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EAN : 9782021076387
304 pages
Seuil (11/10/2012)
3.78/5   182 notes
Résumé :
Son bac avec mention en poche, Alan ne sait pas ce qu'il va faire de sa vie. À son père qui lui demande ce qu'il désire pour ses dix-huit ans, il répond sans hésiter : "ma mère", qui l'a abandonné à la naissance.
Avec son nom et son adresse, il parvient sans mal à retrouver Ellen et s'impose aux côtés de cette executive woman mystérieuse qui ne semble pas disposée à jouer les mamans. Que cache Helen derrière son masque de femme d’action ?
Est-elle enco... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (60) Voir plus Ajouter une critique
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Après un brillant parcours scolaire et le bac en poche, Alan décide de prendre une année sabbatique pour aller rejoindre de sa mère à Londres, celle-ci l'a quitté à la naissance.
Le métier qu'elle exerce l'oblige à se déplacer dans divers endroits du monde, elle est engagée dans une sorte de police secrète qui commence à intervenir là où les possibilités légales de résoudre un crime s'arrêtent, elle est sans cesse confrontée au danger.
Elle veut venger Suzan Blake dont le meurtre a été déguisé en suicide.
Quelle année sabbatique ! Si Alan avait su...
C'est dans la deuxième partie que le rythme s'accélère et que l'on entre réellement dans l'action ; Alan accompagne finalement sa mère accusée de meurtre, ils sont en cavale en Bulgarie, poursuivis par la police et des dangereux mafieux.
Ils vont traverser ainsi une grande partie de l'Europe tentant d'échapper de justesse à leurs poursuivants, ils vont être aidés par les amis et les relations de la mère.
Ils atteindront les confins de l'Europe du Nord, traverseront les forêts dans l'obscurité totale, vivront dans une cabane en plein hiver.
Le héros et sa mère vont vivre toute une série d'aventures périlleuses.
Ce livre est un roman d'initiation, il est aussi une occasion de développer l'amour filial et maternel, les relations familiales et l'amour tout court.
Ce sera l'occasion pour les parents d'Alan de renouer une relation qui ne semble pas terminée, Alan va retrouver sa mère, apprendre à la connaître et vont s'aimer, il va également rencontrer l'âme-soeur.
Alan va sortir grandi de cet expérience peu commune, que tous les jeunes ne vivent pas au quotidien. Il a appris à braver le danger au péril de sa vie et à aimer.
La narration interne alterne les points de vue (mère/fils) évitant l'ennui.
Quelques passages sont peu réalistes.
Ce roman d'action, d'initiation, d'amour devrait cependant plaire à la jeunesse.

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Une fois de plus, Mikaël Ollivier nous entraine dans un récit haletant, une course poursuite sans temps mort. L'écriture incisive et les courts chapitres apportent à l'histoire une dynamique supplémentaire. Une fois commencé, ce roman ne se lâche pas. Au fil des pages, nous suivons Alan et sa mère sur les routes d'Europe de l'Est. Chacun prend la parole en alternance (un chapitre sur deux) pour nous conter aventure et sentiments ressentis. L'aventure d'une rencontre d'abord, d'une découverte après dix-huit ans d'absence ; celle d'une fuite ensuite, où il faudra affronter mille obstacles au péril de sa vie. Les sentiments de l'un et de l'autre aussi ; toute une gamme allant de l'incompréhension à la tendresse en passant par le ressentiment et le regret. La peur aussi, viscérale, physique autant que morale - celle de perdre le peu acquis.
Le rythme du récit est maintenu tout au long des trois cents pages et on craint vraiment pour la vie des personnages tant Mikaël Ollivier sait dépeindre les scènes d'action avec minutie. Mais ce qui m'a le plus enthousiasmée, au-delà du bon roman d'aventure, c'est de découvrir la personnalité des héros en « lisant dans leurs pensées » et de la voir évoluer. L'un grandit, mûrit, l'autre se métamorphose lentement. D'incisive, l'écriture de Mikaël Ollivier se fait alors intimiste. Magnifique !
Un très chouette roman d'aventure doublé d'un récit initiatique qui plaira aux garçons comme aux filles. J'espère qu'il sortira vite en poche pour le proposer à mes élèves.
Merci à Babelio et au Seuil pour cet envoi effectué dans le cadre de Masse critique.

