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EAN : 9782298118445
300 pages
France loisirs (01/10/2016)
3.93/5   34 notes
Résumé :
Dans un petit vallon des Alpilles nommé Valleraugue, Marie Jourdan rêve que son exploitation bio d'oliviers connaisse enfin une bonne année de récolte. Pour se sortir de ses difficultés financières, la jeune femme projette d'ouvrir une petite pension équestre à Maison Vieille. Mais cette partie du domaine est depuis longtemps revendiquée par son voisin, le vieux Trophime Mourgues.
Victime d'incessantes attaques, Marie compte bien braver tous les obstacles po... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Encore une lecture plaisante, dans ce cadre agréable des Alpilles.
L'auteur sait nous rendre attachants les personnages, certains sympathiques, d'autres plus aigris, et sait conter des histoires de secrets de famille, de vieux secrets ... Ici la découverte d'un squelette sur la propriété de la jeune Marie va réveiller de vieux souvenirs, de vieilles querelles.
Marie lutte pour faire prospérer son oliveraie malgré des récoltes catastrophiques les années précédentes, elle n'est secondée en général que par Serge, un vieil alcoolique.
Ses amis Fabienne et Hugo, et le jeune berger Matias essaient aussi de l'aider, tandis qu'elle vit provisoirement dans une caravane et tente de mettre sur pied une petite pension équestre. Marie se demande aussi si elle arrivera à se réconcilier avec sa mère. Un beau cadre, un peu de suspense, des chapitres qui s'enchainent facilement, agréable et à lire !
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Roman trouvé dans une boite à livres, je ne connaissais pas l'auteur j'ai voulu réparer cet oubli. L'écriture est très correcte et le livre fait découvrir au lecteur la culture des olives dans les Alpilles. L'auteur offre de belles descriptions du paysage. Ce que je reprocherais au roman c'est qu'il est rempli de clichés, aristocrate propriétaire d'un domaine viticole, écrivain alcoolique qui s'était retiré pour rédiger un livre sur la collaboration, adultère, modèle de couple avec deux enfants et une situation enviable du mari, marginaux revenant à la terre, après des études, pour s'investir dans la filière "bio", jeune meurtri par la vie et passé par la case prison, vieux paysans accumulant tous les défauts... Les ficelles sont un peu grosses, et il est facile de deviner la fin de cette histoire...
Un livre qui fait passer un bon moment cependant, et qui finalement est plutôt meilleurs que certains ouvrages signés de noms d'écrivains très connus.
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Marie Jourdan à la suite du décès de son père s'est installée définitivement sur les terres de Valleraugue sans un petit vallon des Alpilles réputé pour ses oliveraies. d''arrache -pied malgré la mauvaise récolte de l'année dernière elle s'accroche à son rêve faire revivre l'exploitation et réussir à fabriquer une huile à l'ancienne . Ses voisins Hugo et Fabienne la soutiennent , un nouveau venu Matias semble lui être favorable mais il y a les Mourgues le père Trophime et son fils Serge....Des rancoeurs de voisinages , des vieilles histoires vont s'exacerber et se révéler
Une lecture ma foi très plaisante, après un début où j'ai craint de m'être fourvoyée l'histoire s'est mise en place rendant agréable cette belle ballade dans les Alpilles de Haute -Provence . Que demander de plus ?
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Encore un livre très révélateur de la région PACA qui se déroule dans les Alpilles, Mouriès, Fontvielle, Aureille, Eygallières, sont là des noms évocateurs dont le touriste emprunte les routes pour sillonner ces Alpilles.
Mais la vie dans ce coin privilégié de Provence renferme des faits qui parfois sont gardés secrets par les habitants, tant ils dérangeraient la population avide de tout ce qui ne les concerne pas.
Une jeune femme revient occuper les terres que son père disparu depuis peu de temps lui a laissées en héritage.
Elle cultive des oliviers. Frederick D'Onaglia décrit cette culture et nous instruit de sa pratique parfaitement.
De plus cette Marie, se prend l'envie de faire un lieu pour accueillir des chevaux dont sa mère lui a transmit l'amour.
Bref, cette vie loin de Paris qu'elle a quittée, la ravie et elle ne repartirait pour rien au monde, même si cette culture est difficile tant la météorologie est capricieuse, parfois, mais importante dans la qualité, la quantité de la récolte des olives.
