AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,61

sur 66 notes
5
3 avis
4
7 avis
3
9 avis
2
0 avis
1
0 avis
Lorsque l'on garde d'un récit un souvenir jubilatoire, c'est tout naturellement, empreint d'une certaine et bien légitime excitation toute en retenue, que l'on se penche sur son pendant à bulles histoire de rejubiler un chouïa.
Ben des fois, faudrait pas.

24 heures de la vie d'une femme en est l'exemple parfait.
Le problème, une dichotomie plus que gênante entre le vocabulaire usité et le contexte historique tristement actualisé.
Ça ne matche absolument pas entre un vocable de début XXe et une recontextualisation dans les années 80.

Le dessin est plutôt agréable mais la gêne persistante ressentie à la lecture des toutes premières planches finit par lasser, pire, irriter. Ami Génois, rien de personnel...
Je ne retrouve pas le charme désuet évoqué alors par Zweig.
Je me fade une histoire tristement banale qui n'a d'autre intérêt que d'avoir été initialement contée par un orfèvre des mots qui se suffisaient alors à eux-mêmes.
Au fallacieux mais néanmoins louable prétexte de "reboot en mode sans échec", nul besoin d'y accoler des dessins, surtout s'ils contribuent, au final, à dénaturer une oeuvre première d'une force et d'une intensité que l'on pressentait déjà complexes à imager.

24 heures de la vie d'une femme.
Tiens, j'aurais dis bien plus...
Commenter  J’apprécie          469
Je suis souvent déçue par les adaptations de roman en BD.
Cela se vérifie à nouveau avec cette adaptation d'un des petits bijoux de Stefan Zweig. L'histoire est la même ( Si mes souvenirs ne me font pas défaut); cependant, l'auteur s'est permis de la moderniser en la transposant à notre époque.
Cela n'apporte rien, dénature même le texte sublime original.
Je n'ai pas retrouvé les sensations que j'avais éprouvées à la lecture du texte de Zweig. Je me souviens avoir été très impressionnée par le passage où la narratrice découvre les mains du joueur avant même de voir son visage. Il est sans doute difficile de rendre en images ces mains provoquant la fascination.

Un peu déçue donc.. Mais, cela me donne envie de lire ou relire Zweig. Ce qui est plutôt une bonne chose !
Commenter  J’apprécie          340
D'après le roman éponyme de Stefan Zweig.

Alors qu'il est en vacances sur la côte californienne, le narrateur assiste incrédule à la disparition de Clarissa, l'épouse d'un des vacanciers. Elle aurait quitté son mari et ses deux filles pour partir subitement avec le jeune prof de tennis, un jeune playboy qu'elle connaissait à peine depuis 24 heures.
Les langues se délient et tous les vacanciers présents émettent leurs hypothèses. Parmi eux, seul Brett Burroughs, le narrateur, écrivain de son état, va la défendre avec sincérité.
Le soir venu, Madame Z., touchée par ses paroles, va lui confier à son tour qu'elle aussi a vécu, des années auparavant, un épisode de passion intense, inexorablement attirée par les mains d'un homme, croisé par hasard et qu'elle ne connaissait pas auparavant.

L'auteur Nicolas Otero a choisi, pour cette adaptation en Bande dessinée, de transposer le grand classique de Stefan Zweig dans le Las Vegas des années 80.
Il y glisse au passage quelques références de ces années-là, mais les personnages rebaptisés, y jouent le même rôle. Malgré ces quelques changements, le texte d'origine a été conservé dans sa majeure partie.
J'ai tout de même été gênée par le décalage avec l'oeuvre de Zweig.
L'intensité dramatique n'est pas au rendez-vous et les moments de passion ressentis à la lecture du roman de Zweig, sont comme "assourdis" dans la bande dessinée.
La transposition dans les années 80 n'apporte rien à l'histoire et la rend moins crédible : les femmes étaient bien plus libres à cette époque que dans les années 30 et si une femme mariée quittait ainsi subitement son mari, cela ne provoquait pas du tout le même genre de "scandale", même dans les milieux bourgeois, qu'au début du XXe siècle comme c'est le cas dans le roman de Zweig.

Je ne connaissais pas le graphisme de Nicolas Otero et j'ai découvert une oeuvre très cinématographique intéressante.
Mais le fait de la transposer dans des temps plus modernes a, à mes yeux, enlevé beaucoup au charme de ce classique que par ailleurs j'adore.
Même si cette Bande dessinée se lit facilement, je n'y ai pas retrouvé l'intensité de la passion du récit d'origine.

J'ai trouvé par contre la couverture magnifique mais je reste et resterai une inconditionnelle de la version d'origine...
Lien : http://www.bulledemanou.com/..
Commenter  J’apprécie          140
Adaptation libre du roman de Stefan Zweig qui porte le même nom.
Comment "24 heures de la vie d'une femme" peuvent changer cette femme bien plus que des décennies entières.
Ici, Otéro s'inspire du roman mais change l'époque : il situe l'histoire dans les années 80 et en Californie puis à Las Vegas.

Un écrivain en panne d'inspiration est le confident d'une vieille dame qui lui raconte les 24 heures qui ont marqué sa vie, 24 heures durant lesquelles elle s'est amourachée d'un parfait inconnu rencontré au casino.

J'ai retrouvé toute l'intensité du roman dans ces planches de BD.
Le fait qu'Otero ait situé l'histoire à une autre époque que celle de Zweig montre que cela peut arriver à n'importe quelle femme à n'importe quelle époque.
J'ai beaucoup aimé les couleurs utilisées pour les scènes extérieures nuit dans les tons rosés, rouges, violets et noirs, et celles du casino.
Commenter  J’apprécie          80
Il suffit parfois de 24 heures dans la vie d'une femme pour qu'elle puisse prendre parfois une autre direction. Les maris devraient prendre garde.