Lien : http://argali.eklablog.fr
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Dans Plus jamais sans elle, Mikaël Ollivier nous entraîne dans un livre palpitant. Si tout commence plutôt sagement, un héros, très propre sur lui, qui vient d'avoir son bac et ne sait pas quoi faire de sa vie, cela change rapidement. En effet, Alan demande comme cadeau pour ses 18 ans, d'en savoir plus sur sa mère, cette femme qu'il n'a jamais connue et dont il n'a jamais rien demandé. Son père lui donne alors une adresse, à Londres. Et c'est parti direction l'Angleterre, sans savoir si elle habite toujours à cet endroit, si elle sera là … Notre héros part donc à l'aventure pour tomber sur une femme atypique. Un caractère étonnant, un métier sans nom, qu'on soupçonne plus ou moins assez vite, et surtout un rythme de vie très original. Et voici Alan rendu dans une vie totalement différente. Lui qui s'ennuyait presque dans la vie de tous les jours, lui qui était plutôt effacé découvre une nouvelle part de lui. Si cette aventure lui permet de découvrir sa mère, d'en apprendre davantage sur ce qu'elle est, elle lui offre également la possibilité de mieux cerner son père, presque de découvrir un homme différent.

J'ai aimé le personnage d'Alan, qui est réfléchi mais sans être trop adulte, on voit des réactions encore jeunes, il n'hésite pas à montrer qu'il a besoin d'aide, qu'il est un peu perdu à certains moments. Ellen, sa mère, est une femme particulière, étonnante, et au final assez attachante. Elle a choisi une vie originale et vu sa personnalité, on peut le comprendre. le personnage qui m'a le plus marquée est cependant le père, que l'on trouve presque transparent au début pour mieux le découvrir et l'apprécier au fur et à mesure des pages. Une fois de plus, la mère est absente des romans de Mikaël Ollivier, enfin elle est celle qui part, cela nous permet de développer le lien mère / fils, souvent oublié dans les romans.

Le roman est écrit à deux voix, celle d'Ellen et celle d'Alan, ce qui nous permet de voir les évènements selon leurs connaissances, leurs secrets mais aussi leurs ressentis. Cela nous permet à la fois de gagner en tension, mais aussi de remarquer l'évolution dans leur relation. Un livre qui nous entraîne, qui nous fait le lire d'une traite.

Le style de Mikaël Ollivier est toujours addictif, on tourne les pages sans y penser, et on se retrouve à la dernière page surpris. Un bon roman à découvrir.
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A 18 ans, Alan souhaite retrouver sa mère, qui l'a abandonné à son père à sa naissance. Il débarque chez elle à Londres. Or celle-ci exerce des activités professionnelles assez « particulières », dans lesquelles Alan va se trouver embarquer et qui vont les mener tous deux dans une aventure des plus dangereuse.
Le roman conjugue deux éléments forts. D'une part l'aspect psychologique avec la relation fils-mère. Alan souhaite connaître sa mère, savoir pourquoi elle est partie. Une telle séparation ne peut que laisser des vides qu'il aimerait combler en partie. Ellen, la mère, quant à elle ne veut pas de ce fils encombrant au départ, mais va peu à peu se laisser apprivoiser. Mikaël Ollivier nous offre de très jolies pages d'émotions : comment va naître et évoluer leur relation. Mais cela ne va pas se faire tranquillement dans un huis-clos au coin du feu.
Le deuxième élément fort, c'est la partie action, thriller. En effet la mère d'Alan tombe dans un piège, avec Alan. Poursuivis par des policiers véreux et des tueurs, une course poursuite à travers l'Europe s'engage.
Beaucoup de rythme, de péripéties constituant une histoire captivante et bien écrite.
Cependant j'estime que les deux genres ici ne se marient pas parfaitement et forme un récit un peu « bâtard ». Comme l'huile et l'eau qui ne se mélangent pas.
De plus la tournure des événements avec l'intervention du père, au passé et aux ressources étonnantes, ne m'a pas convaincu. Pas plus que l'histoire d'amour à distance (par téléphone) entre Alan et Kamila ; prétexte pour expliquer la piste retrouvée par les poursuivants ?

