Dans l'intimité de Marie, tome 8

Il y a un côté haut perché et déstabilisant dans cette série. le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle est originale et sort des sentiers battus. Elle sort aussi de ce qu'on fait traditionnellement pour un échange de corps.
Les dessins sont beaux, particuliers, mais agréable.
Le tome se lit vite.

Dans ce tome, on apprend qui est Fumiko. La maman de Marie semble péter un câble et ne pas apprécié que Yori parle de Fumiko.
Yori tente de récupérer Marie. Alors que va-t-il se passer ?
Quelqu'un rend visite à une version de Komori. Qui est-ce ?
Quel journal de Komori ?
Mais que va donner le final de cet étrange histoire ?
Est-ce que Marie va reparler ?
Qui est qui maintenant ?

En dehors de cela, on a des moments tendre, de vie, de complicité, d'amitié, d'échange.

Tome 4 à 9 :
Premier Oshimi et première claque. Alors que le postulat de départ d'un homme qui se réveille dans le corps d'une jeune fille qu'il suivait semble très classique et "bateau", finalement l'auteur se joue du lecteur. On n'est pas dans un simple échange de corps et surtout, plus l'oeuvre va passer plus des questions vont se poser mais surtout, plus l'auteur va s'affranchir de tous les codes habituels de la narration. Une idée de départ qui va être modelée encore et encore.

Je suis très surpris des personnages, des dessins qui sont très expressifs et également de toutes les idées que propose Oshimi.
L'oeuvre ne va pas plaire à tout le monde et souffre parfois d'un rythme inégal, mais personnellement j'ai été happé et si j'en avais eu l'occasion, je l'aurai lu d'une seule traite.

"Être ou ne pas être, telle est la question..." Il ne me reste plus qu'un seul tome à lire avant le dénouement, mais à la fin de ce huitième tome, j'ai l'impression de m'être laissée mener en bateau... bref, qui est dans le corps de Marie, et faut-il suivre l'hypothèse la plus plausible et rationnelle (à moins d'un échange d'âmes... parce que si c'est une maladie mentale, il faut reconnaître qu'hormis dans ses silences, Marie paraît sensée) ? le puzzle reste complexe à reconstituer, même avec des (ou à cause de ?) nouvelles pièces, parce que finalement qu'est-ce qu'Isao Komori vient faire dans l'histoire de Marie ? Et comme Komori change également de tome en tome, on finit par se perdre dans les méandres de cette série en dehors des sentiers battus avec ses illustrations, photos déchirées, reflets dans les yeux, visages déformés, qui traduisent la quête d'identité des personnages, la leur comme celle de leur entourage proche.
Bref. Je ne vais pas tarder à lire le tome final et à connaître le fin mot de l'histoire (ou pas ?).
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Après les derniers indices récoltés, on repart dans l'enquête sur qui est Marie dans ce tome pour mon plus grand plaisir. Et malheureusement, c'est pire que ce que j'avais imaginé. L'auteur a vraiment bien travaillé la personnalité de Marie pour arriver à tout retourner comme ça et même si je l'avais vu venir, j'ai quand même pris une vraie claque.
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