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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Adaptation libre du roman de Stefan Zweig qui porte le même nom.
Comment "24 heures de la vie d'une femme" peuvent changer cette femme bien plus que des décennies entières.
Ici, Otéro s'inspire du roman mais change l'époque : il situe l'histoire dans les années 80 et en Californie puis à Las Vegas.

Un écrivain en panne d'inspiration est le confident d'une vieille dame qui lui raconte les 24 heures qui ont marqué sa vie, 24 heures durant lesquelles elle s'est amourachée d'un parfait inconnu rencontré au casino.

J'ai retrouvé toute l'intensité du roman dans ces planches de BD.
Le fait qu'Otero ait situé l'histoire à une autre époque que celle de Zweig montre que cela peut arriver à n'importe quelle femme à n'importe quelle époque.
J'ai beaucoup aimé les couleurs utilisées pour les scènes extérieures nuit dans les tons rosés, rouges, violets et noirs, et celles du casino.
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Il suffit parfois de 24 heures dans la vie d'une femme pour qu'elle puisse prendre parfois une autre direction. Les maris devraient prendre garde.

On est en Californie dans les années 80 ce qui change un peu de la Riviera des années 30. Une femme a disparu en laissant tomber époux et enfants pour une amourette ce qui est l'occasion d'une réflexion entre un jeune romancier et une vieille dame qui fut jadis une jolie femme en proie aux mêmes pulsions. A noter qu'il s'agit d'une version un peu moderne de l'oeuvre de Stefan Zweig.

J'ai bien aimé le déroulement de celle-ci même si le début ne m'avait pas franchement convaincu. Il s'est passé quelque chose entre-temps. le dessin demeure un peu trop classique à mon goût mais cela ne sera pas l'essentiel à retenir. En effet, on sera sublimé par les sentiments de cette femme qui tombe amoureux d'un homme qui n'en vaut finalement pas la peine. Moralité: se garder de se faire tout de suite une opinion et bien réfléchir avant de s'engager.
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Passions

Un seul mot pour qualifier cette bande dessinée : magnifique ! Et si vous me suivez, vous savez que la BD et moi sommes un peu étrangers l'un à l'autre… Autre précision, je n'ai pas (encore) lu le roman de Stefan Zweig (lacune à réparer, c'est au programme de l'année)…
J'ai été emportée par la beauté des dessins… Ils apportent une dimension très cinématographique à l'histoire de cette femme marquée à tout jamais par 24 heures de sa vie, par sa rencontre avec un homme livré au démon du jeu.
J'ai adoré.
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Je connaissais de nom le roman de Stefan Zweig sans jamais l'avoir lu je ne peux donc pas savoir comment le texte a été modifié ou interprété dans cette adaptation.
J'ai été attirée à la médiathèque par la couverture de l'album que je trouve magnifique avec un sublime travail sur les techniques, textures et couleurs.
Il y a un récit cadre dans lequel un auteur en panne d'inspiration dans un luxueux hôtel de station balnéaire assiste à la disparition d'une femme qui semble avoir quitté son mari pour un jeune surfeur sur un coup de tête.
C'est dans ce contexte qu'il se rapproche de Miss Z., vieille femme qui va lui raconter un épisode de sa vie qui a complètement changé son existence… 24 heures dans la vie d'une femme qui a rencontré un Angel possédé par le démon du jeu dans un casino.
Récit prenant
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Une adaptation BD ne remplacera jamais le texte original, d'autant plus quand le dit texte est un texte d'exception. Une adaptation est forcément ambitieuse, son but pourrait être de donner envie d'aller vers le texte. C'est réussi. Les 24 heures de la vie d'une femme remonte dans ma pile à lire grâce au beau travail d'Otero.
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A la résidence Casa Blanca, petit hôtel de luxe d'un quartier huppé de San Diego, les clients sont témoins, une nuit, de la détresse d'un des clients. Monsieur de Saint-Just, un habitué des lieux, cherche à grand bruit son épouse Clarissa. Il semblerait que cette belle blonde soit partie avec le jeune professeur de tennis, passionné de surf à l'allure rasta. Les autres clients, qui connaissent bien le couple, ne peuvent s'empêcher de jaser et de s'interroger sur ce départ inattendu car Clarissa n'avait rencontré le jeune homme que peu de temps avant et ne semblait pas avoir eu beaucoup de contact avec lui. Cela énerve un peu Brett Burroughs, un écrivain en mal d'inspiration, qui pense que l'amour peut survenir de façon inattendue. Sa défense passionnée de Clarissa est remarquée par Miss Z, une vieille dame habituée des lieux et qui décide de se confier à lui. Elle va lui raconter sa rencontre à Las Vegas, alors qu'elle est devenue une jeune et riche veuve sans but ni motivation, avec un jeune homme accro au jeu …

Les adaptations de romans en BD ne manquent pas depuis quelque temps … il semble même qu'elles pullulent et ce n'est pas pour me déplaire, même si, le plus souvent, je n'ai pas lu le roman adapté. Ici, c'est donc encore le cas : je n'ai pas lu le roman de Stefan Zweig (en fait, c'est facile, je n'ai rien lu de lui !) et je ne peux donc juger de la fidélité à l'histoire originale, sauf, bien sûr que le récit de la BD se passe de nos jours et donc pas à l'époque du roman. Par contre, il me semble que la façon de s'exprimer des personnages, un peu surannée et précieuse, est bien ancrée dans l'oeuvre originale (à moins que ce ne soit juste que le milieu huppé dans lequel ils vivent qui les fait parler ainsi !). Une partie du récit se déroule donc maintenant et les évènements racontés par Miss Z ont lieu en 1986, période qui est tout à la fois éloignée et proche. le dessin m'a énormément plus mais forcément, c'est Nicolas Otéro aux crayons et j'adore son style donc cela ne pouvait que me plaire … d'ailleurs, c'est parce que c'est lui le dessinateur que je suis allée vers cet album. J'ai tout de suite reconnu le trait anguleux et précis, les décors soignés et les personnages bien typés, le tout magnifié par des couleurs bien choisies. L'histoire est celle d'une femme qui tente de sauver un homme, qui est en proie à une passion, un amour fou, qui essaie de convaincre sa raison de faire les bons choix mais dont les émotions sont puissantes. C'est étonnant de voir combien un homme a su rentrer la psychée féminine, à comprendre ce qui peut se passer dans le coeur d'une femme, ses espoirs, ses déceptions, ses besoins et ses envies, et comment le coeur et la tête se disputent les décisions. J'ai donc trouvé l'ensemble bien mené, sans excès et réaliste. Pas un coup de coeur pour avoir eu un peu de mal à m'identifier malgré tout à Miss Z, qui m'a paru très « fleur bleue » et adolescente dans ses réactions (mais cela se comprend vu la vie protégée qu'elle a mené avant) mais pas loin quand même !
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Belle couverture ; beaux dessins ; scénario intéressant ; A lire et à regarder !
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