Bref du style, beaucoup de justesse dans l'émotion, de l'action haletante et l'alternance des deux voix d'un chapitre à l'autre (Alan, sa mère) est très intéressante. Mais quand on mélange le tout, le cocktail a pour moi un goût un peu bizarre…
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Waouh!!! quel roman haletant!...
Résumé : A ses 18 ans, le seul cadeau que souhaite Alan est de connaître sa mère. Son père lui donne son nom et son adresse. Il part à sa recherche.

Genre : thriller
Thématique : Secret de famille

Personnages : Alan, jeune homme de 18 ans.
La mère d'Alan qu'il n'a jamais connue.
Le père d'Alan.

Avis personnel : Une écriture bien pesée, sans un mot de trop, juste ce qu'il faut pour nous plonger dans des séries d'actions à en perdre le souffle!
Les chapitres alternent entre le point de vue d'Alan et le point de vue de sa mère; le tout narré à la première personne, ce qui donne des pages chargées d'émotion "vraie". J'avais craint que le roman ne se cantonne aux retrouvailles mère-fils...pas du tout! S'y greffe des courses-poursuites de folie, de l'espionnage, de l'angoisse mais aussi de beaux moments sur la philosophie de la vie, l'amour, ect... On ne s'ennuie pas une minute et on parcourt l'Europe de Londres à Sofia en passant par Prague et le nord de la Norvège. Sans oublier des références culturelles sur le Japon, grande passion du père d'Alan. Un roman très dépaysant donc, époustouflant car l'histoire pourrait paraître rocambolesque mais elle est tellement bien menée qu'on s'y laisse prendre de la première à la dernière page.

A lire et faire lire!!!

N.B. Une superbe couverture, très belle photo, en lien direct avec la trame du roman, ce qui ne gâche rien.
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critiques presse (3)
Ricochet
21 janvier 2013
Le thème de la mère, absente, désirée sans souffrance, est encore au cœur des interrogations de Mikaël Ollivier. Cependant, qui a lu LE MONDE DANS LA MAIN ne pourra qu'être surpris, puis captivé, par ce nouvel ouvrage.
Lire la critique sur le site : Ricochet
HistoiresSansFin
07 décembre 2012
Avec son dernier roman jeunesse, Mikaël Ollivier signe un thriller haletant et intimiste absolument époustouflant. Plus jamais sans elle est un « page-turner » comme on les aime.
Lire la critique sur le site : HistoiresSansFin
Telerama
28 novembre 2012
Le lecteur se laisse porter par la fluidité du récit, la justesse et l'économie des mots, le mystère des êtres et de leurs destins l'emportant haut la main, par sa finesse et son intensité, sur l'énigme de la traque dont ils sont victimes.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (45) Voir plus Ajouter une citation
J'avais vécu dix-huit ans sans elle. Appris à marcher, à dire papa et pas maman, à faire du vélo,à tomber et à me relever. Sans elle, j'avais appris à écrire. sans elle, j'avais appris à compter. Sans elle, j'avais appris à ne plus redouter le noir. Sans elle, j'avais découvert que les filles peuvent être en même temps douces et cruelles. Et les garçons décevants, moi y compris. J'avais appris la confiance et la trahison. La compromission. Sans elle, petit à petit, j'avais appris à moins attendre de la vie.
Et je ne voulais plus, qu'il me reste quelques minutes ou soixante-dix ans à vivre, peu importait.
Je ne voulais plus.
Plus jamais sans elle
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J'aurais voulu me sentir aussi à mon aise que tous ces mecs qui, au fil de l'histoire de l'humanité, ont fait des gosses à droite et à gauche sans se préoccuper le moins du monde de l'avenir de ces enfants. Pourquoi la femme devrait-elle absolument être mère, à la fois dévouée, corvéable, aimante, tendre et forte? Qu'un homme soit un tant soit peu attentif avec ses enfants, qu'il change une couche tous les quinze jours et il est considéré comme un être supérieur, alors que pour une femme le "service minimum" consiste à se sacrifier corps et âme pour sa progéniture! Et si jamais elle ne le fait pas, elle n'est plus tout à fait une femme, plus perçue comme "pleinement" une femme.

