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Citations sur Nous étions faits pour être heureux (119)

C’est étrange comme il suffit d’un rien pour qu’une vie se désaccorde, elle aussi, que notre existence, tellement unique, si précieuse, perde son harmonie et sa valeur. Comme si elle était faite d’air, et rien que de cela.
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Et ce jour-là, déjà, j’avais rencontré Serge. C’est étrange comme il suffit d’un rien pour qu’une vie se désaccorde, elle aussi, que notre existence, tellement unique, si précieuse, perde son harmonie et sa valeur. Comme si elle était faite d’air, et rien que de cela.
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Je ne lui ai pas dit que ma vie avait été sauvée, et perdue, grâce à lui. Que je ne pouvais plus respirer le même air qu'autrefois, me contenter d'une vie simplement correcte, acceptable et concrète jusqu'à l'étouffement.
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Bien sûr il faut raconter la première fois, même si on ne le sait pas. Ce jour- là, je ne savais pas que j'avais rencontré ..., que cela s'était mis en marche. C'est après que cela se comprend...
...C’est étrange comme il suffit d’un rien pour qu’une vie se désaccorde, elle aussi, que notre existence, tellement unique, si précieuse, perde son harmonie et sa valeur. Comme si elle était faite d’air, et rien que de cela….
…Sans le savoir, car nous rencontrons tant de monde, et s’il fallait retenir tous les hommes à qui l’on se heurte, les portes que l’on passe en croisant ceux qui entrent et ceux qui sortent, qui vivent dans le sens inverse, et pourquoi un seul, soudain, se détacherait-il lentement du flot, s’adresserait-il à vous et aurait-il réellement quelque chose de nouveau à dire ?
N’a-t-on pas déjà tout entendu, la politesse convenue et puis l’avancée prudente, puis par cercles successifs se rapprocher de l’autre, de son état civil et son intimité, et guetter, les moments où ça craque, les points de faiblesse et d’accord ?
A-t-on envie de cela ? A-t-on assez d’appétit et d’espoir pour cela ?
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Il y avait des lumières partout dans Paris, et je n'avais nulle part où aller.
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C'est étrange comme il suffit d'un rien pour qu'une vie se désaccorde, elle aussi, que notre existence, tellement unique, si précieuse, perde son harmonie et sa valeur. Comme si elle était faite d'air, et rien que de cela.
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La solitude est à vous, elle vous tient, et on ne sait jamais si c'est une délivrance ou une malédiction. Va-t-elle vous donner des ailes ou vous réduire à une existence de petits pas ? J'étais entre deux mondes. Si libre.
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Il monte au cinquième étage, encore, il sonne longuement chez Suzanne, sans ôter son doigt de la sonnette, jusqu’à ce qu’elle ouvre la porte.
Il devrait, à ce moment-là, être viril. Ce devrait être la situation, un homme sonne à une porte et il sait ce qu’il veut, il est sans doute aucun. Mais pas lui. Il regarde cette femme, son geste arrêté, la serviette avec laquelle elle sèche ses cheveux, son regard étonné qui se plante dans le sien et attend une réponse, et comprend. Elle pose la serviette sur les cheveux de Serge, frotte un peu son crâne, doucement, et elle dit Vous devez avoir froid, avec une voix si basse, nouvelle pour elle, et qui la surprend un peu. Serge sent son odeur de femme qui a couru sous la pluie, elle frotte son crâne comme si elle avait deviné que c’est là que se logent toutes ses douleurs, ses insupportables migraines et ses fureurs. Il ferme les yeux et ses épaules se relâchent, il lui semble qu’il respire mieux, qu’une inquiétude se finit. Il la prend dans ses bras, sans y avoir pensé, la serre contre lui comme s’il la connaissait depuis si longtemps et qu’ils allaient se séparer, comme si soudain la conscience était insoutenable, de tout ce qu’on ne retient pas, tout ce que l’on perd. Les amis. La jeunesse. Les parents. Les amours. La vie. C’est parce que Serge sait que tout s’évanouit autour de lui qu’il serre Suzanne si fort, et puis il ose, tenir son visage dans ses mains et la regarder. Il voudrait que cela soit simple, et entre ses mains, ses doigts courts qu’il n’aime pas, le visage de Suzanne est réduit à ses yeux, noirs, brûlants, agrandis par cette peur légère qu’elle ressent maintenant, car elle voit, dans son regard à lui, qu’il n’y a rien à expliquer
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- Dis à ta mère que je reste ici, je vous prépare un repas dans le jardin, c'est bien ça, hein ?
Théo savait qu'il ne viendrait pas, sa mère le lui avait dit, sa mère se trompe rarement. Mais Théo a huit ans et il aime bien essayer de changer le cours des choses. Il fait un vœu chaque matin, et le soir une croix sur son calendrier si le vœu s'est exaucé. Mais le calendrier est vide la plupart du temps, et il se rattrape avec des vœux idiots...
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Serge pleurait, mais que pouvais-je faire de ses larmes, puisqu'il me quittait ?
Comment consoler un homme qui s'en va ? Les hommes s'en vont en nous faisant croire qu'ils ne s'en remettront pas. Nous savons que c'est faux. Les hommes s'en vont pour savoir enfin ou se cache leur blessure. Ils nous quittent afin de pouvoir nommer leur douleur de vivre.
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