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Citations sur Nous étions faits pour être heureux (119)

Combien de fois perdons-nous ceux que l'on aime, sans le savoir ? Combien de fois crie-t-on Au revoir, sans même se retourner, et c'est fini pour toujours, et ce que l'on voudrait retenir, ce que l'on voudrait revivre, même une minute, même en rêve, n'existe tout simplement plus ?
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Combien d'hommes et de femmes se heurtent à la nuit, avec quel désarroi ils constatent leur insomnie répétée, tenace, ignorant qu'ils ne sont pas seuls mais font partie d'une multitude, celle des gens lucides dont la nuit jamais ne vient à bout.
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La vie se résume à prendre sur soi, ou pire : faire confiance à l’avenir, et l’avenir est comme Dieu, abstrait et capable de tout. 
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Lui a-t-il dit qu'elle était la première femme à s'être laissé aimer sans rien demander en retour ? Lui désignant l'amour comme le seul lieu hors des contingences, du savoir-vivre et du donnant-donnant ?
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Il y a tant de façons de s'aimer, et ce désir qui se nourrit de lui-même, qui se renouvelle à peine assouvi, les accapare tout entiers. Ce qu'ils ont laissé avant de venir, ce qu'ils rejoignent quand ils se quittent, ils n'en parlent pas. Ils le savent. Il n'est question que de l'instant partagé. Le reste est un décor, celui d'une vie familiale qui ressemble à une position sociale.
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La peur est un envahissement. Avec elle, on est cloué au sol.
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Est-ce qu’il y a une douleur à comprendre que notre vie ne dépend que de nous, que nous ne tomberons pas si nous lâchons la main de l’autre, comme ces plantes trop hautes qui s’effondrent sans leur tuteur ? N’est-ce pas cela, le véritable amour de la vie : lui accorder seule le pouvoir de nous rendre heureux ? Parce que c’est déjà tellement, et s’il faut souffrir nous souffrirons, et nous aurons le goût d’y retourner encore, éblouis et malmenés par la beauté et la violence de ce monde. 
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Ayant quitté Antoine, j’étais seule, du matin au soir. Seule avec les autres. Seule dans mon lit, ma cuisine, mes dimanches, mes projets, et parfois je me rendais compte que je dormais mes deux bras m’enlaçant. La liberté et son pendant, la solitude, maintenant je les connaissais bien. Elles étaient une partie de moi, elles me constituaient, et je pensais qu’on aurait pu les analyser dans mon sang, les cellules de ma peau. Parfois l’avenir semblait vaste, parfois je me trouvais pitoyable. La solitude est à vous, elle vous tient, et on ne sait jamais si c’est une délivrance ou une malédiction. Va-t-elle vous donner des ailes ou vous réduire à une existence de petits pas ? J’étais entre deux mondes. Si libre.
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La solitude est à vous, elle vous tient, et on ne sait jamais si c'est une délivrance ou une malédiction. Va-t-elle vous donner des ailes ou vous réduire à une existence de petits pas ? J'étais entre deux mondes. Si libre.
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Il caresse son dos, lentement, et lui demande ce qu'elle cherche, quand elle accorde. Elle hésite. C'est difficile à dire.

-La note juste. l'équilibre... L'harmonie entre les notes, oui.
-C'est ton métier ? C'est ce que tu fais, toute la journée ?
[...]
Elle murmure contre son oreille "toute la journée", et ils rient ensemble pour la première fois, et leurs corps l'un contre l'autre suivent le mouvement du rire, et cette complicité-là est plus réelle et bien plus dangereuse que tout autre lien.
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