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3,53

sur 412 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Sage-femme se dit en islandais ljósmóđir, "mère de lumière", celle qui accompagne l'enfant des ténèbres vers la lumière. C'est aussi la première personne que l'enfant voit et qui l'accueille.
Ce roman contemplatif et initiatique présente Dómhildur, dit Dýja, sage-femme comme l'était sa grand-tante dont elle a hérité le nom, l'appartement et les écrits. À travers ses souvenirs et ses traces, Dýja sort des ténèbres et pénètre dans la lumière comme un bébé naissant. Petit à petit, elle apprend à lâcher le passé et prend possession du présent, les réflexions et pensées de sa grand-tante, obscures et décousues, deviennent claires et siennes.
Nous sommes tous en quête de cette lumière, remonter à la source nous permet de comprendre ce qu'elle est. Elle est liée à la vie, au premier instant, à notre premier souffle, à la sortie du ventre maternel et de la grotte originelle.
C'est un grand moment de lecture ou d'accouchement spirituel que nous offre Auđur Ava Ólafsdóttir, une profonde réflexion poétique et sensible sur le sens de la vie, sur notre place dans ce monde bien sombre.
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Bien au chaud un jour de neige, j'ai lu "La vérité sur la lumière". L'autrice m'a embarquée dans son histoire. J'ai été touchée par sa façon de raconter., de présenter les personnages, leurs relations. Les petits dialogues du quotidien entre tous les protagonistes sont simples, mais aussi puissants pour évoquer leurs relations.
Je me suis promenée dans l'appartement de la tante Fifa comme si j'y étais , c'est visuel, olfactif, tactile...
C'est un livre sur les souvenirs, les relations, la transmission.
Ce qui m'a plu, c'est l'ambiance générale. Il n'y a pas vraiment d'intrigue, juste des situations du quotidien à travers lesquelles l'autrice nous donne à penser et ressentir la place des humains dans l'univers. C'est très doux et très fin.
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Cela commence par un accouchement à midi , le soleil se lève dans la nuit polaire . La mère a un demi-kiwi tatoué sur le ventre….On accouche beaucoup dans ce livre surprenant ,normal la narratrice est sage -femme (1922 bébés au compteur) , « ljosmodir » en Islandais , « mère de la lumière » .Il y a beaucoup de lumière dans ce livre , si rare et précieuse quand la nuit saisit le pays . On lit les mémoires d'une grand-tante disparue et autodidacte, on rénove un appartement, on rencontre un australien qui vient « ruminer » en Islande , on attend la tempête du siècle. Par petites touches , par des notations banales en apparence la romancière nous entraîne dans une réflexion sur la vie humaine, le mystère de son début ,le mystère de sa fin , sur notre avenir . Un livre lumineux et doux qui fait du bien quand tant d'ombres s'amassent.
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En Islande, le mot élu le plus beau par la population l'année 2013 a été « ljósmóðir », sage-femme, et littéralement « Mère de la lumière » (de ljós, lumière et móðir, mère). L'être humain croît en effet dans les ténèbres, et l'accouchement est le voyage qui conduit des ténèbres jusqu'à la lumière.

Dans ce roman aux tous petits chapitres, à chaque fois introduits par un mot, une idée ou une phrase, nous accompagnons Dómhildur, dite Dýja, sage-femme, tout comme plusieurs générations de femmes de sa famille qui l'ont précédée.

Au fil de ce mois de décembre islandais au cours duquel une tempête se prépare, tempête que sa soeur, météorologue, annonce exceptionnelle, Dýja nous livre ses pensées ainsi que celles de sa grand-tante, également sage-femme, dont elle a hérité l'appartement et les textes et manuscrits qui s'y trouvent. Ce que Dýja exprime est un peu désordonné, comme si, tout comme son aïeule, comme elle le décrit, elle couchait sur papier ses pensées comme elles lui venaient, sans forcément qu'elles forment une suite logique. Et pourtant, l'ensemble forme un tout cohérent qui nous donne à réfléchir.

Ce voyage poétique, ce livre tout au long duquel nous sommes bercés par les mots et les pensées de ces deux femmes, par l'intermédiaire de la plus jeune, est une ode à la lumière. Lumière de la naissance, lumière absente de l'hiver islandais, lumière au départ défaillante dans l'appartement de Dýja…

C'est également une réflexion sur l'homme, hébergé par cette Terre, et à ses faiblesses, sa fragilité et sa dépendance à la nature, ce que le titre islandais, Dýralíf, qui signifie « Vie animale », remet à l'avant-plan.

Un moment suspendu, hors du temps, durant lequel nous sommes remis à notre vraie place.

Lien : https://livreslune.blogspot...
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En 2013, les Islandais ont élu le plus beau mot de leur langue : « Ljósmódir » qui signifie en français « sage-femme ». Il est l'union de deux mots, « módir », la mère » et « ljós », la lumière, littéralement « mère de la lumière ». Un magnifique mot pour rendre hommage à celles et ceux qui donnent la vie.

Dans son dernier roman, Audur Ava ÓLAFSDÓTTIR nous conte l'histoire de femmes, sage-femme depuis quatre générations. Dans une famille, où ses parents s'occupent de la dernière étape de la vie dans leur entreprise de pompes funèbres et où sa soeur, météorologue, surveille les tempêtes, Dýja, a choisi d'être mère de la lumière comme son arrière-grand-mère et sa grand-tante avant elle.

L'histoire se passe en Islande, quelques jours avant Noël, période de l'année où la lumière est peu présente, le soleil se levant en fin de matinée et disparaissant dès le milieu de l'après-midi. Alors qu'une tempête se prépare en cette période de fête, Dýja, qui vit dans l'appartement de sa grand-tante, Fifa, depuis sa disparition, se décide à ranger l'appartement, à faire du tri et à lui donner un coup de neuf.

