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3,76

sur 1596 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je vais passer pour le mauvais élève de la classe. Nada, nichts, nothing, rien.
J'imagine aisément le plaisir à lire ce conte pour mettre en avant ce que
nous lecteurs aimons tant. Mais, je n'ai pas accroché un seule seconde. Rien ne m'a touché dans cette aventure dans le monde des mots. J'aurais aimé apprécier le charme ressenti par un très grand nombre, par la poésie, la jubilation et l'amour authentique d'Erik Orsenna pour la synthase et la grammaire. Alors, je souhaite de tout coeur que ce livre puisse donner l'amour du français et de la lecture à un grand nombre. Et promis, je consulte pour voir ce qui ne va pas chez moi.
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Pourtant les vertus de ce livre sont indéniables, mais... Tout d'abord il fallait oser écrire un conte sur la grammaire sans faire un cours traditionnel mais plutôt un récit dans un pays imaginaire où s'échoue parfois un navire pris dans une tempête: le pays des mots.
Où par exemple les noms, après être passés au distributeur d'articles, font les magasins tenus par la tribu des adjectifs, où les verbes s'accordent à l'une des trois horloges du temps, etc.
La principale réussite est qu'Erik Orsenna réveille l'intérêt du lecteur, dès leplus jeune âge, pour la grammaire grâce à une combinaison d'images parfois poétiques bien trouvées, qui peuvent trouver un public jusque-là hermétique à la nature des mots.
Mais, à ces vertus pédagogiques indéniables ne s'ajoutent hélas pas grand chose. N'est pas Saint-Ex qui veut. Même si Orsenna tente un rapprochement avec celui-ci.
Ce qui pêche est ce qui enveloppe cette riche idée de conte sur les mots. Cela m'a paru un peu fade, convenu: l'héroïne a une évidente ressemblance avec le petit prince mais l'original est un personnage beaucoup plus fouillé, plus intéressant.
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Je me méfiais avant même de le lire... Je me suis quand même lancée, et je dois bien dire que s'il n'avait pas été aussi court et parce que je voulais être sûre de ce que ce livre contenait, je l'aurais arrêté bien avant.

Ce conte de la petite Jeanne qui échoue sur l'Ile des Mots ne m'a absolument pas touchée. Je le trouve plat, dénué d'intérêt. Il y en a bien un pourtant, amener le lecteur légèrement réfractaire à la grammaire à redécouvrir, l'air de rien, les noms, adjectifs, déterminants, verbes, adverbes, etc. C'est d'ailleurs la seule partie du livre qui m'a plu, et qu'il n'avait pas besoin, pour moi, d'enrober dans ce qui est à peine l'ombre d'un conte... C'est d'ailleurs un extrait que je compte utiliser un jour avec mes étudiants de français.

L'objectif est louable; j'ai quand même été légèrement irritée par cette réflexion au début sur "la chance d'avoir vu le jour dans l'une des plus belles langues de la Terre", mais c'est vrai, en tant que membre de l'Académie française, on pouvait s'y attendre. Peut-on donc s'apitoyer sur le sort de ceux qui sont nés dans un pays dont la langue est l'une des plus affreuses? Hum.

