La vie, en gros

Paru en 2001, ce roman en est, je pense, à sa 3e réédition. C'est dire s'il a été lu – et apprécié - par de nombreux jeunes.

L'histoire pourtant est bien peu romanesque : Benjamin souffre d'embonpoint, il se découvre obèse après une visite médicale ; Claire, la jeune fille dont il est secrètement amoureux, est belle, mince et ne voit en lui qu'un bon copain ; ses parents sont divorcés ; le prof de gym ne rate jamais une occasion de se moquer de lui… et pour couronner le tout, la crise d'adolescence pointe le bout de son nez.

Malgré tout, ou peut-être grâce à cela, les adolescents plébiscitent ce livre qui leur parle. Ecrit à la première personne, ce récit est juste et attachant. En surpoids ou non, le jeune lecteur peut aisément s'identifier à Benjamin, un adolescent dont le quotidien et les préoccupations ressemblent aux leurs. Avec beaucoup de sensibilité, l'auteur évoque les rêves et les frustrations de Benjamin, parle du regard des autres, si lourd à porter à l'adolescence, de la nourriture, palliatif, refuge du mal-être et des risques liés à l'obésité. Mais surtout, il parle d'espoir, d'amour et de bonheur à vivre.
Un petit bijou à lire dès 10 ans.

Benjamin est gros, trop gros. Et l'infirmière du lycée affirme même que c'est dangereux pour sa santé. Mais Benjamin est un bon vivant qui adore manger des choses bonnes. Ce n'est que lorsque qu'il pose les yeux sur la jolie Claire qu'il décide de prendre les choses en mains. Mais changer ses habitudes, c'est très difficile.
C'est donc Benjamin qui prend ici la parole. Sans langue de bois, il nous entraîne dans sa vie d'adolescent un peu différent. Un peu oui, mais qui finalement décrit à sa manière tous les problèmes d'un adolescent lambda : s'intégrer, assumer son corps, les regards des autres, plaire...
Un roman à la fois drôle et sensible sur des sujets universels.

Une lecture toute douce.
Une année scolaire à suivre la vie d'un ado avec des problèmes de poids. L'amour, l'amitié, les relations familiales, le regard des autres sur soi sont autant de sujets traités dans ce petit livre.
L'histoire n'a rien de "Whaou" mais on passe un agréable moment en compagnie de Ben qui est très attachant. L'écriture est très fluide et le livre se lit très rapidement.
Le seul bémol que je note, c'est la toute dernière phrase du roman (que je ne divulgerais pas ici), avec laquelle je ne suis pas d'accord. Mais c'est sûrement à cause du fait que j'approche de la trentaine et que je ne suis plus si... naïve je dirais.
Mais je recommande vraiment. J'ai passé un très bon moment à la lecture de ce livre 😊

Les médecins disent pudiquement de Benjamin qu'il est en "surcharge pondérale". Bien sûr, Benjamin ne peut plus supporter cette expression, et encore moins ceux qui la prononcent. Oui, il est gros, il le sait bien. Et même s'il est incapable de suivre sérieusement un régime, il souffre quotidiennement de la situation. de fait, la vie n'est pas simple ; tout devient source d'angoisse : le sport, la piscine, le shopping… Et puis l'amour, en plus. Car il y a Claire, dont Benjamin est secrètement amoureux. Claire et sa démarche souple. Claire qui relève ses cheveux d'un geste si gracieux…

L'avis de Vianney, 15 ans : La Vie, en gros est une histoire très intéressante, qui traite du mal-être d'un adolescent en surpoids. Tous les problèmes que peuvent vivre les jeunes de l'âge du héros sont traités par l'auteur. Cette histoire m'a bien plu du fait de son point de vue et de la façon d'écrire.

L'avis de la rédaction : Voici un très beau roman, de nombreuses fois primé. Si Mikaël Ollivier fait réfléchir le lecteur sur la question de l'apparence physique, son livre ne sombre à aucun moment dans les bons sentiments : le ton est très juste, l'écriture pertinente et pleine d'humour.

A l'heure actuelle, où l'obésité chez les enfants et les adolescents, est un sujet inquiètant pour bon nombre d'entre eux, ce livre raconte l'histoire d'un ado confronté aux problèmes de la nourriture. le problème, c'est que l'enfant/ado adore cuisiner ou manger. Maintenant on est d'accord qu'il ne faut pas que cela tombe dans l'excès.

