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Citations sur Plus jamais sans elle (57)

J'avais vécu dix-huit ans sans elle. Appris à marcher, à dire papa et pas maman, à faire du vélo,à tomber et à me relever. Sans elle, j'avais appris à écrire. sans elle, j'avais appris à compter. Sans elle, j'avais appris à ne plus redouter le noir. Sans elle, j'avais découvert que les filles peuvent être en même temps douces et cruelles. Et les garçons décevants, moi y compris. J'avais appris la confiance et la trahison. La compromission. Sans elle, petit à petit, j'avais appris à moins attendre de la vie.
Et je ne voulais plus, qu'il me reste quelques minutes ou soixante-dix ans à vivre, peu importait.
Je ne voulais plus.
Plus jamais sans elle
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Il faut parfois être hors-la-loi pour transformer la justice.
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[...] je n'avais aucune idée de ce que je voulais faire dans la vie. Quelle drôle d'expression, "faire dans la vie". Vivre ne devrait-il pas suffire ?
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J'aurais voulu me sentir aussi à mon aise que tous ces mecs qui, au fil de l'histoire de l'humanité, ont fait des gosses à droite et à gauche sans se préoccuper le moins du monde de l'avenir de ces enfants. Pourquoi la femme devrait-elle absolument être mère, à la fois dévouée, corvéable, aimante, tendre et forte? Qu'un homme soit un tant soit peu attentif avec ses enfants, qu'il change une couche tous les quinze jours et il est considéré comme un être supérieur, alors que pour une femme le "service minimum" consiste à se sacrifier corps et âme pour sa progéniture! Et si jamais elle ne le fait pas, elle n'est plus tout à fait une femme, plus perçue comme "pleinement" une femme.

p.43-44
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Personne ne peut savoir ce que c'est que de pleurer dans les bras d'une mère s'il n'en a pas été privé toute sa vie.

p-221
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Un coup d’œil dans le rétro m’a montré que les flics s’accrochaient. Au feu rouge, là-bas, une voiture traversait l’avenue.
-Vas-y, Alan !
J’étais en sixième, à deux cent trente-six à l’heure. Si jamais d’autres voitures passaient, j’allais les prendre de plein fouet et on était morts ! J’ai retenu ma respiration, fermé les yeux…
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La liberté existe toujours. Il suffit d’en payer le prix
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Tu n'existais pas, mais ton absence emplissait ma vie.
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◦« Le passé n’existait pas. Il disparaît à chaque instant. » P.229
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Une branche a craqué tout près, je me suis accroupi. Ma bouche s'est ouverte, j'ai retenu un cri. Un cerf venait de bondir d'une futaie. Il était énorme. Ses bois, comme un arbre mort. Son pelage, sombre, et plus clair sur le cou et la tête. Il s'est immobilisé en me voyant. Il respirait fort, son haleine se matérialisant dans l'air glacé par un nuage éphémère. Ses yeux étaient deux billes écarquillées qui me fixaient. Une forte odeur fauve m'a enveloppé. Nous n'étions qu'à quelques mètres l'un de l'autre, tous deux aussi surpris, et j'étais à la fois affolé et émerveillé.

p.164
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