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Une adaptation BD ne remplacera jamais le texte original, d'autant plus quand le dit texte est un texte d'exception. Une adaptation est forcément ambitieuse, son but pourrait être de donner envie d'aller vers le texte. C'est réussi. Les 24 heures de la vie d'une femme remonte dans ma pile à lire grâce au beau travail d'Otero.
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Adaptation libre du roman de Stefan Zweig qui porte le même nom.
Comment "24 heures de la vie d'une femme" peuvent changer cette femme bien plus que des décennies entières.
Ici, Otéro s'inspire du roman mais change l'époque : il situe l'histoire dans les années 80 et en Californie puis à Las Vegas.

Un écrivain en panne d'inspiration est le confident d'une vieille dame qui lui raconte les 24 heures qui ont marqué sa vie, 24 heures durant lesquelles elle s'est amourachée d'un parfait inconnu rencontré au casino.

J'ai retrouvé toute l'intensité du roman dans ces planches de BD.
Le fait qu'Otero ait situé l'histoire à une autre époque que celle de Zweig montre que cela peut arriver à n'importe quelle femme à n'importe quelle époque.
J'ai beaucoup aimé les couleurs utilisées pour les scènes extérieures nuit dans les tons rosés, rouges, violets et noirs, et celles du casino.
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Le court roman de Stefan Zweig dont est issue cette adaptation graphique ne vous est certainement pas inconnu! Il est le récit subtil d'une passion fulgurante, dévorante, libératrice aussi, qu'une dame âgée relate à un jeune homme... 24 heures qui ont changé sa vie... Et qui nous encourage à ne porter aucun jugement sur les agissements d'autrui

Nicolas Otero a choisi de garder le texte original tout en déplaçant le lieu et l'époque de l'intrigue, et ce décalage me plaît ! Ainsi allons-nous à Las Vegas, en 1986, Capitale Mondiale du Jeu où il est si facile de (se) perdre...

Son dessin anguleux, hérité des comics, m'avait particulièrement plu dans le roman de Boddha - comment j'ai tué Kurt Cobain, album qui m'a donné envie de découvrir plus amplement sa bibliographie et de trouver cette (autre) adaptation. Et même si j'ai apprécié les différents cadrages et jeux de lumière, très cinématographiques, les clins d'oeil et la mise en abyme, il m'a manqué un petit quelque chose que j'aurais aimé retrouver suite à cette sublime couverture - dessinée par 1ver2anes

Une appropriation intéressante et à découvrir du chef-d'oeuvre de Stefan Zweig
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Je suis souvent déçue par les adaptations de roman en BD.
Cela se vérifie à nouveau avec cette adaptation d'un des petits bijoux de Stefan Zweig. L'histoire est la même ( Si mes souvenirs ne me font pas défaut); cependant, l'auteur s'est permis de la moderniser en la transposant à notre époque.
Cela n'apporte rien, dénature même le texte sublime original.
Je n'ai pas retrouvé les sensations que j'avais éprouvées à la lecture du texte de Zweig. Je me souviens avoir été très impressionnée par le passage où la narratrice découvre les mains du joueur avant même de voir son visage. Il est sans doute difficile de rendre en images ces mains provoquant la fascination.

Un peu déçue donc.. Mais, cela me donne envie de lire ou relire Zweig. Ce qui est plutôt une bonne chose !
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Passions

Un seul mot pour qualifier cette bande dessinée : magnifique ! Et si vous me suivez, vous savez que la BD et moi sommes un peu étrangers l'un à l'autre… Autre précision, je n'ai pas (encore) lu le roman de Stefan Zweig (lacune à réparer, c'est au programme de l'année)…
J'ai été emportée par la beauté des dessins… Ils apportent une dimension très cinématographique à l'histoire de cette femme marquée à tout jamais par 24 heures de sa vie, par sa rencontre avec un homme livré au démon du jeu.
J'ai adoré.
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Avis Mitigé
..Un roman de l'ancien temps classique donc beaucoup de texte ampoulé servi par un dessin actuel inspiré et pudique
ça l' avantage d'être distrayant mais pas captivant
vite lu ..... alors que j'imagine le roman bien plus psychologique
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Les mini-chroniques bd, se poursuivent avec :

24 heures de la vie d'une femme.

