A Silent Voice, tome 7

Une oeuvre qui m'a profondément touchée tant les thèmes abordés sont fort : les brimades, le rejet, le regret, la dépression, la rédemption... Shoko Nishiya qui est sourde depuis sa naissance entre à l'école et fait l'objet de brimades suite à son handicap. Shoya devient malgré lui l'instigateur de ces attaques et deviendra à son tour le bouc émissaire de ces camarades. Des années plus tard, celui-ci est toujours marqué par ce qu'il s'est passé et pense à se suicider... jusqu'à ce qu'il rencontre la route de Shoko.
J'ai été agréablement surprise de découvrir des personnages secondaires ayant une personnalité bien à eux, qu'on aime voir et lire leurs nombreuses disputes. Ces personnages amènent beaucoup de joie dans ce manga. La série entière à été riche d'émotions, le combat de Shoya pour communiquer avec Shoko, tenter de se faire pardonner et se faire accepter nous le rend tellement attachant.
Concernant ce dernier tome, de nombreuses questions se posent, qui peuvent faire écho à des questions que beaucoup se posent. J'ai néanmoins ressenti une certaine frustration lors de la fin de ma lecture, ce tome n'est définitivement pas à la hauteur des autres même si l'émotion est présente . Un dernier tome aurait été parfait.
Je conseille néanmoins fortement la lecture de ce manga !

C'est le dernier tome de la saga. Je le redoutais et en même temps, j'avais hâte de le lire.
Shoya s'est réveillé du coma dans lequel il était plongé et la première chose qu'il fait, c'est débrancher les tuyaux qui le maintenaient en vie pour aller retrouver Shoko qu'il a vue en rêve sur leur pont.
Bon, on sait que c'est prémonitoire puisqu'elle s'y est rendue à la fin du tome 6.
Les deux jeunes gens mettent les choses à plat quant à leur envie de mourir puis tout rentre dans l'ordre… Shoya a su trouver les mots justes et Shoko est bien décidée à avancer dans la vie et à réaliser son rêve.
D'ailleurs, malgré les critiques sévères du critique Hagatani lors de la projection publique du film de Tomohiro, chacun fait son maximum pour réaliser son rêve.

Et ça fait du bien de tous les voir avancer, s'accepter avec leurs qualités mais aussi leurs défauts… ça se termine sur une note positive.
Et j'ai autant apprécié ça que le fait que ça ne tombe pas dans le pathos. Les personnages continuent à être eux-mêmes, ils ne se transforment pas en nounours tous gentils et pleins de bons sentiments. Ils se côtoient, évoluent ensemble, se chamaillent pour des conneries.
Bref, ils restent humains… ils ont juste admis dans leur tribu un membre différent et cela leur a apporté beaucoup. D'ailleurs je dis un, mais il y en a nettement plus. Tomohiro est également rejeté par les autres…au même titre que Shoya au final.

Les dessins sont toujours aussi beaux… peut-être même plus, on voit que certaines planches sont travaillées à souhait… et me plaisent au point que je m'y attarde, plusieurs minutes parfois, avec plaisir.
Quant à la conclusion de cette saga, elle m'a faite grincer des dents : c'est une fin ouverte et je déteste ça.

J'ai adoré ce septième et dernier tome où certains passages m'ont émue aux larmes (oui, entre autre le film et surtout les retrouvailles). Je trouve que c'est un bon final avec une petite leçon de morale sous-jacente, comme ça, chacun peut l'interpréter à sa manière.
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Une chouette série qui se termine avec ce tome 7. Cependant, des questions restent en suspend, certains comportements ne sont pas compréhensibles... Dans celui-ci, j'ai trouvé peu crédible le début où dans la seconde où Shoya sort du coma, il est déjà debout et sort pour aller à la recherche de Shoko. Belles évolutions des relations de Shoya avec son entourage.

Un manga qui ne paie pas de mine mais au message fort, très fort, de même que son traitement et son déroulement ; pas de super pouvoir ni de surenchère, simplement, une réalité auquelle on peut nous aussi être confronté et où on se trouve bien souvent désemparé, ne sachant pas comment réagir, ce qui est la pire des réactions :)

Ce septième et dernier volume est à la hauteur des six précédents. A Silent Voice est un très chouette manga à propos du handicap et du harcèlement, ici scolaire, que peuvent subir les personnes en situation de handicap. C'est intelligent et intéressant. Je conseille.