Des événements surviennent pour perturber cette harmonie avec la nature.
Le voisinage compte beaucoup dans cette nouvelle vie, avec des amis et des ennemis qui se côtoient dans ce petit périmètre.
Je n'en dirai pas plus car il faut lire ce roman pour ressentir ce plaisir que j'ai eu à redécouvrir cette région qui m'était encore inconnue il y a 20 ans et que Françoise Bourdin et Fredérick D'onaglia m'ont fait découvrir.
Et aussi le fait d'avoir, il y a 10 ans sillonné ses routes à vélo, et ses chemins en balade, m'ont réveillé de très bons souvenirs...
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Les murmures de l'olivier, c'est un roman de terroir tel qu'on les aime: des secrets, de l'amour, du labeur, des senteurs, des couleurs,...
Frédérick d'Onaglia nous ramène dans les Alpilles, pas loin du fief de l'Héritière des Montauban. Marie est revenue au pays il y a quelques années pour tenter de vivre de ses olives bio. Quasi ruinée, elle vit dans une caravane sur son domaine. Harcelée par Trophime Mourgues qui voit ses envies d'entreprise d'un mauvais oeil, elle est bien heureusement entourée de ses amis Fabienne et Hugo, le vétérinaire et de son nouveau charmant voisin, Matias qui, de son côté, tente de poursuivre l'oeuvre de son grand-père berger.
Et c'est sur fond de Provence, à l'ombre des oliviers et aux pieds des vignes séculaires que va se jouer le drame quand un squelette sera découvert dans l'ancienne grange de Marie.

Comme à son habitude, Frédérick d'Onaglia prend plaisir à nous décrire les décors époustouflants des Alpilles. Sa plume est si précise que le lecteur croit sentir la chaleur de la terre et voir briller les feuilles argentées des oliviers.

un roman très facile à lire, classique dans son genre, mais qui fait passer un très bon moment.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
D'une main experte, Marie dévissa les boulons, remplaça la courroie d'entraînement et entreprit le démontage complet de la centrifugeuse dont elle déposa les éléments à nettoyer dans l'évier du "laboratoire", terme certes excessif pour désigner le plan de travail au fond de la pièce voûtée. Ce nettoyage minutieux de l'outillage permettait de contrôler le bon état de fonctionnement du matériel. Marie y accordait un soin tout particulier à quelques jours des olivades, la récolte des olives en Provence, moment où la mécanique est particulièrement sollicitée. Une panne serait catastrophique, et en tout état de cause elle n'avait pas la trésorerie nécessaire pour acheter du nouveau matériel.
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La nature nous rappelle sans cesse qu'elle ne nous appartient pas.
Nous lui devons tout, alors à nous de la protéger.
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Dès qu'elle vit Marie approcher de la barrière, Famosa se mit à hennir. Un nuage de buée s'échappa de sa gueule et s'évapora dans l'air frais. La jument s'ébroua, à la fois craintive et impatiente de retrouver sa maîtresse qui arrivait avec un seau entier de grains d'orge et quelques pommes. Rattrapée par la gourmandise, elle oublia ses dernières frayeurs, traversa lentement le paddock, s'arrêta tout de même à quelques mètres de Marie, hésita, puis se décida enfin à fourrer ses babines dans le seau de nourriture.
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La nature s’offrait à elle. Il ne fallait pas beaucoup d’imagination pour comprendre son langage, quand la brise espiègle vient chatouiller les oliviers habillés d’argent, les pieds solidement ancrés dans cette terre d’un rouge profond. À cette heure, les feuillages bruissaient de murmures, secrets jalousement gardés dans l’air saturé d’effluves de thym, de romarin, d’asphodèle et de buis, ces vigoureux arbustes aussi tortueux que rabougris qui s’échappaient des fentes de la roche de Valleraugue, formant une épaisse forêt. Marie comprenait mieux pourquoi son père était venu chercher l’inspiration au creux de ce vallon.
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Le soleil de novembre affichait une vitalité insolente. Les terres rougies par la bauxite contrastaient avec le bleu azur du ciel. Tout un petit monde s'activait dans l'oliveraie de Valleraugue. Les peignes électriques des cueilleurs chatouillaient les pivelles, de jeunes branches au feuillage argenté, tandis qu'une pluie de bérugettes bien mûres tombait sur le sol.
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