Un ancien yakuza qui change d'orientation et devient homme au foyer… C'est tellement improbable, tellement fou, que j'avais envie de découvrir ce manga qui proposait un pitch alléchant, intéressant, prometteur… Toutes les reconversions professionnelles sont possibles ? Ou pas…
Ma découverte de la première scène de vie mettant en scène notre ancien tueur des Yakuzas, Tatsu l'Immortel, m'a fait sourire.
L'homme, costume noir, lunettes de soleil, air mi-malheureux, mi-sérieux, est toujours vêtu de son tablier. Entre nous, il est flippant.
Maintenant, il se pique de faire de la cuisine et de le faire bien, comme s'il remplissait un contrat de ses anciens employeurs.
Alors oui, il y a de l'humour, je ne le nie pas. La scène avec son chat qui ruine tout son ménage était amusante. La preuve qu'un grain de sable pour enrayer une machine bien huilée et que notre tueur a dû connaître, dans son ancienne vie, des petits détails de rien du tout qui foutaient tout en l'air.
Oui, j'ai souri avec l'épisode du commercial, qui, devant un plat préparé par Tatsu, se remémore des bons souvenirs d'enfance. Mais ça devient un peu trop lourd avec le mec violent qui ressent des émotions avec une paire de gants, se rappelant, lui aussi, son enfance.
À force, j'ai eu l'impression que l'on poussait un peu trop la caricature, le gag lourd, le scénario poussif au possible, avec notre yakuza qui refuse toute violence et qui ne se consacre plus qu'à tenir son foyer du mieux possible, devant lui-même une caricature qui n'est plus drôle, à force.
Les chapitres ne sont que des petites scènes de vie, sans vraiment de cohérence entre eux, sans un fil conducteur, une histoire avec un squelette.
Ce n'est pas une mauvaise découverte, j'ai souri, le pitch est intéressant, mais il donne l'impression, après quelques chapitres, de tourner en rond, de se répéter et de ne pas avoir réellement de fil rouge, de fil conducteur.
Si les tomes suivants sont pareils, je ne pense pas continuer ma découverte de ce manga, qui, pourtant, était des plus intéressants.
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Un manga décalé qui séduit par son personnage principal, un yakuza en pleine "reconversion professionnelle", pourrait-on dire. En effet, ce dernier décide de quitter la mafia pour devenir homme au foyer ! Certaines scènes cocasses ne manquent pas de faire rire. J'ai notamment apprécier le langage employé par le personnage, langage hérité de son passé de yakuza et qui est complètement en décalage avec les scènes banales du quotidien auxquelles il est désormais confronté. Un bon début, mais j'attends de voir comment le mangaka va développer son intrigue et son personnage.
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Oui bon pourquoi pas, j'aimais bien l'idée du yakusa reconvertit en homme au foyer, mais au final elle n'est pas assez aboutie à mon avis. J'aurais aimé avoir une histoire plus construite et non pas une succession de chapitres sans vraiment de fil conducteur. Mais ce n'est que le tome 1, à voir si ça s'améliore par la suite ;)
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La voie du tablier repose sur un concept que je trouve absolument génial: la reconversion professionnelle d'un Yakuza.
Tatsu, dit Tatsu l'immortel, au visage renfrogné et au dos recouvert de tatouages, s'est rangé des bagnoles et s'est fixé une nouvelle mission: être un homme au foyer exemplaire.
A chaque chapitre, nous le voyons aux prise avec une nouvelle mission domestique: préparer un bento, faire les soldes, nettoyer le sol, etc...
Si le principe de base m'a beaucoup plu, j'ai trouvé dommage de cantonner ce personnage fort et à contre emploi dans de courtes scénettes, sans lien réelle les unes avec les autres.
C'est divertissant, certes. C'est bien dessiné, certes. Mais un tel personnage a bien plus de choses à donner et à raconter. Un yakuza peut-il vraiment se ranger? Peut-il faire table rase de son passé? Je crains que cette série n'aborde jamais cette question.
La voie du tablier est donc un manga divertissant mais un peu léger pour moi
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Honnêtement j'ai l'impression que l'auteur à pris plus de plaisir à l'écrire que les lecteurs ont à le lire.
Les 15 premières pages j'étais en mode "c'est quoi ce navet", mais étant dans une salle d'attente j'ai poursuivi ma lecture. Bon bah ça se laisse lire... Ça ne casse pas des briques...
Les petits mots de l'auteur au début et la fin pour nous remercier d'avoir été jusqu'au bout semblent suggérer que lui-même sait qu'il a fait quelque chose d'à peine correct.
Le graphisme est sympa. Ma curiosité est tout de même piqué pour la suite car on ne sait presque rien sur les personnages.
Est ce que je lirai le deuxième tome, rien n'est moins sûre.
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