p.43-44
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Page 115-116 :

- Je ne comprends rien à ce qui se passe , j'ai ajouté.
Je ne comprends rien à qui tu es. Mais je ne rentre pas en France sans toi.
Elle n'a rien dit.
- D'ailleurs , je me sens en pleine forme !
C'était faux et elle le savais. Mais j'ai poursuivi :
- Imagine la situation inverse ! Imagine que ce soit moi qui soit en danger ! Tu me laisserais seul , au bout de l'Europe , pour rentrer te mettre a l'abri ?
- Non , a-t-elle répondu sans hésitation.
Je lui ai souris , triomphant.
- Mais ce n'es pas pareil , Alan.
- Pourquoi ?
- Parce-que je suis ...
Elle a suspendu sa phrase. J'ai attendu , le coeur battant.
- Parce-que tu es ? j'ai insisté , priant pour qu'elle termine sa phrase , pour qu'elle la dise jusqu'au bout , sa putain de phrase.
Allez ! Dis-le ! Dis-le que ce n'es pas la même chose parce-que tu es ma mère et moi ton fils. Dis-le !
Je t'en prie ...
Elle ne l'a pas dit.
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Une branche a craqué tout près, je me suis accroupi. Ma bouche s'est ouverte, j'ai retenu un cri. Un cerf venait de bondir d'une futaie. Il était énorme. Ses bois, comme un arbre mort. Son pelage, sombre, et plus clair sur le cou et la tête. Il s'est immobilisé en me voyant. Il respirait fort, son haleine se matérialisant dans l'air glacé par un nuage éphémère. Ses yeux étaient deux billes écarquillées qui me fixaient. Une forte odeur fauve m'a enveloppé. Nous n'étions qu'à quelques mètres l'un de l'autre, tous deux aussi surpris, et j'étais à la fois affolé et émerveillé.

p.164
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◦« J’aurais voulu me sentir aussi à mon aise que tous ces mecs qui, au fil de l’histoire de l’humanité, ont fait des gosses à droite et à gauche sans se préoccuper le moins du monde de l’avenir de ces enfants. Pourquoi la femme devrait-elle absolument être mère, à la fois dévouée, corvéable, aimante, tendre et forte ? Qu’un homme soit un tant soit peu attentif avec ses enfants, qu’il change une couche tous les quinze jours et il est considéré comme être supérieur, alors que pour une femme le « service minimum » consiste à se sacrifier corps et âme pour sa progéniture ! Et si jamais elle ne le fait pas, elle n’est plus tout à fait une femme, plus perçue comme pleinement une femme. » P.43-44
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Vidéo de Mikaël Ollivier
?Miroirs?, la web-série : Mikaël Ollivier .13 écrivains de la nouvelle vague de la littérature pour ados et Young Adult font face à de jeunes lecteurs, âgés de 14 à 17 ans, pour des portraits chinois croisés en 13 capsules vidéo. Scénariste et réalisateur : Andrés Jarach sur une idée originale du Salon du livre et de la presse jeunesse
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