Citations sur Et si on dansait ? (44)
Il suffit à un point d'en ajouter deux autres pour que le final devienne suspensif. Et que l'espoir renaisse.
Aucun dictateur n'aime les livres, Jeanne. Car les livres aident à rêver, à réfléchir et donc à critiquer. Quel besoin de rêver, pensent les dictateurs, puisque la société que j'ai créée est la meilleure possible ? Quel besoin de réfléchir puisque je décide tout pour vous ? Quand à la critique, je ne l'accepterai jamais."
Qu'est-ce que des points suspensifs ?
Signes qui indiquent une interruption de l'histoire.
(Et donc qu'elle pourra, peut-être, un jour reprendre.)
Il suffit à un point d'en ajouter deux autres pour que le final devienne suspensif. Et que l'espoir renaisse.
Je suis spécialiste des sourires invisibles. Je ne suis pas aussi sérieuse que j'en ai l'air. Quand quelqu'un m'aura assassinée, quand on fera mon autopsie, quand on ouvrira mon corps, on y trouvera des sourires. Une foule de sourires que personne n'avait devinés.
" L'amour est une affaire d'esprits et de peaux qui se plaisent. "
La grammaire essaie de mettre de l'ordre dans le grand peuple des mots. Si on ne leur imposait pas des règles, ils iraient n'importe où, les mots. Ils s'assembleraient n'importe comment. Et plus personne ne se comprendrait. Ou alors ils resteraient chacun dans son coin, ils refuseraient de former des phrases. Quel dommage ! Quel gâchis ! La grammaire rapproche, la grammaire relie, la grammaire accorde.
"Notre langue n'est pas seulement un moyen de nous comprendre. C'est un bien que nous avons tous en partage, les petits comme les grands, les faibles comme les puissants ; c'est notre chose commune (respublica en latin, "république")."
Mais vous savez bien qu'avant de "trouver son public" un musicien ne gagne rien. Et qui le finance, le musicien, en attendant que sa gloire vienne ? Sa sœur, quand il a la chance d'en avoir une, son imbécile de sœur, toujours trop gentille et trop bonne poire, comme la plupart des sœurs.
- Ton amour va durer.
- J'aimerais, oh, j'aimerais tant. Mais qu'est-ce qui te fait croire ça ?
- Tu es grammairienne.
- Et alors ?
- Une grammairienne a le sens des accords, un amour est le Grand Accord, non?
- Vu comme ça...
Jeanne est une femme d 'affaires très humaine, habitée par un seul soucis : rendre service aux jeunes qui ne savent pas écrire. Pour écrire, il faut, comme Jeanne, vivre dans la connaissance des mots et l 'amitié des phrases.Et ce n'est pas donné à tout le monde.