Bref, j'étais soulagée de le finir et de passer à autre chose.
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Ce petit roman, ou plutôt ce conte, démarre très bien et très fort avec ce personnage de professeur de français amoureuse des mots, amoureuse de la valse des mots. Bon, je n'aurais pas choisi La Fontaine comme tête de gondole mais chacun ses références. Après ces préliminaires, j'attendais un feu d'artifice composé que de bouquets : voilà ce qu'un académicien peut vous offrir grâce à la grammaire, une sorte d'exercice de style ayant la langue française pour sujet, le spectacle de clôture d'un gala de littérature avec constructions rarissimes et mots ciselés, pour éblouir la pauvre lectrice que je suis qui s'interroge, quand c'est son tour d'écrire, au moindre guet-apens tendu par un accord embusqué. Mais non, pas de démonstration sublime, juste une petite histoire bien sage avec des méchants et des gentils. Une histoire qui ne m'aurait pas convaincue, si je ne l'avais déjà été, que les mots sont aimables. Pire une morale qui nous empêche presque de nous laisser utiliser les mots à notre guise : "la fleur grignote le diplodocus" dessille notre imaginaire, nous entraîne dans une dimension mystérieuse, lors même que "le diplodocus grignote la fleur" ne nous révèle que le bout de notre nez. La langue est belle et il faut l'apprivoiser, d'accord Eric Orsenna, mais a-t-on le droit de jouer avec jusqu'à l'absurde et au non-sens ? A-t-on le droit de lui tordre le petit doigt quand elle est injuste avec le féminin par exemple ? A-t-on le droit de se fabriquer sa propre langue pour construire sa propre poésie ? L'auteur n'en dit rien mais je réponds trois fois oui !
Je lirai Les chevaliers du subjonctif en espérant qu'Eric Orsenna y soit plus audacieux. En attendant, je ne sais pas si La grammaire est une chanson douce est un conte pour enfants et je ne sais pas si je dois le recommander à des adolescents au collège, par exemple.
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Une apologie de la grammaire et des mots. Voilà tout ce que représente ce livre. Mais une apologie trop lourde. Beaucoup trop lourde. le livre ne sert qu'à cela. Nous sommes quasi perpétuellement plongé dans un cours de français, tout de même aux allures bancales de livre d'aventure pour faire passer la chose, si je puis dire.
Heureusement le livre ce lit vite, il est plutôt bien écrit et fluide, et les illustrations sont sympathiques à regarder. Mais les personnages sont créés en surface. On ne ressent aucun attachement. Il n'y en a que pour la grammaire et les mots. Oui, on a compris que c'était important, qu'il ne fallait pas que ça se perde, mais l'histoire... Elle est où sinon ? À quoi servent tes personnages ? Qu'ont-ils de spécial, d'unique EUX ? Rien. Ils ne sont que prétexte. Et c'est dommage.... Parce que l'idée du livre, en soi, est très bonne, mais un pan est trop exploité et l'auteur en a oublié tout l'univers autour. Également les émotions des personnages, bloqués sur une île. Et une seule fois on entend parler du manque maternel, une seule et tellement vague fois qu'on y croit même pas. le personnage principal dit "aimer son frère autant qu'elle le déteste". On ne ressent ni vraiment l'un, ni vraiment l'autre en profondeur.
Mais la profondeur, dans un récit, est essentiel. L'exploitation de plusieurs choses, de plusieurs pistes, plusieurs intrigues également. Or ce livre manque cruellement de tout cela
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Pour moi?
Très, très, mais vraiment très surévalué... Bien sûr, le personnage public est sympa. Mais il fait des fautes de français quand il s'exprime sur France Culture. du genre " le côté éblouissant de cet écrivain, joint à son immense culture, sont éblouissants". (Ah bon.....?).
Enfin bref, je ne me souviens plus du mot à mot, mais c'est forcément vérifiable.
Monsieur l'Académicien, désolée, mais ... vous repasserez.
(L'examen).
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Ouf! Ça me rassure! D'autres que moi sont eux aussi resté sur leur faim. Je me sens moins seul dans mon déni. Comment ? un académicien? Ben oui mais je n'ai pas accroché, mais alors pas du tout. Un conte ? oui sans doute mais à choisir j'en avais plus à me mettre sous la dent avec le petit chaperon rouge. Peut-être aurais-je du commencer par l'Exposition coloniale?
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"La grammaire est une chansons douces " n'est pas mon style de livre. Je trouve que le suspens est long, et qu'il y a des mots que je ne comprend pas... Je vous laisse faire l'expérience en espérant que vous aimerez plus que moi.
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Douceur mais aussi banalité...decevant
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Ce récit était agréable, mais je ne le recommanderais pas. Je ne sais pas apprécier ce faux regard innocent qu'on donne aux enfants, en guise de prétexte à l'évolution de l'intrigue. Mais je ne regrette pas de l'avoir lu.
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