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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Au début du XXème siècle, Arpad de la Castille mène une vie de riche oisif, aime sa femme avec ardeur, collectionne passionnément les pièces de monnaie anciennes.
Une vie bien huilée que vient bouleverser sa dernière acquisition, une pièce d'or à l'effigie de Cléopâtre.
Un roman parfaitement maîtrisé qui se lit au rythme de la vie d'Arpad. Tout est bien rendu :
L'ambiance au château, raffinée et élégante
L'intrigue, d'un autre siècle
Les personnages, méticuleusement analysés.
Et tout cela donne un très bon roman qui procure un réel plaisir de lecture.
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Comme Jérome et Sylvie dans Les choses de Georges Perec, Arpad de la Castille, qui expertise des pièces anciennes pour l'Académie, bien qu'heureux en ménage avec son épouse Olivia en périphérie de Paris, gâté par la vie et servi par domestiques et maître d'hôtel, dépend affectivement des choses (ici des pièces de monnaie "étranges compagnons, alignés comme une légion romaine") et sa jouissance est liée à leur possession à moins que ...ce ne soit les objets qui le possèdent.
Cette passion, cette obsession, tourne au drame lorsque Mme Vallière lui rend visite et lui propose "un miracle" à un prix extra-fort lui aussi, une pièce unique à l'effigie de Cléopatre, "unique raison de vivre" de vieille dame,vieille de 2000 ans. Fier de cette acquisition, il s'empresse de la montrer au comte Alberoni, un ami du duce, venu tout express de Naples, esthète et grand collectionneur qui est émerveillé.
Coupure de courant, la pièce disparaît. le comte refusant d'être fouillé, les soupçons pèsent sur ses épaules et Arpad, révolté, diffuse la rumeur du vol.
Le collectionneur, très intéressant à lire,aborde le monde... des collectionneurs et leur psychologie, "la valeur de ce qu'on a", le prix que l'on donne aux objets anciens ou à l'histoire qui les hante, le bonheur de posséder qui peut détruire, l'amour de l'art qui unit malgré les oppositions politiques,les fausses convictions qui peuvent ruiner une réputation, le fait de confondre "la vie et l'art", et l'amour du conjoint qui peut un jour se lasser de ne plus être "la huitième merveille du monde".
Ecrit à quatre mains par Christine Orban(écrivaine de nombreux ouvrages) et Olivier Orban (écrivain et éditeur), cette pièce de théâtre, ce huis clos émaillé de citations pleines de bon sens et de réflexions philosophiques, évoque également de façon originale, les relations d'un couple soumis à l'épreuve de la jalousie. Il est vrai que Cléopatre était une sacrée rivale! Portait-elle "le mauvais oeil" ainsi que l'affirme sa réputation?
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Peinture littéraire ? Roman policier ? Description romantique ? Un peu de tout ça en fait dans ce livre très réussi ! J'ai d'abord été séduite par la langue, le maniement des temps du passé, les tournures... mais les descriptions m'ennuyaient un peu... quand tout à coup, il se passe ce que vous saurez en lisant "Le collectionneur" ; et là, ça ne s'arrête plus, on est pris dans la tornade, le labyrinthe même, on a parfois du mal à respirer, jusqu'à une chute qui est une des fins possibles pour cette histoire plutôt bien menée malgré quelques longueurs descriptives. Les personnages ne sont pas sans rappeler certains héros policiers ou romantiques... intéressant !
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Livre reçu dans le cadre de la Masse Critique.
Au début du XXe siècle, le narrateur, Arpad de la Castille, est un riche aristocrate qui se consacre à sa passion, la numismatique. Un jour, il se procure une pièce d'une rareté exceptionnelle et dans un excellent état de conservation : la seule pièce au monde avec le profil de Cléopâtre, les autres ayant disparu dans un tremblement de terre. Il invite à dîner un de ses amis ainsi que son plus grand rival numismate, le comte Alberoni, pour leur faire admirer sa trouvaille. Mais au cours de la soirée, une panne de courant a lieu ; lorsque la lumière revient, la pièce a disparu...
Ce livre, très bien écrit, m'a plu tout au long de ma lecture mais s'est finalement révélé assez décevant. En effet, le narrateur plante un décor, une ambiance, fait monter la tension et le suspense quand à la chose "terrible" qu'il s'apprête à nous raconter... mais il ne se passe en fait rien d'extraordinaire. On attend qu'un événement arrive tout au long du récit, mais lorsqu'on referme le livre rien ne s'est produit. L'intrigue est au final assez plate et simple, ce qui me fait plutôt qualifier ce roman de longue nouvelle.
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Les autres lecteurs de ce livre ont oublié de parler du style : Chrisine Orban réussit la gageure de restituer un style très XIXème siècle, très proche De Maupassant, qui ajoute à la crédibilité de cette histoire parfois un peu fantastique.
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