3/5   35 notes
Résumé :
Munich, 1975 : discothèques, amours libres, excès de cocaïne et de champagne... Voilà le monde et la vie de Rufus Himmelstoss. Ce coureur de jupons égocentrique vit constamment au-dessus de ses moyens. Cela ne serait grave que pour lui s'il n'avait pas une femme, et un fils, Victor. L'alcool le détruit irrésistiblement, Rufus Himmelstoss glisse hors de la vie jusqu'à devenir sans-abri. Trente ans plus tard, le fils de Rufus, Victor, rencontre à nouveau son père perd... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Ce roman graphique très court d'un auteur allemand, est le premier d'une série qui suivra. Je m'y suis intéressée uniquement parce que c'est un auteur de BD multi primé notamment avec celui-ci, c'est autobiographique et se passe à Munich où j'ai vécu un bon moment.

Le sujet est banal, traitant du père de l'auteur , un représentant en bannes, qui visant une vie au-dessus de ses moyens, négligeant sa famille , devient alcoolique, finit dans la rue, et disparaît à jamais de leur vie à lui et à sa mère. Devenu père à son tour , l'auteur s'intéresse au destin incertain de ce père fantôme, apprenant qu'il était atteint du syndrome de Korsakoff , une maladie qui se manifeste avec des troubles de la mémoire.

Un premier livre qui à vrai dire je n'en ai pas bien saisi la portée, bien que les dessins en noir et blanc et colorés qui différencient les anecdotes du père et du fils qui s'alternent m'ont plue. Sinon l'histoire est plate sans peps, les dialogues vraiment sans intérêt ( est-ce la traduction, mais j'en doute fort vu leur contenu ). D'où ma curiosité, pour quelles raisons ce livre a été primé ???

Un grand merci aux éditions Dargaud et NetGalleyFrance pour l'envoie de ce livre.
#LeLaitpaternel#NetGalleyFrance
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Munich, 1975 : Rufus Himmelstoss, représentant en bannes et stores, mène une vie de bâton de chaise entre boîtes, filles, alcool et drogue, dépensant bien plus que ce qu'il gagne, faisant des dettes partout, sans s'occuper de sa femme et de son fils Victor. Même lieu, 2005 : Victor devenu adulte mène l'enquête sur ce père qu'il n'a presque pas connu et a tendance à reproduire malgré lui certains traits du comportement de son père, délaissant sa femme et son fils Bela. ● Même si les noms ont été modifiés (on se demande pourquoi), le contenu autobiographique est clairement assumé dans la postface, bien que l'auteur semble apparaître parfois sous les traits d'un curieux personnage vert, de façon incompréhensible. ● Cet album ne m'a clairement pas passionné. L'histoire est très linéaire et prévisible. La seule originalité scénaristique est le développement parallèle des histoires du père et du fils à trente ans d'intervalle – avouons que c'est là une originalité toute relative… ● Je ne vois pas l'intérêt de cette tranche de vie qu'on a déjà lu mille fois ailleurs racontée de façon beaucoup plus talentueuse. Je n'ai pas aimé les dessins que j'ai trouvés inaboutis ; j'ai trouvé que les transitions entre les cases étaient brouillonnes. Alors que l'histoire est censée être touchante, rien ne m'a touché là-dedans, je suis resté complètement extérieur à l'histoire. ● Merci à Netgalley et aux éditions Dargaud de m'avoir permis de lire cet album.
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Le lait paternel ? L'amour paternel ?
Toute ressemblance avec les innombrables
clones de Rufus est loin d'être fortuite....
Les pères de carnaval, les nonpapas...
Tel père, tel fils? Comment inverser la vapeur?
Comment réinitialiser, reinventer
une paternité qui est défaillante et toxique?
Appuyer sur "reset"?
Rufus est une caricature de bien de ces pères.
Il est charmeur, bonimenteur, infidèle, dépensier,
alcoolique..absent, fuyant ..Pas là !
Un poids terrible pour sa femme et son fils.
Un jour, sa clef ne rentrera plus
dans la serrure du domicile familial .
Et lui non plus..
La rue est loin d'être un refuge...

Ce récit et son graphisme tatoués
par le vécu de l'auteur s'avèrent très, très touchants
A partager.

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1975: Rufus Himmelstoss, commercial, vit bien au dessus de ses moyens en dépensant son argent dans la drogue, les jeux, l'alcool,… Sa femme, ne supportant plus cette vie, l'expulse de leur domicile. Rufus s'éloigne donc également de son fils et va découvrir la vie dans la rue en devenant S.D.F. .

Uli Oesterle s'est inspiré de la vie de son père et de sa relation avec celui-ci pour écrire ce roman graphique.
Malgré une histoire sans rebondissements tel un long fleuve tranquille, le graphisme et les couleurs, qui nous permettent de saisir immédiatement à quelle époque nous nous situons, permettent de tourner les pages pour découvrir un récit douloureux, bouleversant mais tellement réaliste.
Rufus Himmelstoss pourrait très bien être un homme vivant à notre époque. le sujet abordé est complètement d'actualité et pourrait se dérouler dans de nombreux pays.
J'ai été touché par cette bande dessinée et je n'hésiterai pas à lire la suite.

