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Très bonne intrigue, accroche, mais lecture qui se termine en eau de boudin : trop de surnaturel en jeu, auquel je n'accroche pas. A réserver aux amateurs du genre.
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Je ne sais pas si James Oswald est le nouveau Ian Rankin comme je le lis dans les accroches pub mais il est James Oswald et ce n'est déjà pas si mal.
De mort naturelle est le 1er roman qui inaugure les enquêtes de l'inspecteur Anthony McLean.
Tony est un perso sympa,un peu maladroit,malchanceux (surtout avec son téléphone portable) et parfois tête en l'air. Malgré une histoire personnelle peu réjouissante ce n'est pas un flic dépressif ni alcoolique.Fraichement promu inspecteur, ce qui ne plait pas à un de ses collègues, il se retrouve sur un cold case d'une soixantaine d'année au moment ou plusieurs assassinats sont commis.Tenace et têtu il ne peut se résoudre à mettre son enquête de côté au profit des autres.
Une enquête classique qui prend son temps et qui introduit une touche de surnaturelle,un style fluide et surtout un personnage central et son entourage qui sont éminemment sympathiques et attachants.
Avec Gordon Ferris,2ème belle découverte des nouveaux venus du polar écossais
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[...] Les démons existent peut-être, au fond.

À l'heure où l'Écosse quitte le continent un peu contre son gré, il semblerait que les voix littéraires s'y fassent entendre de plus en plus nombreuses.
Ian Rankin n'y prêche plus seul et après Gordon Ferris, voici donc James Oswald.
Un auteur qui sait saluer ses pairs :
[...] Assis sur une chaise en plastique inconfortable, un agent en uniforme montait la garde devant la porte d'une chambre. Histoire de tuer le temps, il lisait un roman de Ian Rankin.

Selon son éditeur : James Oswald est un auteur pas comme les autres. Fermier le jour, écrivain la nuit, il élève des vaches et des moutons en Écosse. D'abord autopublié, il a connu un succès fulgurant dès ses débuts. de mort naturelle est la première enquête de l'inspecteur McLean.
Depuis des années, les auteurs de polars nous ont habitués aux intrigues policières minces et épurées, préférant se consacrer tantôt aux personnages, tantôt aux ambiances sociales ou historiques. C'est devenu la mode pour le genre noir.
Avec cette Mort naturelle au contraire, James Oswald a délaissé ses moutons pour nous concocter un riche polar où s'emmêlent non pas une mais bien plusieurs énigmes policières.
La momie poussiéreuse d'un sale meurtre des années 40, une série de cambriolages, la cohorte des victimes d'un serial-killer (ou d'une série de killers ?) et même les histoires personnelles de l'inspecteur McLean que l'on cherche visiblement à compromettre.
Tout ce montage savant et complexe finira par s'imbriquer et s'expliquer mais commence par une découverte macabre ...

[...] — Vous avez découvert un cadavre dans la maison ? s'écria soudain Emily Johnson, qui venait de comprendre.
— Désolé de ne pas vous l'avoir dit plus tôt. Mais oui, c'est ça. Une jeune femme, cachée dans une pièce murée de la cave. Tuée après la fin de la guerre, d'après nous.
— Tout ce temps… soupira Mme Johnson.
[...]— Comment est morte cette femme ?
— Contentons-nous de dire qu'elle a été assassinée, et oublions les détails…

