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Citations sur Loyola'blues (13)

Le soir venu, dans la vieille étude, le parquet grinçait si l’on marchait
Mais nous préférions demeurer dans ces fauteuils anglais, secrets et profonds, d’où la tête seule dépasse. C’était l’heure libre, aux aux rires faciles et un peu lâche : Nous avions droit aux fléchettes et quand les mouettes osaient venir, par la fenêtre ou par la porte, nous les tuions lentement , fredonnant comme à l’accoutumée, des chansons d’abordage.
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piangi, piangi,
toujours les nostalgies
me resteront étrangères magies.
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Deux régiments s'avançaient sur le quai de la gare, pour aller rejondre la Maginot. Et de guerre en guerre,on adaptait les chansons, La Maginot, La Madelon, le même nombre de pieds, c'était facile. Mais vingt ans de paix n'avaient rien arrangé, les pioupious français chantaient toujours aussi faux.
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Je n'ai jamais pu vivre une fête, m'abandonner un moment, cette forme de talent m'est étrangère.
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Sur la quai de la gare, je parlais à mon père. Pour la première fois d'autre chose que de la pluie, du beau temps, des humeurs de son épouse, ma mère.
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Aujourd’hui, comme naguère, c’est l’été et j’écris mes mémoires. Les gens, mes voisins ne savent pas qui je suis. Pour tout dire, ils m’ignorent. Sans vergogne à travers moi, quand le temps est beau, ils regardent la mer.
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Je songe à Damoclès, Damoclès mon frère en l’acte d’aimer, la prudence qui devait être la sienne quand il pénétrait une femme, redoutant, mettez-vous à sa place, les vibrations du divan, les courants d’air, les hurlements, les jambes dans un spasme relevées qui heurteraient le fil qui ne retiendrait plus l’épée qui tomberait sur Damoclès.
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Je pourrais choisir, interpréter, m’attendrir, demeurer longtemps, le reste de ma vie, près de l’une de ces ombres mais je crains, le jour venu, de ne pas retrouver cette allégeance impersonnelle et rare, cette appartenance d’un moment au grand hasard tellurique.
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Le grand bal est masqué. Il n’y a plus de honte puisque plus de visages.
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La guerre finissait, du moins la première vague. On occupait comme on pouvait ce brusque loisir de n’avoir plus à porter les armes, à marquer la terre d’un petit drapeau bleu, blanc, rouge, vous n’irez pas plus loin, vous ne passerez pas.
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