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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un visa refusé est le point de départ de cette histoire.
Parcourir le 13-0021, ô précieux formulaire,
Est aussi l'occasion de découvrir le territoire
De Marguerite, femme africaine exemplaire,
D'ascendance Soninké, fille de forgeron-ingénieur.
Élevée par un fleuve pourvoyeur insaisissable
D'eau, d'espoir et de paroles d'un monde meilleur,
Marguerite raconte avec une verve insatiable
Ce que quelques rectangles blancs ne pourraient condenser :
Son enfance, son adolescence, sa famille,
Son amour, ses désirs, ses rencontres, ses pensées
Ses passions, ses peines et plaisirs, toute une vie.
Son avocat, tel l'écrivain public se portant au secours,
Écoute subjugué le récit de cette envolée épique
Et en un dernier et ultime recours,
Ecrit la lettre au Président de la République.

Ce que mes vers ne vous ont pas encore exprimé
Est que j'ai tout simplement adoré
Le portrait de cette femme sans artifice
Au coeur d'un pays ensoleillé de tant de maléfices.
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Ce livre est un véritable voyage. Un voyage à travers le formulaire de demande de visa 13-0021, à travers le temps, à travers la vie de Madame Bâ mais surtout à travers le Mali.
Un récit très visuel, plein d'humour, d'humilité et de justesse. L'auteur n'y dépeint ni le cliché d'une Afrique primitive, ni une Afrique décrépie et rongée par la pauvreté et la corruption mais le Mali (et d'autres pays africains) riche de complexité, de couleur et de caractère. Je reviens en Mars vous dire si tout était vrai.
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Une femme africaine,au Mali, ira jusqu'au président de la République française, pour retrouver son petit-fils, recruté pour ses talents au football puis abandonné en France, sans avenir.
Madame Bâ est une africaine, mère de 8 enfants, a eu pour époux un beau peul. A l'occasion d'une réponse à un formulaire, elle se raconte ainsi que l'Afrique dans laquelle elle vit: violences, désillusions, corruption...
mais aussi magnifique pays où règne une forme de solidarité.
Erik Orsenna nous dépeint une femme plus vraie que nature, courageuse, obstinée, naïve et drôle.
Lu en 2004 et exposé en alternance avec une dynamique centenaire!
Un excellent souvenir de lecture même si je ne connais que le Sénégal
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Découverte d'un auteur, que je connaissais par ses interviews et passages dans les médias. Sa moustache rassurante, son oeil égrillard parfois, son sourire apaisant... tout cela rendait Eric Orsenna sympathique mais évoquait aussi le papy gâteau, et je m'en tenais éloigné...

Quelle grossière erreur...

Avec Madame Bâ, j'ai découvert un auteur au style séduisant, et surtout à la pensée politiquement incorrecte. Eric Orsenna nous présente une femme africaine, conquérante, forte et fragile, déterminée mais coincée dans un système qui ne fonctionne pas.

Madame Bâ, c'est une grand-mère bien dans sa peau et son époque. Son petit-fils a été emmenée en France par des recruteurs de foot, alors elle demande un visa. Mais il est refusé. Elle passe par un avocat et entreprend de remplir le formulaire ad hoc... mais comment faire rentrer l'Afrique et le récit de Madame Bâ dans de petites cases étriquées?

Le nom, la nationalité, le sexe, les enfants... tout cela appelle des réponses longues, documentées. Un peu comme Zézette épouse X dans le Père Noël est Une Ordure.

C'est tour à tour drôle, sensuel, grinçant, critique, caustique, interpellant, tonique, vivifiant... Car Eric Orsenna n'est complaisant ni avec l'Afrique, ni avec la France. le portrait des corruptions, des compromissions, de la France-à-fric, de la coopération au développement... tout cela est dur et il faut l'habileté d'un auteur au style impeccable pour faire passer la pilule.