Le lecteur, moins chanceux que Mme Johnson, aura eu droit aux détails ... qui ouvrent le bouquin de façon plutôt brutale.
Il aura même droit à un zeste de fantastique particulièrement bien géré et maîtrisé jusqu'à un dénouement plutôt original.
Sûr de son coup et maîtrisant parfaitement son bouquin, James Oswald se paie même le luxe de donner à ce lecteur quelques (toutes petites) longueurs d'avance sur le flic : la lecture en devient vraiment savoureuse.
Pour celles et ceux qui aiment les diseuses de bonne aventure.
Lien : http://bmr-mam.blogspot.fr/
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Chardons sanglants.
Un auteur écossais assez atypique, fermier le jour, écrivain la nuit ! Qui semble-t-il lui porte conseil. Un nouveau personnage récurrent dans la littérature noire, dans ce premier ouvrage traduit en français.
Un début terrifiant avec le viol et la crucifixion d'une jeune femme par plusieurs hommes dont un qu'elle connaît.
Un corps est découvert par des maçons qui restauraient une maison bourgeoise. La mise en scène est macabre, six alvéoles et six bocaux. Un mystérieux signe cabalistique au sol complique le mystère qui s'épaissit encore, la mort remonte à une cinquantaine d'années !
Les anciens et les modernes rivalisent allégrement !
Mais la vie actuelle n'est guère plus apaisée et les cadavres s'accumulent autour de l'inspecteur McLean, tous trépassés de morts violentes !
Le premier de cette longue liste est Barnaby Smythe, égorgé ; signe particulier, un morceau de rate lui manque… On le retrouve dans sa bouche.
Grâce à la perspicacité de l'inspecteur en chef Duguid, ce meurtre est rapidement élucidé ; le coupable, un demandeur d'asile, donc sans papier, a eu la bonne idée de se suicider en s'égorgeant !
McLean a sa grand-mère qui se meure lentement dans un hôpital, comme c'est elle qui l'a élevé, elle compte beaucoup pour lui. Mais il a aussi quelques parts d'ombre dans sa propre existence.
Il se passionne aussi pour la défunte cherchant à savoir qui elle est et pourquoi ce crime sauvage et rituel . Peu à peu, à partir de la maison, il retrouve son propriétaire de l'époque, un nommé Menzie Farquhar, banquier de son état.
Entre en scène un nommé McReadie, voleur chevronné, au train de vie plutôt aisé.
Les morts fleurissent et pourtant ce n'est pas encore la saison, on égorge beaucoup dans la vieille Écosse… et tous ces morts ont parfois de loin ou de près un rapport avec McLean ou avec sa grand-mère Esther récemment décédée, faisant de McLean un homme très riche.
Le passé rattrape le présent…, mais l'enquête sera longue et mouvementée !
Tony McLean est le personnage central de ce roman, policier à l'ancienne dirons-nous, loin des standards actuels ; il boit modérément, ne se drogue pas et a une vie relativement rangée. Un brave homme en définitif. Mais un enquêteur tenace et habile…
Ce qui n'est pas le cas de son supérieur hiérarchique, Duguid, qui lui est le mouton noir du commissariat.
Beaucoup de personnages secondaires dans ce livre dont aucun à dire vrai (sauf Esther, la grand-mère) ne mourra de « Mort naturelle ! ».
Un récit sombre, très sombre qui mêle le roman noir, et une part non négligeable de sciences occultes avec la recherche de l'éternelle jeunesse. Pour cela, tous les coups sont permis, même les pires.
Un très bon livre qui tient en haleine jusqu'au bout des 450 pages.
Lien : http://eireann561.canalblog...
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De mort Naturelle - James OSWALD
Merci aux éditions Bragelonne pour cette découverte.
Très bon livre. Lecture claire et fluide, se lit vite.
Au début, j'ai eu un peu de mal à m'attacher au personnage principal mais l'envie d'en savoir plus sur les secrets de famille et sachant ce qu'il avait vécu nous permettent d'avoir un petit pincement au cœur pour lui à chaque coup dur.
Je lirai d'autres romans de cet auteur avec plaisir.
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Précision liminaire : James Oswald est fermier en Écosse. Il élève des moutons et à ses heures perdues, il écrit. D'abord de la fantasy, puis du thriller, sur les conseils d'un collègue romancier dont il use du nom dans ce roman, Stuart McBride. Ce roman est la première enquête de Tony McLean, et pour être franc, j'espère que ce ne sera pas la dernière...

Vous voulez un thriller pour les vacances ? Eh bien en voici un. Tout ce qui fait le charme du genre est dedans : une rivalité entre flics, l'un des deux étant meurtri par un passé qu'on devine et dont on aura d'autres bribes dans les numéros suivants, un vieux sergent bougon et une jeune recrue très compétents et travailleurs -enfin, surtout le jeune-, une idylle naissante, des coupables vraiment méchants et un rien de fantastique, juste une larmichette. Secouez le tout et vous pouvez obtenir le pire des bouquins à vous tomber des mains ou alors un bon roman qui ne vous lâchera plus et vice-versa. James Oswald a choisi la seconde option, tant mieux pour nous.

Il est sympa Tony McLean. Il cherche. Il engrange. Fouille toutes les pistes. Part de très loin. Abat avec McBride et Bob la Grogne un boulot de titan. Méticuleux. Travailleur. Opiniâtre. N'hésite pas à prendre des risques pour sa carrière s'ils peuvent faire avancer son enquête ou sauver une vie. Il n'est pas dupe de l'estime en laquelle on le tient en haut lieu et sait pourquoi, lorsque la victime est un VIP on lui demande de collaborer : "McIntyre l'affectait à cette enquête parce qu'il y avait un risque très élevé d'échec. D'autres meurtres de citoyens importants par exemple. Ou la disparition pure et simple du coupable, dont on n'entendrait plus jamais parler. Si ça tournait mal, il ne fallait pas que ce soit la faute de la superintendante en chef McIntyre. Ni de l'inspecteur en chef Duguid. Si McLean était "invité" à participer, c'était pour que la police de la région du Lothian et des Marches Écossaises ait une victime expiatoire à jeter en pâture aux fauves, si ça devenait nécessaire." (p.64/65) Rien n'entame sa détermination. Dans le même temps, sa vie n'est pas folichonne, sa grand-mère meurt et sa vie sentimentale est plate pour ne pas dire creuse. Il fonctionne beaucoup à l'intuition, il comprend vite, avant tout le monde parce qu'il observe finement et se sert de chaque détail.

Thriller parfois un peu crade sur certaines descriptions de cadavres -mais on peut passer vite- qui tient en haleine jusqu'au bout et qui se lit très agréablement, notamment parce qu'il est construit en courts chapitres rapides qui permettent de lire un petit peu, de poser l'ouvrage pour préparer le repas -ce sera sans doute un peu dur- avant de le reprendre en pleine digestion pour le reposer, le temps de coucher les petits et de s'y replonger goulûment.

Une belle découverte, je suivrai très volontiers Tony McLean dans ses prochaines aventures qui ne manqueront pas de paraître, qui me permet au passage de découvrir également les éditions Bragelonne qui s'enrichissent donc d'une belle série à venir.
Lien : http://lyvres.over-blog.com
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