Merci à #netgalleyfrance et aux éditions Dargaud pour l'acceptation de cette lecture.
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Dans le chapitre d'ouverture du livre 1 du roman graphique le lait paternel, le personnage principal rend visite à son père ...au crématorium. L'heure est plus au questionnement qu'à la tristesse car il garde peu de souvenirs si ce n'est celui d'un père peu présent même lorsqu'il était là :

"Il ne me vient aucune circonstance familiale à laquelle Rufus Himmelstoss ait consacré plus que le temps d'une cigarette".
Ce père a disparu un beau jour de 1975 alors qu'il n'avait que six ans et pendant 30 ans il a vécu cela comme un abandon jusqu'à ce qu'il apprenne ce qui s'est réellement passé
Largement inspiré de sa propre histoire, Uli Oesterlé met en parallèle dans ce livre 1, la vie de son père (difficulté à se couler dans une vie de famille traditionnelle, fort penchant pour l'alcool) et ses propres faiblesses.

Il évoque ces deux temporalités avec deux ambiances graphiques : sépia pour son père en 1975 et violet, noir et gris pour lui en 2005. Il s'interroge au passage sur ce dont on hérite (alcoolisme ) ou pas.

Les relations père-fils compliquées sont au coeur de ce premier tome. Comment être un bon père, se demande le narrateur, quand on n'a pas eu de modèle soi-même.En postface, l'auteur revient sur les conditions de création de ce roman graphique. C'est en devenant lui-même père qu'il a eu envie d'en savoir plus sur celui qu'il n'a considéré pendant bien longtemps que comme son géniteur.
Si le récit est dur et sans concession, le lait paternel est aussi pour moi comme une réconciliation avec ce grand absent qu'a été son père.

Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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critiques presse (3)
BDGest
03 mai 2022
Un propos cru, dur et troublant. L’artiste aura-t-il une épiphanie après cette rencontre posthume ? Le lecteur le découvrira dans le deuxième tome de cette série annoncée en quatre.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
02 mai 2022
On ressort touchés par ce drame, prévu en quatre épisodes, mais aussi admiratifs du travail graphique d’Oesterle. Les planches dégagent une grande force et participent à l’ambiance particulière de la bande dessinée. Le choix des cadrages, les perspectives, tout est pensé avec brio. Dargaud l’a bien compris et n’a pas lésiné sur la qualité d’impression qui en fait un ouvrage aussi beau que sombre.
Lire la critique sur le site : Sceneario
LigneClaire
25 avril 2022
Difficile de parler de bonheur, de rapports joyeux, de sérénité familiale quand on se plonge dans Le Lait paternel. Cette autobiographie partielle de Uli Oesterle n’engendre pas la joie de vivre mais un réel malaise tout en étant bouleversante.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Mon avenir...aussi trouble et troublé qu'un regard à travers une bière blanche non filtrée dont le froment serait tombé au fond du verre...
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Pas un seul instant l’hypothèse d’événements fâcheux ayant contraint mon père à se mettre au vert ne m’a effleuré l’esprit. Jusqu’à ce que j’apprenne, il y a quelques jours, ce qui s’est réellement passé.
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Je suis victime d'un vol.
On m'extorque mon temps. Jour après jour, heure après heure, minute après minute.
Le temps m'est subtilisé presque chaque seconde.
C'est la vie, que veux-tu, dit tout le monde : des évènements inattendus surgissent, c'est tout à fait normal, ça fait partie du tout. À ce qu'il paraît.
Tout ce que je veux, moi, c'est qu'on me laisse tranquille vingt-quatre heures par jour. C'est trop demander ?
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J'utilise les relents d'écurie qui montent de la rue comme un bouclier invisible....je suis une claque olfactive
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Video de Uli Oesterle (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Uli Oesterle
Dans le 171e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Whisky san, que l’on doit au scénario conjoint de Fabien Rodhain et Didier Alcante ainsi qu’au dessin d’Alicia Grande et qui est édité chez Grand angle. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie de l’album L’honorable partie de campagne que l’on doit au scénario de Jean-David Morvan qui adapte l’ouvrage de Thomas Raucat, mis en dessin par Roberto Melis et édité chez Sarbacane - La sortie de l’album Jusqu’ici tout va bien, adaptation d’un roman de Gary D. Schmidt par Nicolas Pitz et que publient les éditions Re de Sèvres - La sortie de Sous la surface, le deuxième tome de la série Le lait paternel que nous devons à Uli Oesterle et aux éditions Dargaud - La sortie de l’album Les 100 derniers jours d’Hitler, adaptation d’un ouvrage de Jean Lopez par Jean-Pierre Pécau au scénario, le duo Senad Mavric et Filip Andronik au dessin et c’est édité chez Delcourt - La sortie du premier album sur deux de Quand la nuit tombe, un titre baptisé Lisou que l’on doit au scénario de Marion Achard, au dessin de Toni Galmès et c’est édité chez Delcourt - La réédition en couleurs de l’album Orignal que l’on doit à Max de Radiguès et qui est sorti chez Casterman
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