Voilà un auteur ajouté à ma liste.
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Madame BÂ est malienne et souhaite venir en France pour récupérer son petit-fils.
Je ne vous en dirai pas davantage sur ses motivations.
Confrontée à un formulaire CERFA pour rédiger sa demande de visa, elle s'adresse directement au Président de la république française en lui démontrant que sa vie ne peut pas tenir dans les maigres cases qui se présentent à elle.
C'est ainsi que le récit est construit, autour de ce formulaire 13-0021, orchestrant la vie de Marguerite Bâ, ses parents, son pays, les oiseaux et le fleuve.
C'est une invitation au voyage, une ode à la culture africaine.
C'est aussi une condamnation de la colonisation au mieux condescendante sans pour autant occulter le paradoxe du désir d'indépendance et du mirage des pays du Nord, la France en l'occurrence.
C'est un curieux mélange d'humour et de tristesse, de philosophie au quotidien et de pragmatisme.
Madame Bâ est truculente, elle force le respect pour la femme africaine dont elle symbolise la force et la servitude.
Une relecture qui m'a apporté au moins autant de plaisir qu'à la première découverte.
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La Malienne Marguerite Bâ n'a qu'un amour, MIchel son petit-fils. A 8 ans, il est enlevé par des recruteurs d'un club de foot français. Depuis, Madame Bâ n'a plus de nouvelles. C'est donc au président de la République qu'elle écrit pour lui solliciter un visa et lui raconter sa vie.
Un roman pour tous ceux qui aiment la belle écriture, les beaux personnages de femme et la lumière éclatante et âpre de l'Afrique.
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La langue incroyable d'Orsenna, vivante, inventive, folle, libre.
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Imaginez lecteur que vous êtes une grand-mère malienne et que vous vouliez aller sauver votre petit-fils des griffes du monde footballistique dans une banlieue parisienne; que vous faut-il impérativement pour cela: un Visa...
Cela vous paraît simple mais c'est parce que comme moi vous ne connaissez pas le Cerfa 13 -0021: Formulaire de demande de visa pour un court séjour/transit.
Croyez- moi sur parole après avoir lu ce roman «Madame Bâ» vous ne l'oublierez plus jamais.
Une page recto verso à remplir, oui mais cela suffit-il ….
Visiblement pas pour la merveilleuse Marguerite qui va elle remplir ce bout de papier en 500 pages, pendant lesquelles elle va vous narrer l'Afrique celle de son enfance, de sa vie de jeune mariée, celle d'aujourd'hui avec «Mali, ô Mali» et devant vos yeux vous allez voir vivre un pays miné par toutes les tares de notre monde, celles qui affament, ruinent, endoctrinent et plus encore dans la violence où la main tendue se fait attendre.
Madame Bâ est donc rappelée au Mali elle seule peut oeuvrer pour endiguer tous les périls qui sont installés dans son pays.
Pour cela elle part en campagne avec son petit-fils devenu son griot et les voix qu'elle entend car Marguerite a pour conseillère Jeanne d'Arc, personnage historique qu'elle a beaucoup étudié à Paris,
Les familles maliennes du nord arrivent pour fuir les djihadistes et des camps s'installent un peu partout....Marguerite les visitent et prend la mesure du travail à accomplir. Elle avance avec vaillance et noblesse.
Madama Bâ va vous embarquer et au fil du Niger vous prendrez conscience de la situation dramatique de ce pays .
Je terminerai par les phrases finales : «  Mali, ô Mali, ne baisse pas les armes. L'Histoire n'est pas encore dite. Tu ne seras jamais déçu par l'espérance »
Erik Orsenna réalise un vrai tour de magie en se glissant aussi bien dans la peau d'une malienne. Belle performance et ces livres nous font mieux comprendre la situation dramatique de ce pays.

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Pour retrouver son petit fils préféré qui a disparu en France, avalé par l'ogre du football, Madame Bâ Marguerite, né en 1947 au Mali, sur les bords du fleuve Sénégal, présente une demande de visa. Une à une, elle répond scrupuleusement à toutes les questions posées par le formulaire officiel 13-0021.

Mais comment mettre dans des petites cases la vie de cette femme africaine ? Impossible, Madame Bâ doit raconter toute son histoire. Une histoire liée à celle de son pays et de ses parents. Enfant curieuse, son éducation passe par les origines de sa famille, les légendes liées au fleuve et à la nature. Chérie par un père à l'esprit scientifique, Marguerite grandit, bercée par les traditions et la connaissance. Mère de huit enfants, Marguerite va se retrouver veuve. Travailler, élever ses enfants en les protégeant de l'envie de vouloir partir en France. Pris par le récit de Madame Bâ, on ressent sa fierté d'être Africaine, ses peurs face à une France qui est loin d'être une terre de richesses. Femme de volonté et de caractère, Madame Bâ ne se laissera pas décourager.

La suite sur :
http://fibromaman.blogspot.com/2010/02/erik-orsenna-madame-ba_22.html
Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
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Madame Bâ va voir son avocat pour l'aider à remplir le dormulaire gratuit 13-0021 : le formulaire de demande de court-séjour pour l'entrée en France.

Mais toute la vie de Madame Bâ la malienne ne peut rentrer dans les cases : son nom, héritée de son mari et comment elle l'a connue - sa date de naissance et les circonstances de sa naissance - ses enfants et son petit-fils - son adresse actuelle et son adresse sur le territoire français.

Car sans jamais quitter le Mali, Marguerite Bâ a vécu 10 vies qu'elle nous raconte pages après pages...

Mon avis :

lu sur les conseils de Yv, je ne regrette pas cette plongée au Mali, ses us et coutûmes, sans oublier l'humour de l'auteur.

Comment rendre en quelques lignes toute la richesse de ce livre-fleuve, comme le Sénégal, le fleuve fétiche de Marguerite.

Lien : http://motamots.canalblog.co..
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