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3,53

sur 407 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Une ballade en Islande, Audur Ava Olafsdottir me raconte le destin d'une lignée de sages-femmes "mères de la lumière"
La vérité sur la lumière
Je retrouve avec plaisir son écriture poétique.
Dans son univers si singulier et imprévisible :
Un arrêt sur image : l'image de la vie
Suspendre le temps, un instant et regarder la vie tant qu'y en a
Le mystère de la vie, la fragilité de l'existence
Un vaste questionnement existentiel,
Une réflexion par petites touches sur la fragilité humaine
Des nuances, le clair-obscur, une aurore boréale dans un ciel noir et froid d'hiver...
Ce récit est un tableau impressionniste !

Dyja, est la quatrième génération de "mères de la lumière".
Ses parents ont une entreprise de pompes funèbres et sa soeur météorologue :
Naître et mourir au milieu de quelques tempêtes !
De sa grand-tante, elle hérite d'un appartement encombré de meubles, de divers objets, de souvenirs et de manuscrits inachevés jamais publiés.
Ses souvenirs vont l'accompagner, lui parler. Il est souvent question de coïncidences et de certitudes incertaines ...
Les écrits contradictoires, les remarques personnelles philosophiques, les évocations poétiques de sa grand-tante qui dédaigne la cohésion logique " Elle se fiche royalement des enchaînements et des transitions".
C'est un bric à brac, un vide mémoire en vrac !

Possible que l'on trouve ce roman perturbant
Possible que ce récit nous paraisse décousu
Possible que l'on cherche le fil conducteur ...
Et pourtant il existe trois fils entremêlés, les trois H :
Humanité, Humour, Humilité.
J'ai suivi ces fils ....Puisque tout est lié !
Le grand foutoir de la vie ... avant la mort !
............................
La vie
À peine est-elle éclose
On dirait une rose
Mais ce n'est qu'un dahlia
La vie
Moi je la revendique
Pour le moindre moustique
Pour la bête de somme
La vie
C'est la fleur sans fusil
C'est la Terre sans patrie
C'est le berceau des hommes
La vie
...Henri Tachan...........................