Voilà une histoire que j'ai aimé redécouvrir.
J'ai lu le roman il y a quelques années, sans le souvenir de l'histoire, je me souviens juste avoir apprécié cette lecture.

J'ai aimé redécouvrir l'histoire avec cette version. J'ai apprécié les graphismes, notamment celui de la narratrice qui nous partage son histoire.

J'ai assez peu lu Stefan Zweig, je pense que c'est un tort. le peu que j'en ai lu, ces histoires sont courtes mais intenses, il arrive à faire passer beaucoup d'émotions dans une lecture rapide, de la passion à l'addiction, ses romans sont très forts.
Lien : https://deslivresetmaude.wor..
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J'ai lu le roman il y a quelques années, et je n'avais pas été enchantée par cette lecture. Je ne sais pas pourquoi. Puis plus récemment à une époque où nous pouvions encore aller au théâtre, j'ai vu une adaptation jouée par Clémentine Célarié : et j'ai adoré.
Le roman fait partie de la sélection d'automne de mon club de lecture, mais comme je ne parviens pas à l'emprunter, je me suis souvenue de la BD, et je me suis dit pourquoi pas.... et voilà, une nouvelle fois je reste au seuil de cette histoire. Je ne la comprends pas, ou alors elle m'agace.
Pourtant j'aime beaucoup les images, les couleurs de ce livre... mais ça ne suffit pas.
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Il suffit parfois de 24 heures dans la vie d'une femme pour qu'elle puisse prendre parfois une autre direction. Les maris devraient prendre garde.

On est en Californie dans les années 80 ce qui change un peu de la Riviera des années 30. Une femme a disparu en laissant tomber époux et enfants pour une amourette ce qui est l'occasion d'une réflexion entre un jeune romancier et une vieille dame qui fut jadis une jolie femme en proie aux mêmes pulsions. A noter qu'il s'agit d'une version un peu moderne de l'oeuvre de Stefan Zweig.

J'ai bien aimé le déroulement de celle-ci même si le début ne m'avait pas franchement convaincu. Il s'est passé quelque chose entre-temps. le dessin demeure un peu trop classique à mon goût mais cela ne sera pas l'essentiel à retenir. En effet, on sera sublimé par les sentiments de cette femme qui tombe amoureux d'un homme qui n'en vaut finalement pas la peine. Moralité: se garder de se faire tout de suite une opinion et bien réfléchir avant de s'engager.
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L'histoire: une femme quitte son mari et ses enfant, ce que le cercle d'amis ne comprend pas. Seul Brett va prendre sa défense, ce qui lui amène la sympathie et la confession de Madame Z.
J'ai adoré la couverture, cette femme au coeur (tatouage?) saignant. J'ai eu une première hésitation en retournant le livre pour lire la quatrième de couverture: la femme au dos ne ressemble pas du tout à celle de la couverture. On dirait presque deux personnes / deux dessinateurs / deux styles différents. Mais bon, c'est tiré de Stefan Zweig, l'un de mes auteurs allemands préférés, donc je me suis dit que ça devrait être bien et j'ai pris le livre. Par contre je ne l'ai pas lu tout de suite parce que je voulais avoir le temps de le lire tranquillement et de l'apprécier... En ce moment, nous avons tous beaucoup de temps et j'en profite pour lire. J'ai donc ressorti le volume... et là, la déception.
Je ne comprends pas les choix de Monsieur Otéro. Pourquoi avoir changé l'époque? Pourquoi ce détour à un moment par le folklore et l'imaginaire mexicain, et le transfert aux Etats-Unis, à Las Vegas et Elvis Presley? Peut-être suis-je trop fixée sur le texte original? Et pourquoi avoir changé l'époque,mais gardé la langue de Zweig?
Bref j'aime le texte, Stefan Zweig sait rentrer dans l'esprit de ses personnages et nous faire comprendre leurs émotions, mais l'adaptation me laisse sceptique.
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