ayant une grande envie de commencer (et finir) rapidement un manga, je me suis tournée vers a silent voice, un manga dont j'avais entendu beaucoup de bien et qui me tentait pas mal.
J'ai adhéré tout de suite à l'histoire de ce manga, bien que l'histoire commence de manière pour le moins brutale : le tome 1 est entièrement consacré au passé, quand Shoya, le personnage principal, persécutait en primaire Shoko, une fille de sa classe malentendante et pratiquement muette. J'ai déjà eu l'occasion de découvrir des livres sur le sujet du harcèlement scolaire, oui. Mais toujours du point de vue des victimes, jamais des "bourreaux". C'est pour ça que j'ai aimé ce manga : parce qu'il me faisait voir les choses sous un angle nouveau, et qu'il m'a touchée.
On découvre peu à peu à quel point la culpabilité de Shoya l'étouffe, on prend conscience que du côté des persécuteurs repentis rien n'est facile. du tout. Shoya n'est pas le seul à revenir sur son passé, et on découvre une multitude de points de vue qui parfois nous touche, parfois nous donnent un sentiment d'incompréhension. A la fin, je me suis rendue compte que Yoshitoki Oima avait traité son sujet en profondeur, s'intéressant à tous les aspects existant.
Je me suis vraiment attachée à Shoko et à toute sa bande qui se constitue au fur et à mesure de l'histoire : a silent voice traite d'un sujet dur et, par le même coup, parle aussi de l'amitié. J'ai aimé ce manga de bout en bout, un manga tranquille mais toujours intéressant, surtout pour son côté psychologie.
J'ai lu dans certains avis que les dessins les avaient dérangés. Personnellement ça n'a pas du tout été le cas, j'ai au contraire trouvé que les personnages étaient bien mignons. Ah, l'autre chose pour laquelle ce manga est une belle découverte : la langue des signes ! Ces quelques mangas donnent vraiment envie d'apprendre ce langage à part entière.
Pour moi ce manga est donc une réussite ! L'histoire n'est pas compliquée et remplie de rebondissements à gogo, mais c'est une histoire qui frappe et nous fait ressentir des choses. Et qui nous fait bien réfléchir aussi. La mangaka exploite à merveille tout le potentiel de ce sujet et pour moi a silent voice est un manga à la fois moderne et à découvrir, c'est une jolie surprise.
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J'ai entendu beaucoup de bien sur ce manga alors quand j'ai eu l'occasion de lire la série, je n'ai pas hésité ! 

On fait la connaissance de Shoya élève en classe de CM2. C'est un garçon intrépide qui cherche à tromper l'ennui. Chaque jour il s'invente de nouveaux défis pour pousser toujours plus loin ses limites.

Un jour une nouvelle élève arrive en classe, Shoko, elle explique à ses camarade qu'elle est malentendante.Peu à peu,elle se mettra toute la classe à dos, mais malgré tout elle gardera le sourire. Ce n'est pas de sa faute si l'école n'est pas adaptée à son handicap. On ne peut pas dire que les enseignants et ses camarades lui facilitent la vie. 

Shoya est l'un de ses bourreaux, le principal même mais il ne se rend pas compte qu'il va trop loin.Jusqu'au jour ou la mère de Shoko, va se plaindre à l'école. Les rôles s'inversent alors, Shoya devient le soufre douleur de la classe. 

Finalement, Shoya a fait vivre un véritable enfer à Shoko. Un comportement qu'il regrettera par la suite. Bien des années après, il prend conscience de sa solitude et se rend compte que c'est de sa faute, son comportement l'a exclu du reste du groupe. Il prend alors une décision terrible, mais une rencontre va tout faire basculer. 

Cette rencontre ce n'est autre que Shoko, contre tout attente elle ne lui en veut pas. Shoya commence alors a se rapprocher de la jeune fille et de sa famille. Il aura aussi l'occasion de rencontrer ses anciens camarades de classes. Il n'est finalement pas le seul à se reprocher son comportement passé.

J'ai particulièrement aimé l'évolution des personnages au fil des tomes. Mais c'est surtout le personnage de Shoya qui évolue, il devient quelqu'un d'altruisme alors même qu'il martyrisait Shoko enfant. Puis  le final est stupéfiant, je ne m’attendait pas a ça de la part de Shoko. Elle à toujours été gentille avec tous le monde, mais elle cachait sont mal être derrière un sourire de façade.

En bref, c'est un énorme coup de cœur que je recommande sans réserve.
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Ainsi s'achève une jolie histoire, pleine de joies et d'amertumes, de rires et de larmes, qui a laissé transparaître le talent de son auteur comme un très bon raconteur.
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