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Une merveille de poésie, de beauté et de vérité sur nos existences et ce qui nous entoure !
Audur Ava Olafsdottir réussit à aborder une multitude d'incertitude concernant la vie, la naissance, la mort, l'écologie, la nature et nos faiblesses, ce qui pourrait devenir déprimant ,mais le texte est lumineux et universel.
La forme en fait aussi un ovni, la narratrice nous livre ses pensées sur la nature humaine en nous racontant son quotidien de sage-femme et l'impact de ses ancêtres sur elle, ce qui l'amène à évoquer ces nombreux sujets sans que le texte soit décousu ou nous paraisse morcelé.
Un vrai bonbon qui donne envie d'offrir des livres et de lire des livres et de la poésie aux autres pour les apaiser !
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« Serait-ce un empire, cette lueur au déclin, ou une luciole ? » Si cette citation de Borges vous semble incompréhensible, il est probable que « La vérité sur la lumière » ne vous emballera pas.
Encore que…
Cette phrase qui est citée dans ce livre, je serais bien infoutu de l'expliquer et pourtant je la tourne 7 fois dans ma bouche et la trouve aussi belle qu'énigmatique. le syndrome « La terre est bleue comme une orange » a encore frappé.
Troisième rencontre avec A.A Òlafsdòttir… La plus étonnante… Indéniablement, la plus marquante.
L'héroïne de ce roman inclassable est une sage-femme qui s'interroge sur son métier et plus généralement sur sa vie. Une vie à replacer dans le contexte d'une transmission indirecte, celle de l'art de mettre au monde. Une vie dans un lieu singulier, également, celui des confins du grand froid où le jour et la nuit, les ténèbres et la lumière revêtent des caractéristiques et des symboliques qui, pour tous ceux qui ne sont pas familiers des hautes latitudes, exacerbent les réflexions existentielles. Il semble alors que nous soyons aux antipodes de ces zones boréales à l'instar de ce touriste australien protagoniste discret et pourtant témoin essentiel du livre. La narration est faussement confuse. Progressivement, les digressions de la narratrice qui découvrent les écrits de sa tante convergent vers une conclusion pleine d'espoir. Avant cela, le lecteur aura appris à écouter cette femme-sagesse comme il arrive qu'on le fasse avec un(e) ami(e). Dès lors, il sera pardonné des envolées lyriques, des introspections envahissantes, des propos futiles. L'amitié se nourrit de moments d'une indispensable inutilité. « Tous ces petits moments de notre existence qu'on met dans des sacs plastiques et puis qu'on balance… » Cette citation-là, j'en abuse mais je crois la comprendre… Il y a du Souchon chez Òlafsdòttir, cette gentillesse qui masque des fêlures, du velours et du cuir… En refermant ce livre, le lecteur ne quitte pas une héroïne mais une proche, peut-être une voisine, peut-être une amie, peut-être « celle qu'on voit apparaître une seconde à sa fenêtre »… Ce livre est un petit miracle. Nous plonger dans un monde lointain et, où les gens, pourtant, nous ressemblent tellement avec leurs doutes, leurs joies, leurs certitudes, leurs craintes et leurs espoirs. Si, ça, ce n'est pas de l'Humanisme avec une grande bombe H majuscule !
Sans doute, fallait-il la canicule qui contraint à se terrer tandis qu'en Islande on doit s'exposer et profiter du soleil, pour rendre cette lecture encore plus marquante.
Il est un autre facteur qui m'a interloqué. Il est question dans cet ouvrage du hasard et des coïncidences. « Mon voisin du dessus un certain Blaise Pascal » est d'ailleurs dûment convoqué. Il se trouve que juste de plonger dans ces pages islandaises, j'avais apprécié cet article du monde : https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2023/08/18/le-regard-de-trois-generations-de-sages-femmes-sur-un-metier-ou-on-accueille-toutes-les-emotions-de-la-personne_6185765_4497916.html.
Etonnant, non ? Ce serait presque un coup à vous faire tomber votre panoplie de cartésien, de laïcard, de mécréant, quoi !!!
Et, si, après lecture, vous êtes déçus, vous mettrez ça sur le compte du coup de chaud et me trouverez des circonstances atténuantes…
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Enfin, je l'ai lu ce dernier roman de Auður Ava Ólafsdóttir... Jusqu'à présent tous ses romans m'ont éblouie . Et bien celui-ci s'il est différent, je crois, dans sa structure peut-être a continué à m'emmener dans une réjouissante vision de la vie, à la fois, les pieds sur terre, et la tête tournée vers le ciel, avec cette histoire vraiment belle, de la jeune Diya , issue d'une lignée de "Mères de la lumière" ( des sages-femmes) qui vit dans l'appartement de feu sa tante Fifa , et avec laquelle on pense, vit, découvre, réfléchit et fait des liens. C'est toute la grâce et la puissance de cette autrice de mêler du quotidien et du complexe à dire vrai qui me séduit toujours, une poésie philosophique, sur l'essentiel. Diya va continuer d'affronter la vie, les ouragans, de parler avec sa soeur météorologue au téléphone, d'aider des femmes à accoucher, de découvrir et trier les écrits de sa tante Fifa, et c'est nous qui profitons de ces rencontres entre mortes et vivantes , entre passé et présente et les réflexions si intuitives et parfois étranges mais ô combien savoureuses de Fifa.
Tout est un délice, parfois une parenthèse lumineuse de poésie et on sourit et on s'arrête de lire, pour mieux respirer, et puis on continue ce roman exceptionnel, qui nous donne encore plus de saveur, à vivre, à créer , à mieux rendre beau ce Monde.

L'écriture dans la traduction est fluide, claire et limpide, il y a une vision particulière de la vie, dans chacun des romans de Auður Ava Ólafsdóttir.

Cette écrivaine est tout simplement indispensable.

