C'est un thriller fantastique, un pharmacien, un agent spécial retiré des affaire, à qui l'on demande, dix ans après sa retraite, de réaliser une nouvelle mission, quatre assassinats un peu particuliers. J'ai adoré le traitement graphique du récit, quatre chapitres, quatre univers colorés très subtil, un graphisme à la manière sérigraphique, un noir plus deux douleurs utilisées uniquement en aplats, en surfaces avec un choix de nuances doux et subtil :
- 1er chapitre : Rose et bleu pétrole
- 2e chapitre : saumon et bleu ardoise
- 3e chapitre : mauve et beige
- 4e chapitre : vert d'eau et brique
- Conclusion : Rose et bleu pétrole
Ces gammes créent une ambiance un peu rétro et moderne à la fois, veloutée mais inquiétantes, il y a un côté polar des années 50, dans le déroulé du récit et le propos, accentués par l'architecture, la devanture du magasin, les costumes et les silhouettes des personnages, et les moindres accessoires. le traitement très original nous embarque dans cette histoire pourtant très simple, sans doute déjà vue, mais jamais de cette manière. C'est même le graphisme qui donne tout son attrait, son caractère et sa force au récit. Un belle réussite.
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Pablo De Santis imagine une intrigue fantastico-policière habile, pleine d’étrangeté et de suspense, avec un héros/narrateur fascinant.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Cet album doit [à Juan Saenz Valiente] ses qualités: cadrage décalé, travail de la bichromie, déformation du décor, trait libre, jeté sur le papier et aussi très maîtrisé dans le mouvement, ambiance fantastique.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Un hommage inattendu et bien troussé à l'univers du filiforme félin imaginé par le cartooniste Friz Freleng. Une bulle de fantaisie dans un monde décidément trop lourd.
Lire la critique sur le site : Telerama
- Qui êtes vous ?
- Vous pouvez m'appeler Cuivre ?
- Je croyais que l'on m'avait oublié.
- Et cette idée vous plaisait ? Vous pensiez que vous alliez continuer à être apothicaire pour toujours.
- Pourquoi moi ? Il n'y en a pas de plus jeune et de plus efficace.
- M. Zinc dit que vous êtes le meilleur. Que cela requiert le savoir-faire de la vieille école.
- Je veux voir Zinc.
- Et lui ne veut pas que l'on puisse remonter jusuq'à lui.
- De quoi s'agit-il cette fois-ci ?
- De l'obscurité. (p. 13)
Les médecins leurs prescrivent des placébos.
Moi j'y ajoute une substance stimulante.
Le secret de mon succès.