Ce second tome démarre là où s'était arrêté le premier : à la frontière turco-iranienne. L'auteur reprend sa marche, au départ avec peine puis avec allégresse. le pays traversé est différent, et sa culture et ses coutumes le sont également.
Il semble à première vue plus difficile de se loger et de voyages en toute sécurité. de plus, un grand désert à traverser s'annonce, de près de 200 kilomètres. L'auteur va user de toute son astuce pour transporter les 10 litres d'eau qui lui sont nécessaires uniquement pour boire chaque jour.
Les paysages changent mais le même esprit de marche est là : marcher pour voir des beautés architecturales, rencontrer des peuples plus que réaliser des prouesses. L'écriture est simple et moins de détails quotidiens sont donnés, mais plus une vue globale tous les deux ou trois jours des événements vécus.
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Bernard Ollivier a repris sa route là où, malade, il l'avait laissée 8 mois plus tôt, à l'est de la Turquie, à deux pas de la frontière Iranienne. Et ce deuxième parcours devra le mener à Samarcande: toujours seul, et toujours à pied.
Il se retrouvera - en plein été - dans un désert torride et face aux reliefs d'immenses chaînes de montagnes. Entre le "grand" Iran et l'immense Chine, 3 "petits" pays: le Turkménistan, l'Ouzbékistan (fin de ce second livre à Samarcande), et (mais ce sera pour le troisième livre), le Kirghizstan. Il rencontrera, encore et encore, toujours les mêmes embûches: tracasseries des policiers et des douaniers, parfois corrompus, filous petits et grands prêts à fouiller son sac, prix multipliés par dix, cadeau à l'étranger. Mais la force de B.Ollivier est qu'il sait se détacher de ces aléas, et ne voir, ne retenir, que ce qu'il y a de positif dans son expérience. Il y a des filous, mais aussi beaucoup de gens généreux, simples, souriants, accueillants, désintéressés: ce sont ceux-là qui l'intéressent, et il est probable que cela se sent, car la facilité avec laquelle il obtient presque chaque jour le gite et le couvert de la part d'inconnus est certainement du à son attitude, sa façon d'être, naturellement tournée vers les autres.
Aussi ce second tome apparait-il plus intéressant que le précédent. On comprend au fil des pages que l'expérience de B.Ollivier, folle, évidemment, a un sens, et que ce n'est en rien par vantardise qu'il nous la conte. Il a voulu voir le monde, le sentir au plus près. Et pour cela, en marchant. A la fin de ce second volume, il nous conquiert davantage, et sa générosité, ressentie par ses hôtes éphémères tout au long de son parcours, agit aussi en séduction, finalement, vis-à-vis de ses lecteurs.
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Véritable invitation au voyage... L'auteur nous embarque avec lui dans son périple (dans ce deuxième tome : l' Iran) et nous fait partager avec style ses découvertes et ses réflexions. Passionné par la Route de la Soie, il nous fait partagé ses connaissances sans transformer son carnet de voyage en livre historique. Bref, carnet de voyage très bien écrit, nourri de descriptions géographiques, de découvertes, d' anecdotes et de rencontres émouvantes, drôles et parfois effrayantes.
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J'ai poursuivi ma lecture avec le second tome. B.OLLIIVIER repart exactement, et il y tient, de l'endroit où il avait dû abandonner.
Les premiers pas sont difficiles, il faut une remise en route !!!Mais vite, le rythme est retrouvé pour poursuivre en direction de Samarcande, via l'Iran, le Turkménistan.
L'envie de partager avec les habitants le pousse en avant ; il rencontre plus de difficultés à se loger en Iran, et la sécurité n'est pas assurée car même les policiers sont des voleurs.
Les paysages changent, et l'approche du désert lui doit d'être très ingénieux pour emporter l'eau nécessaire. Il se fabrique un petit chariot « EVNI » qu'il doit tirer.
L'écriture est toujours aussi simple, mais le quotidien n'est pas relaté systématiquement, et laisse place à plus de réflexions ; l'auteur nous livre ses pensées sur l'Iran, et l'emprise religieuse, ou avec les autres pays, les dégâts du passé du totalitarisme soviétique et l'obligation d'une production intensive de coton.
Ce second tome, par sa découverte, culturelle et humaine, des pays traversés, me donne davantage envie de continuer cette lecture…..donc, je prends en mains le Troisième tome.
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