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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Tout d'abord merci à Babelio de m'avoir sélectionnée pour recevoir ce polar écossais lors de la "masse critique", j'aime beaucoup ce pays et ses habitants. James Oswald était à Quais du Polar cette année, je voulais lui prendre "De mort naturelle" mais je l'ai loupé. Autrement, je serais tentée de me demander si ce n'est pas un pseudo de Ian Rankin. Les traductions d'expressions sont parfois un peu trop transparentes et auraient gagné, pour le langage, à être remplacées par des expressions françaises, mais d'un autre côté cela gagne en atmosphère.
Il est vrai que l'on cherche presque Rebus tant cela ressemble aux romans de Ian Rankin, ce qui est normal vu que cela se passe à Edimbourg, le fonctionnement de la police est le même et l'humour aussi. On y trouve le même genre de rivalités entre policiers et les sociétés et quartiers de la ville sont bien décrits.
Une intrigue classique mais bien menée, un peu prévisible, mais qui se lit avec plaisir. Il y a même de la boucherie à volonté pour les amateurs, enfin peut-être pas assez de descriptions au goût de certains, pour ma part cela me convient très bien.
Des personnages attachants, on a envie de connaître la suite de la vie de l'inspecteur Anthony McLean. Un auteur que je vais suivre c'est certain.
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Les éditions Bragelonne ont eu la bonne idée de publier ce premier roman et je remercie beaucoup Babelio de me l'avoir proposé parce que je l'ai vraiment apprécié.
Je ne suis pas une experte en thrillers, étant plutôt portée sur les romans "tasse de thé et scones" mais si les premières pages se veulent un peu terrifiantes, le mot adrénaline n'apparaît pas immédiatement, l'auteur ne s'épate pas lui même à chaque page des horreurs qu'il nous raconte et l'enquêteur n'est pas systématiquement au bord de la crise de nerfs ou au bord de la crise cardiaque;
Il y a un nombre de morts respectable, certaines étranges et bien sanglantes, d'autres spectaculaires, mais l'inspecteur McLean mène son chemin tranquillement de l'une à l'autre appuyé par une équipe soudée et proche de lui. Les personnages secondaires m'ont convaincue de même que les problèmes d'ego et d'incompétence que l'on rencontre dans le commissariat. La ville d'Edimbourg est bien présente également.
Je ne dirais pas que je n'ai jamais rien deviné d'avance et qu'aucune petite phrase ne m'a alertée mais pour un premier roman il est quand même remarquable. Quand à l'aspect surnaturel, "les démons n'existent pas" ou "ils sont là, dit McLean en se tapotant la tempe"...alors quels aspects surnaturels ?
Un regret quand même : j'aurais aimé savoir à qui appartenait les objets et qui désignaient les surnoms découverts dans la vieille maison.


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L'inspecteur McLean est agréable à suivre avec ses doutes et ses fulgurances. Pour une fois il n'a pas de souci d'alcool (du moins pas encore...)
Une série à suivre
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James Oswald est un auteur sincère qui ne cache pas dès le début de ce livre au travers des remerciements retranscrits que le chemin de l'édition n'a pas été simple. Il a commencé par la fantasy, sur conseil d'un ami, il s'est essayé à autre chose et a osé un pari fou, se lancer dans un genre totalement différent avec un thriller de mort naturelle. Comme dit si bien le dicton « Qui ne tente rien n'a rien » !

Dans le même cheminement, le titre de ce premier livre est tout autant paradoxal avec cette énigme déjà en 3 mots : de mort naturelle. le lecteur peut s'interroger sur « la mort naturelle » qui correspond à un décès sans cause apparente, notamment d'assassinat. Pourtant ce livre existe ? Étrange non ? Et puis cet adjectif « naturel » m'appelle à le lier avec « surnaturel ». Je suis partie dans l'hypothèse qu'un peu de fantastique dans ce livre ne serait pas du tout saugrenu.

Le prologue fait fort aussi. Les descriptions sont violentes, sanglantes, déjà très dures à lire. Avec un tel commencement, il est facile d'avoir quelques sueurs froides rien que de penser à la suite.

Enfin, par le premier chapitre, l'auteur nous plonge un peu plus calmement dans une intrigue qui prend du large. Par rapport au prologue, les faits se déroulent plusieurs décennies après. Un corps de jeune femme est découvert dans une maison à l'abandon dans une pièce au sous-sol totalement scellée. Des travaux de rénovation mettent au jour cette mort étrange. En parallèle, un meurtre d'un homme réputé de la ville de manière très sordide intervient. L'inspecteur McLean se retrouve chargé du premier meurtre et assiste l'inspecteur qui s'occupe du suivant. Là, le lecteur s'attend tout bonnement à suivre la résolution de ses 2 meurtres. Deux, c'est déjà bien assez en si peu de pages mais si seulement ? Un autre puis un autre apparaissent…Jusqu'à quand cela va continuer ? Comment ne pas appréhender une dispersion de l'auteur avec cette quantité de meurtre à gérer pour un pauvre inspecteur ?