On est en Californie dans les années 80 ce qui change un peu de la Riviera des années 30. Une femme a disparu en laissant tomber époux et enfants pour une amourette ce qui est l'occasion d'une réflexion entre un jeune romancier et une vieille dame qui fut jadis une jolie femme en proie aux mêmes pulsions. A noter qu'il s'agit d'une version un peu moderne de l'oeuvre de Stefan Zweig.

J'ai bien aimé le déroulement de celle-ci même si le début ne m'avait pas franchement convaincu. Il s'est passé quelque chose entre-temps. le dessin demeure un peu trop classique à mon goût mais cela ne sera pas l'essentiel à retenir. En effet, on sera sublimé par les sentiments de cette femme qui tombe amoureux d'un homme qui n'en vaut finalement pas la peine. Moralité: se garder de se faire tout de suite une opinion et bien réfléchir avant de s'engager.
Commenter  J’apprécie          70
Passions

Un seul mot pour qualifier cette bande dessinée : magnifique ! Et si vous me suivez, vous savez que la BD et moi sommes un peu étrangers l'un à l'autre… Autre précision, je n'ai pas (encore) lu le roman de Stefan Zweig (lacune à réparer, c'est au programme de l'année)…
J'ai été emportée par la beauté des dessins… Ils apportent une dimension très cinématographique à l'histoire de cette femme marquée à tout jamais par 24 heures de sa vie, par sa rencontre avec un homme livré au démon du jeu.
J'ai adoré.
Commenter  J’apprécie          60
Je connaissais de nom le roman de Stefan Zweig sans jamais l'avoir lu je ne peux donc pas savoir comment le texte a été modifié ou interprété dans cette adaptation.
J'ai été attirée à la médiathèque par la couverture de l'album que je trouve magnifique avec un sublime travail sur les techniques, textures et couleurs.
Il y a un récit cadre dans lequel un auteur en panne d'inspiration dans un luxueux hôtel de station balnéaire assiste à la disparition d'une femme qui semble avoir quitté son mari pour un jeune surfeur sur un coup de tête.
C'est dans ce contexte qu'il se rapproche de Miss Z., vieille femme qui va lui raconter un épisode de sa vie qui a complètement changé son existence… 24 heures dans la vie d'une femme qui a rencontré un Angel possédé par le démon du jeu dans un casino.
Récit prenant
Commenter  J’apprécie          50
Version moderne de l'oeuvre éponyme de Stefan Zweig. L'histoire tient la route mais pour moi les dessins ne sont pas en adéquation avec le langage des bulles. J'ai ressenti cette distance tout au long de ma lecture. Couverture superbe cependant !
Commenter  J’apprécie          50
Une adaptation BD ne remplacera jamais le texte original, d'autant plus quand le dit texte est un texte d'exception. Une adaptation est forcément ambitieuse, son but pourrait être de donner envie d'aller vers le texte. C'est réussi. Les 24 heures de la vie d'une femme remonte dans ma pile à lire grâce au beau travail d'Otero.
Commenter  J’apprécie          40
Direction eighties dans un hôtel chic en Californie. Tranquillement autour de la piscine, les locataires de quelques nuits discutent de la fuite de Clarissa avec un jeune homme abandonnant époux et enfant. Tous se permettent de juger de la morale de cette femme qui ose tout plaquer pour une amourette. Mais qu'en savent-ils vraiment des raisons qui l'ont poussé ainsi ? Se croient-ils supérieur aux autres ? Brett Burroughs leur oppose un autre discours qui ne leur plaît guère. Cependant cette prise de partie va toucher une résidente qui l'invitera dans sa chambre. Elle a une histoire de femme à lui raconter qui a duré une journée qui a, à jamais, bouleversé sa vie. Un récit qui ne laissa pas de marbre cet auteur toxico car un livre naquit peu de temps après. D'ailleurs, n'est pas ce livre que nous venons de lire ? le dessinateur se permet cette mise en abîme en fin de tome.

J'aime beaucoup ce texte, Stefan Zweig et j'ai encore en mémoire la prouesse graphique de David Sala pour « Le joueur d'échecs ». Alors il y avait une attente assez importante de ma part pour la lecture d'autant plus avec cette couverture assez sublime avec un magnifique travail de couleur. La déception est arrivée très vite car l'univers graphique à l'intérieur n'a rien à voir avec l'extérieur. Normal, c'est la compagne du dessinateur qui l'a réalisé, 1ver2anes. On tombe sur un dessin, certes bien fait, mais stantard qui respecte un code assez classique. On retrouve dans quelques cases un travail de couleur mais ce n'est pas suffisant pour rattraper le reste. Les bordures des cases sont arrondies et parfois une demi-page se focalise sur un détail. Faire un choix de mettre l'histoire dans un contexte plus moderne peut éventuellement discutable toutefois pourquoi cette rupture dans le dessin ? Pourquoi la couverture n'est pas en regard avec le contenu. Nicolas Otera est manifestement à l'aise aussi bien à l'écriture qu'au dessin et au dessin, son talent est multiple. le graphisme dans « Le joueur d'échecs » de David Sala était tellement étonnant et riche de détail que là, je me sens un peu frustré. Je ne me suis pas laissée emporter et je le regrette amèrement. Il manque une force, une énergie, du tourment, de la passion qui ne se retrouve nullement. Dommage.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (143) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5250 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}