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Titre islandais « dÿralif », « vie animale » dit le traducteur gogol !
Pas grand chose à voir !
Pour nous éclairer, le prologue du livre nous parle du mot choisi par les islandais comme étant le plus beau de leur langue : « Ijósmódir » qui signifie sage-femme et littéralement « mère de la lumière ».
Il est certain que la (ou le) sage-femme aide la femme à trouver la délivrance et au nouveau-né la lumière.
Deux parties distinctes :
Mère de la lumière … la sage-femme … aujourd'hui, hier et avant hier … son rôle et sa volonté de faire ce métier.
Zoologie pour débutant … vie animale, hasard et coïncidences et vérité sur la lumière … Trois embryons de livres pour réfléchir sur notre rôle sur terre.
Une recherche sur l'histoire des mots par exemple, Brouillard avec 8 qualificatifs et Neige avec 26.
Une réflexion sur ce qu'est la lumière dans un pays où … à Reykjavik le 21 juin 02:54 lever 24:04 coucher du soleil … à Akureyri le 21 juin 01:25 lever 01:03 coucher.
Un texte qui nous parle de la vie quotidienne d'une femme comme une autre dans l'Islande d'aujourd'hui et de l'héritage de ses ancêtres, ce qu'on en fait, ce qu'on voudrait en faire.
Une écriture ciselée qui parfois se transforme en poème …
« On dit que l'homme ne se remet jamais d'être né. Que l'expérience la plus difficile de la vie, c'est de venir au monde. Et que le plus difficile ensuite, c'est de s'habituer à la lumière. »
Une belle réussite … une lecture plaisir !
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Voici encore aujourd'hui, un roman très poétique, que j'ai trouvé drôle et empreint de philosophie, qui nous questionne sur le sens de la vie.
Dyja est sage-femme comme l'ont été plusieurs femmes de sa famille depuis des générations. Elle est à son tour considérée comme "mère de la lumière" puisque c'est ainsi que sont nommées les sages-femmes en Islande.
Ses parents par contre, sont à l'opposé de la vie, puisqu'ils s'occupent tous deux d'une entreprise de pompes funèbres, et sa soeur qu'elle adore, est devenue météorologue afin de mieux prévoir les diverses catastrophes qui pourraient venir anéantir la famille, et donner raison à leur mère, toujours inquiète de leur sort, ce qui est bien compréhensible vu son métier.
L'ouragan qui menace la région, n'empêche en rien Dyja de mettre au monde son 1922e bébé et de partager des instants magiques, très forts avec les heureux parents, des parents qui parfois des années après se souviennent encore d'elle et lui manifestent toute leur reconnaissance.
Tandis qu'elle s'emploie à faciliter ces premiers instants si importants pour les familles, et que la tempête fait rage au-dehors, Dyja vit dans l'appartement de sa grand-tante (Tante Fifa, elle-même sage-femme) dont elle a hérité. Elle s'y sent bien malgré la déco vintage et les ampoules qui grésillent, l'installation électrique étant à revoir.
A l'étage, un étrange touriste australien est venu s'installer sans d'autre but que de faire le point sur sa vie.
Un jour, Dyja découvre dans un placard un carton d'emballage empli de manuscrits et de lettres. Il y a là le journal intime de son arrière-grand-mère qui était sage-femme, la correspondance qu'elle entretenait avec d'autres personnes, le récit de ses "voyages" à pied pour exercer son métier quel que soit le temps, et les écrits de Tante Fifa. Elle découvre alors que sa grand-tante a repris le journal manuscrit de l'arrière-grand-mère pour tenter de le retranscrire tout en y ajoutant ses propres réflexions et digressions.
Les lettres et les écrits de l'arrière grand-mère, femme libre et attentive à la cause féminine, sont très émouvantes pour Dyja quand elle les découvre. Elle n'en connaissait pas l'existence. Les propos qu'elle y tient, sont réellement d'avant-garde à tous points de vue. A cela se rajoute les nombreuses digressions sur la vie et la raison d'exister et le résultat des nombreuses recherches personnelles de Tante Fifa, entre autres sujets sur la lumière (comme le lecteur le sait, la lumière vient à manquer une bonne partie de l'année aux habitants de l'Islande), mais aussi sur l'évolution de la société, les hommes et la planète.
Dyja va s'y perdre un peu, le lecteur aussi...car l'auteur nous les livre dans le désordre tel que Dyja en prend connaissance en les lisant, mais c'est nécessaire d'en passer par là car la jeune femme a besoin de revivre ce passé, de mieux comprendre cet héritage qui est le sien, pour s'en libérer et pouvoir enfin affronter sa propre vie.

Voici un roman d'une grande sagesse qui nous parle d'engagement et d'empathie pour la condition des femmes depuis des générations.
Le ton employé par l'auteur est particulier et je l'ai retrouvé avec plaisir. En effet, même quand elle aborde des sujets graves, ce qu'elle fait dans chacun de ses romans, elle sait y mettre de la poésie, de la légèreté et beaucoup de sensibilité, avec une pointe d'humour et d'autodérision et beaucoup de finesse...surtout dans l'analyse psychologique des êtres humains et de leurs contradictions.
Le roman nous montre à quel point l'être humain est vulnérable et à quel point la vie est fragile et donc à préserver le plus possible, mais aussi il nous invite à en profiter tant qu'elle est là et que l'espoir est là.
Il nous parle aussi de solitude et de l'importance du passé et de nos ancêtres pour se construire, mieux se connaître et trouver un sens à sa vie.
Enfin, il nous livre des réflexions très intéressantes sur la lumière car nous venons de l'obscurité (avant la naissance) pour aller toute notre vie vers la lumière, et il nous faudra beaucoup de courage pour affronter notre quotidien, les échecs et les bonheurs, les doutes et les aléas de l'existence.
Si vous aimez l'action, passez votre chemin car ce roman est encore une fois plutôt contemplatif et il demande de prendre le temps de s'imprégner de l'ambiance toute douce et paisible.
Il m'a cependant manqué un petit quelque chose pour l'aimer autant que les autres romans de l'auteur, peut-être tout simplement parce que j'ai mis plus de temps à trouver un fil directeur à cette histoire.
Lien : https://www.bulledemanou.com..
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Encore un livre d'une grande beauté, écrit par la talentueuse Audur Ava Olafsdottir.
Si je n'ai pas été aussi transportée par cette histoire que par "Miss Islande" ou encore "Rosa candida", je reste incroyablement admirative de cette plume si belle et poétique.