La mort n'arrive jamais seule et voilà qu'en plus, l'inspecteur perd un membre de sa famille, sa grand-mère qui l'a élevé depuis son plus jeune âge après la mort de ses parents. L'exagération de la mort et ce côté tragique va-t-il être sans fin dans cette oeuvre ?



A partir de ce point-là, je constate que James Oswald s'est mis tout seul en difficulté face à la complexité que prennent l'intrigue et sa résolution en moins de 600 pages. Et pourtant, l'auteur assure très bien dans cette mission suicidaire et réussit à résoudre l'ensemble dans ce tome. Evidemment, je reprocherais quelques facilités avec certains aspects fantastiques que je voyais venir de très loin. Et puis, il aurait été appréciable de voir les faits d'un autre point de vue afin que « le mal » décrit ne repose pas sur certains non-dits. Pourtant, l'originalité, le réalisme est à mettre en évidence dans ces différentes enquêtes.



De plus, le héros, Tony McLean, est très agréable. Sa personnalité de battant est remarquable tout comme sa droiture en comparaison de son collègue inspecteur devenu son pire ennemi. Tony est très humain, plein de reconnaissance envers ses collègues et les proches des victimes. Pourtant, c'est un homme cabossé par la vie mais James Oswald ne rentre pas dans ce montage très fréquent dans les thrillers ces derniers temps avec des protagonistes qui se plaignent de bout en bout, et qui n'arrivent pas à se relever face à des difficultés dans leur vie.

En conclusion, James Oswald m'aura marqué comme auteur autant par les prises de risques dans ce premier thriller que par l'originalité de l'intrigue qu'il a imaginée de toutes pièces. C'est un vrai roman à suspens qui tient en haleine son lecteur.

Pour finir, je remercie Babelio dans le cadre de l'opération « Masse Critique » et les éditions Milady de m'avoir fait cette belle découverte.
Lien : https://inspireretpartager.w..
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Je ne sais pas si James Oswald est le nouveau Ian Rankin comme je le lis dans les accroches pub mais il est James Oswald et ce n'est déjà pas si mal.
De mort naturelle est le 1er roman qui inaugure les enquêtes de l'inspecteur Anthony McLean.
Tony est un perso sympa,un peu maladroit,malchanceux (surtout avec son téléphone portable) et parfois tête en l'air. Malgré une histoire personnelle peu réjouissante ce n'est pas un flic dépressif ni alcoolique.Fraichement promu inspecteur, ce qui ne plait pas à un de ses collègues, il se retrouve sur un cold case d'une soixantaine d'année au moment ou plusieurs assassinats sont commis.Tenace et têtu il ne peut se résoudre à mettre son enquête de côté au profit des autres.
Une enquête classique qui prend son temps et qui introduit une touche de surnaturelle,un style fluide et surtout un personnage central et son entourage qui sont éminemment sympathiques et attachants.
Avec Gordon Ferris,2ème belle découverte des nouveaux venus du polar écossais
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Chardons sanglants.
Un auteur écossais assez atypique, fermier le jour, écrivain la nuit ! Qui semble-t-il lui porte conseil. Un nouveau personnage récurrent dans la littérature noire, dans ce premier ouvrage traduit en français.
Un début terrifiant avec le viol et la crucifixion d'une jeune femme par plusieurs hommes dont un qu'elle connaît.
Un corps est découvert par des maçons qui restauraient une maison bourgeoise. La mise en scène est macabre, six alvéoles et six bocaux. Un mystérieux signe cabalistique au sol complique le mystère qui s'épaissit encore, la mort remonte à une cinquantaine d'années !
Les anciens et les modernes rivalisent allégrement !
Mais la vie actuelle n'est guère plus apaisée et les cadavres s'accumulent autour de l'inspecteur McLean, tous trépassés de morts violentes !
Le premier de cette longue liste est Barnaby Smythe, égorgé ; signe particulier, un morceau de rate lui manque… On le retrouve dans sa bouche.
Grâce à la perspicacité de l'inspecteur en chef Duguid, ce meurtre est rapidement élucidé ; le coupable, un demandeur d'asile, donc sans papier, a eu la bonne idée de se suicider en s'égorgeant !
McLean a sa grand-mère qui se meure lentement dans un hôpital, comme c'est elle qui l'a élevé, elle compte beaucoup pour lui. Mais il a aussi quelques parts d'ombre dans sa propre existence.
Il se passionne aussi pour la défunte cherchant à savoir qui elle est et pourquoi ce crime sauvage et rituel . Peu à peu, à partir de la maison, il retrouve son propriétaire de l'époque, un nommé Menzie Farquhar, banquier de son état.
Entre en scène un nommé McReadie, voleur chevronné, au train de vie plutôt aisé.
Les morts fleurissent et pourtant ce n'est pas encore la saison, on égorge beaucoup dans la vieille Écosse… et tous ces morts ont parfois de loin ou de près un rapport avec McLean ou avec sa grand-mère Esther récemment décédée, faisant de McLean un homme très riche.
Le passé rattrape le présent…, mais l'enquête sera longue et mouvementée !
Tony McLean est le personnage central de ce roman, policier à l'ancienne dirons-nous, loin des standards actuels ; il boit modérément, ne se drogue pas et a une vie relativement rangée. Un brave homme en définitif. Mais un enquêteur tenace et habile…
Ce qui n'est pas le cas de son supérieur hiérarchique, Duguid, qui lui est le mouton noir du commissariat.
Beaucoup de personnages secondaires dans ce livre dont aucun à dire vrai (sauf Esther, la grand-mère) ne mourra de « Mort naturelle ! ».
Un récit sombre, très sombre qui mêle le roman noir, et une part non négligeable de sciences occultes avec la recherche de l'éternelle jeunesse. Pour cela, tous les coups sont permis, même les pires.
Un très bon livre qui tient en haleine jusqu'au bout des 450 pages.
Lien : http://eireann561.canalblog...
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De mort Naturelle - James OSWALD
Merci aux éditions Bragelonne pour cette découverte.
Très bon livre. Lecture claire et fluide, se lit vite.
Au début, j'ai eu un peu de mal à m'attacher au personnage principal mais l'envie d'en savoir plus sur les secrets de famille et sachant ce qu'il avait vécu nous permettent d'avoir un petit pincement au cœur pour lui à chaque coup dur.
Je lirai d'autres romans de cet auteur avec plaisir.
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Précision liminaire : James Oswald est fermier en Écosse. Il élève des moutons et à ses heures perdues, il écrit. D'abord de la fantasy, puis du thriller, sur les conseils d'un collègue romancier dont il use du nom dans ce roman, Stuart McBride. Ce roman est la première enquête de Tony McLean, et pour être franc, j'espère que ce ne sera pas la dernière...