Dýja se plonge ainsi dans les souvenirs et objets de sa grand-tante. A travers les objets lui ayant appartenu, ses écrits : lettres et manuscrits ; ainsi que ses tricots et canevas fait-main, elle nous conte l'histoire et la vie de cette grand-tante exceptionnelle. Une femme avant-garde et en avance sur son siècle. Une femme qui a donné la vie à plus de 5000 bébés. Une femme qui a protégé la nature. Une femme qui toute sa vie, a cherché à comprendre la lumière et a laissé plus de 700 pages de notes de recherches et d'analyse sur l'origine de la lumière.

Un magnifique roman, poétique et onirique, qui parle de la lumière, de la vie, de la nature et de la terre.

Une histoire sur la lumière et les mystères de la vie avec la part du hasard qui nous conduit à emprunter des chemins divers au gré des rencontres et des événements.

Une jolie découverte, tout en finesse, douceur et poésie, pour cette nouvelle année.

Lien : https://www.quandleslivresno..
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Dyya est sage-femme, "mère de la lumière". Elle est issue d'une lignée de sage-femmes quand ses parents dirigent des pompes funèbres et que sa soeur météorologue commente l'arrivée des tempêtes. La vie, résumée en une famille : la naissance, les tempêtes et la mort.

Diyya livre ses éblouissements, puisque "Il n'y a pas grand chose sous le soleil qui puisse surpendre une femme ayant une si longue expérience du métier. Si ce n'est l'être humain lui-même." En effet, si les petits arrivent démunis dans cette nouvelle aube, les parents sont quelquefois tout aussi surpris, innocents face à cet être qu'ils doivent mener vers le meilleur. certaines sages-femmes elles-mêmes se créent des angoisses, redoutant de ne pas être à la hauteur de leur mission. Mais Diyya et son expérience rassure les uns et les autres, avec humanisme et tendresse. Elle est comme guidée par son héritage, et par sa grand-tante disparue, elle-même sage femme.

C'est d'ailleurs en rangeant les cartons de sa grand-tante, que Diyya découvre une oeuvre dans laquelle il est question de lumière et de nature.

Et cette lumière resplendit tout au long de ce roman tellement atypique, si beau. La beauté se découvre peu à peu, au détour d'une phrase, d'une fulgurance, d'un mot qui résonne soudain plus fort qu'un autre dans notre âme de lecteur.

Ces pages profondément humanistes et touchantes mettent au monde délicatement une nouvelle façon de regarder le monde !
Lien : http://www.lecturissime.com/..
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Après avoir lu la 4e de couverture, vous vous attendez à trouver le récit de vies de plusieurs sages femmes... sachez qu'il n'en est rien.
Pour son 7e roman, Mme Ólafsdóttir aborde différents thèmes : la vie, la mort, l'écologie..
C'est un livre plein de poésie et de délicatesse. Il nous renvoie sur bons nombre d'incertitudes.
"La vérité sur la lumière" m'a fait penser à "Train de nuit pour Lisbonne" de Mr Mercier.

J'ai apprécié.

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Quel texte magnifique et empli de poésie ! Quelle ode à l'humanité et à la nature ! Quelle douceur dans la plume !

J'ai adoré ma lecture. Oui le texte semble décousu et les paragraphes s'enchaînent comme dans les manuscrits de tante Fifa mais cela donne une vraie force au récit, un vrai style au roman.

On se plonge juste dans le murmure des mots, dans la rondeur des phrases, dans les belles descriptions, dans les relations familiales, dans les anecdotes et dans les réflexions.

Les éléments s'enchaînent doucement, incitant à prendre le temps et à se concentrer sur le superflu qui est finalement la partie essentielle de l'histoire.
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Issue d'une lignée de sages-femmes, Dýja est à son tour « mère de la lumière ». Ses parents dirigent des pompes funèbres, sa soeur est météorologue : naître, mourir, et au milieu quelques tempêtes.

Alors qu'un ouragan menace, Dýja aide à mettre au monde son 1922e bébé. Elle apprivoise l'appartement hérité de sa grand-tante, avec ses meubles vintage, ses ampoules qui clignotent et un carton à bananes rempli de manuscrits. Car tante Fífa a poursuivi l'oeuvre de l'arrière-grand-mère, insérant les récits de ces femmes qui parcouraient la lande dans le blizzard à ses propres réflexions aussi fantasques que visionnaires sur la planète, la vie – et la lumière.

Sous les combles, un touriste australien semble venu des antipodes simplement pour faire le point. Décidément, l'être humain est l'animal le plus vulnérable de la Terre, le fil ténu qui relie à la vie aussi fragile qu'une aurore boréale. Ed Zulma

J'aime l'écriture. J'aime l'ambiance. Audur Ava Olafsdottir comme à son habitude nous emmène au de-là des mots. En partant du métier extraordinaire de sage-femme, elle nous invite à réfléchir sur le sens que nous donnons à notre vie. je recommande vivement ce roman.

Claudia
Lien : https://educpop.fr/2022/01/2..
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J'aime vraiment beaucoup cette autrice 😍 Et je me suis donc plongée avec délices dans son dernier roman.
On y retrouve comme dans chacun de ses livres de beaux portraits de femmes, de la douceur et de la mélancolie, de la poésie, de la simplicité et une nature islandaise très présente (pour mon plus grand bonheur 😊).
De jolies réflexions sur la vie, l'humain, et sur la lumière, et c'était une belle idée ! ✨✨✨
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