J'ai trouvé ce roman jeunesse très intéressant à plusieurs points : le thème principal tout d'abord, mais aussi les autres sujets comme l'amitié par exemple. Et puis aussi l'amour. D'autres sujets sont aussi abordés mais dans une moindre mesure.

Je comprends mieux pourquoi ce livre est lu chaque année dans le milieu scolaire. Afin de sensibilser les enfants/ados aux problèmes de la "mal bouffe".

Un livre que je conseille pour les nombreux problèmes que nous avons parlé plus haut si vous n'avez pas encore lu l'histoire.

Lien : http://laconteuseblog.canalb..

La littérature jeunesse regorge de vrais bijoux et celui-ci en est assurément un.

Ce livre croule sous les prix (pas moins de 17!) et il les mérite. Déjà , il est vraiment rare de trouver un auteur qui s'intéresse aux collégiens (et pas collégiennes) recherchant autre chose que de la fantasy. C'est écrit avec un mélange incroyable de sincérité et de pudeur. C'est la vie avec honnêteté et franchise.

Mon non lecteur de fils l'a dévoré. On ne va pas dire qu'il l'a aimé (c'est interdit dans sa bouche) mais il l'a lu très vite sans qu'on ait besoin de le lui rappeler. Un livre que je vais faire tourner parmi mes copines e t un auteur à suivre...

Un petit roman jeunesse tout en sensibilité, très facile et rapide à lire, sur l'adolescence et sur l'obésité.
L'écriture est fluide et très accessible sans être pauvre, les chapitres sont courts, le récit est bien construit et équilibré : il se lit tout seul !
Un récit qui nous plonge dans les préoccupations, les interrogations, les émotions et sentiments, les humeurs, les doutes, les angoisses, les pressions vécus par un adolescent, qui en plus a la particularité d'être gros.
Un aperçu sensible des problématiques vécues par les personnes en surpoids qui permet d'ouvrir la réflexion et le débat - d'autant plus fiable que l'auteur s'est en partie inspiré de son histoire personnelle.
Strictement rien de larmoyant ni de misérabiliste même si la violence est présente dans des attitudes et remarques plus ou moins froides et/ou inconsidérées du quotidien. le tout est teinté d'énergie positive et d'une soif de vie et d'épanouissement pleines d'espoir.
A faire lire à partir de 11 ans autant par des jeunes qui sont en surpoids que par les autres, chacun y trouvera de quoi avancer.

Un récit réaliste qui décrit avec beaucoup de justesse ce que peut ressentir un adolescent en sur-poids.
Les complexes, la gêne, le mal-être, l'envie d'essayer de maigrir, la difficulté du regard des autres, les maladresses ou les méchancetés volontaires.
Le héros est "vrai". Sympathique, touchant, perdu.
Et quand en plus l'amour se rajoute à cela ça complexifie encore les choses.

Concentrons-nous sur les points forts de ce livre :

Avec ce livre, on se sent vraiment proche du narrateur. On est transporté avec lui dans ses déboires, ses joies de vivre. L'auteur utilise vraiment une narration qui nous rapproche de l'histoire et des émotions du personnage. Pour Benjamin, la vie va être de plus en plus difficile à cause de son problème de poids. Et ceci, je l'ai beaucoup ressenti, mais pas forcément directement (il ne l'explique pas clairement devant nous, il faut le « deviner », même si c'est facile ...).

Ce livre m'a aidé à comprendre quelque chose que je n'ai jamais eu à surmonter : l'obésité. Mais Mikael Ollivier se sert de l'obésité comme un prétexte pour raconter la vie difficile d'un adolescent, avec ses craintes, ses joies, ses espoirs. L'auteur parle aussi énormément de l'impact qu'a le regard des autres sur quelqu'un.

J'ai bien aimé le personnage d'Alain, qui a une place en même temps insignifiante et en même temps important. Il nous confie sans morale sa conception de la vie, une conception assez réaliste et assez originale. Il dit des choses vraies sans concession, comme le narrateur dans à peu près tout le roman.

On suit beaucoup Ben dans son régime, et on voit clairement sans qu'il est à nous le dire (comme plein de choses dans ce livre) qu'au début il s'accroche à son régime, mais qu'il en as de plus en plus marre et s'accorde de petites gourmandises de plus en plus souvent, ce qui décrit véritablement la « morphologie » de ce garçon.

En résumé, on se sent proche de ce garçon, on comprend ce qu'il raconte, et on le digère comme on peut.
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un roman facile à lire et qui donne de l'espoir pour pas mal d'adolescents dans ce cas.
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