Vous voulez un thriller pour les vacances ? Eh bien en voici un. Tout ce qui fait le charme du genre est dedans : une rivalité entre flics, l'un des deux étant meurtri par un passé qu'on devine et dont on aura d'autres bribes dans les numéros suivants, un vieux sergent bougon et une jeune recrue très compétents et travailleurs -enfin, surtout le jeune-, une idylle naissante, des coupables vraiment méchants et un rien de fantastique, juste une larmichette. Secouez le tout et vous pouvez obtenir le pire des bouquins à vous tomber des mains ou alors un bon roman qui ne vous lâchera plus et vice-versa. James Oswald a choisi la seconde option, tant mieux pour nous.

Il est sympa Tony McLean. Il cherche. Il engrange. Fouille toutes les pistes. Part de très loin. Abat avec McBride et Bob la Grogne un boulot de titan. Méticuleux. Travailleur. Opiniâtre. N'hésite pas à prendre des risques pour sa carrière s'ils peuvent faire avancer son enquête ou sauver une vie. Il n'est pas dupe de l'estime en laquelle on le tient en haut lieu et sait pourquoi, lorsque la victime est un VIP on lui demande de collaborer : "McIntyre l'affectait à cette enquête parce qu'il y avait un risque très élevé d'échec. D'autres meurtres de citoyens importants par exemple. Ou la disparition pure et simple du coupable, dont on n'entendrait plus jamais parler. Si ça tournait mal, il ne fallait pas que ce soit la faute de la superintendante en chef McIntyre. Ni de l'inspecteur en chef Duguid. Si McLean était "invité" à participer, c'était pour que la police de la région du Lothian et des Marches Écossaises ait une victime expiatoire à jeter en pâture aux fauves, si ça devenait nécessaire." (p.64/65) Rien n'entame sa détermination. Dans le même temps, sa vie n'est pas folichonne, sa grand-mère meurt et sa vie sentimentale est plate pour ne pas dire creuse. Il fonctionne beaucoup à l'intuition, il comprend vite, avant tout le monde parce qu'il observe finement et se sert de chaque détail.

Thriller parfois un peu crade sur certaines descriptions de cadavres -mais on peut passer vite- qui tient en haleine jusqu'au bout et qui se lit très agréablement, notamment parce qu'il est construit en courts chapitres rapides qui permettent de lire un petit peu, de poser l'ouvrage pour préparer le repas -ce sera sans doute un peu dur- avant de le reprendre en pleine digestion pour le reposer, le temps de coucher les petits et de s'y replonger goulûment.

Une belle découverte, je suivrai très volontiers Tony McLean dans ses prochaines aventures qui ne manqueront pas de paraître, qui me permet au passage de découvrir également les éditions Bragelonne qui s'enrichissent donc d'une belle série à venir.
Lien : http://lyvres.over-blog.com
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