"La vérité sur la lumière" un titre énigmatique lorsque l'on début le roman et qui prend tout son sens lorsqu'on le referme, est le début de toute la beauté que renferme ce texte. Des réflexions qui nous touche, des recherches sur la lumière et la vie magnifique et des personnages tout à fait normaux, des hommes et femmes comme on peut en croiser tous les jours.

Ce n'est pas mon préféré, mais un moment avec la plume et l'imagination de cette auteure suffit à passer un moment d'une beauté incroyable, que l'on ne trouve nulle part ailleurs.
Commenter  J’apprécie          110
Encore une très belle oeuvre d'Audur Ava Olafsdottir, sur le métier de sage-femme, sur cette profession qui permet la vie. Une sage femme, c'est la première personne qui tiendra en main les enfants qu'elle accompagne, le soutien privilégié des femmes durant ce moment si particulier et intime. Ce miracle que l'autrice n'a pas besoin de magnifié par sa poésie habituelle.
Il est vrai que cette poésie que l'on attend est moins présente, ce qui désarçonne quand on a connait les oeuvres précédents de l'autrice.
j'ai adoré constaté que sans cela, la plume d'Audur Ava Olafsdottir reste belle.
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Dernier livre d'Audur Ava Olafsdottir , "La vérité sur la lumière" ne fait que confirmer l'étendue de sa poésie , chaque chapitre ,nombreux , nous offre un espace dans lequel des vies éclosent tandis que des existences émane la lumière, un rayonnement singulier.
C'est au gré des frémissements de la pensée , des soubresauts de l'esprit que nait un séisme de questions sur notre propre condition. Nous sommes des chalutiers voguant sur une mer d'ignorance désireux de pêcher l'essentiel , soi , les autres , l'Homme.
On provient de l'obscurité pour naitre dans la lumière ,on évolue ballottés et suspendus aux hasards , aux coïncidences qui régissent des existences, on cohabite avec l'étrangeté de la beauté de toute chose , on se surprend à ressentir et à toucher du doigt notre vulnérabilité ; à la fenêtre du crépuscule de sa vie nous considérons-nous toujours comme un étranger ou comme un voyageur de passage qui aura trouvé l'importance de la lumière : aimer.
Au delà d'un portrait de femmes , ce livre est un hymne à la vie , aux incertitudes qui ne s'autorisent aucune vérité .Tout au long de cette lecture , on prend de la distance avec soi , on replonge à l'aube de notre vie qui fait de nous les êtres les plus fragiles au monde et que nous resterons au travers de nos failles , nos souffrances , nos révolutions et nos doutes.
Il faut beaucoup de courage pour traverser la lumière mais toujours avec cet espoir d'entrevoir notre aurore boréale.
Je finis sur ces quelques lignes :
"Au centre de l'obscurité , au coeur des ténèbres jaillit la lumière"
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Dýja est sage-femme, ce qui signifie "mère de la lumière" en islandais.
Ce métier, transmis pour elle de mère en fille et de grande tante à petite nièce, est le plus beau métier du monde. En effet, quoi de plus merveilleux et émouvant que la naissance d'un petit être humain sans défense et qui souffre d'arriver au monde...
Dans les pages d'écriture de sa grande tante décédée, Dýja cherche des réponses aux difficultés de la naissance et de la vie. Alors que la tempête fait rage à l'extérieur, comme lui avait annoncé sa soeur météorologue, Diya explore la douceur de son foyer atypique, rempli de vieilleries et souvenirs de famille...

Un roman inclassable, poétique, onirique, délicat, rempli de chaleur humaine et de douceur de vivre, malgré toute la rudesse à la fois du climat et des événements survenant au fil du temps...
Un style propre à l'auteure qui met en lumière toute la beauté de la vie et de l'Islande...
A lire sans se presser et sans hésiter.
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