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sur 5681 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Marcel Pagnol raconte ses souvenirs d'enfance dans le Sud, avec ses parents, son frère Paul, son oncle et sa tante. Il décrit notamment son excitation à l'idée de l'ouverture de la chasse, à laquelle son père et son oncle se préparent, et à laquelle lui aussi rêve de participer. le livre est remplit d'anecdotes drôles, touchantes... sur le Sud et l'enfance.

Un joli livre, je suis contente d'avoir découvert ce classique. J'ai mis très longtemps à le finir mais je l'ai tout de même bien apprécié. Les personnages sont savoureux, notamment l'oncle Jules. C'est un récit tout simple, mais qui fait du bien et rend nostalgique des vacances d'été et de l'enfance. Je vous conseille d'y jeter un oeil, si comme moi vous avez tardé à lire Pagnol. C'est le genre de jolis livres qui parle à tout le monde, jeunes ou moins jeunes, et qui fait forcément rejaillir des souvenirs, même si comme moi vous partiez en Normandie aux vacances d'été !
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Un journal qui sent bon la garrigue et le romarin, raconté d'une manière d'enfance qui ravira les nostalgiques d'antan. Je ne connaissais cette histoire que par la très belle adaptation cinématographique, fort fidèle d'ailleurs. On retrouve dans cette version originale tout le sel de cette aventure enfantine dans ce que l'enfance a d'innocent et de cruel pourtant. Ces émotions exacerbées et cette passion insufflée à chaque jeu, chaque instant même anodin de la vie quotidienne.
Un joli petit morceau de miel littéraire qui coule de source.
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Marcel Pagnol n'était pas dans mon programme actuel de lecture ― il y a tellement à lire ― les choix sont difficiles. Lors d'une foire aux livres de deuxième main, je suis tombé sur des Pagnol et j'en ai acheté trois.

La gloire de mon père est un roman autobiographique qui tourne autour des souvenirs de jeunesse de l'auteur.

Marcel Pagnol est le narrateur de sa propre histoire.

Son père s'appelait Joseph. Il épousa une petite couturière qui avait six ans de moins que lui.

Il existait une certaine proximité familiale entre les parents de Marcel, son oncle Jules et sa tante Rose.

Joseph était anticlérical, alors que Jules était un catholique pratiquant.

Le récit démarre véritablement lorsque Joseph annonce à Marcel que l'oncle Jules et lui-même ont loué une villa où la famille passera les grandes vacances. Il se mettent en route avec une charrette tirée par un âne et chargées de meubles achetés chez un brocanteur. le chemin montait toujours, franchissant de temps à autres un petit plateau. En regardant en arrière, on voyait la longue vallée de l'Huveaune, sous une traînée vaporeuse, qui allait jusqu'à la mer brillante. A la suite d'une conjugaison de multiples efforts pour mouvoir le chargement dans les côtes, Joseph, s'écria : « Voilà la Bastide Neuve. Voilà l'asile des vacances : le jardin qui est à gauche est aussi à nous.

En ces lieux, sources d'explorations pour Marcel et son frère Paul, je découvre au fil de ma lecture la végétation du midi : Sumacs, romarins, cades, kermès, genévriers, des fourrés d'argéras. Sur une dalle de calcaire poussent dans les fentes, du thym, de la rue et de l'aspic. Des rideaux de clématites, des enchevêtrements de térébinthes, les petites feuilles du chaîne-kermès, portant des piquants, gênaient toutes progression de promeneurs.

J'ai trouvé que les informations avant la Bastide Neuve étaient banales, sans relief. J'aime les récits d'aventures qui débouchent sur des imprévus, sur de l'inimaginable pimentant l'histoire. J'aime me sentir porter vers un devenir haletant, et celui-là, je l'ai trouvé avec intérêt dans la journée de chasse où Marcel à tout fait pour ne pas s'en priver.

C'est le premier Pagnol que je lis. Il en faut toujours un premier ! Ce ne sera pas le dernier.

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Une autre lecture amusante de Marcel Pagnol. Ses livres sont toujours facile à lire et c'est aussi pour ça que les lycéens néerlandais les aiment. C'est un écrivain raisonnablement populaire aux lycées ici.
« La Gloire de mon père » est une histoire de l'enfance de l'auteur. Il est né en 1895, donc le récit se déroule au début du XXe siècle. C'est une histoire simple sur des gens simples. L'enfant a eu une enfance heureuse. de temps en temps, le livre rappelle « le petit Nicolas » de Goscinny, bien que le style de l'écriture de Pagnol soit plus « littéraire » et impressionnant.
Bien que j'aie aimé le livre, je crains que j'aille l'oublier très vite. C'est un livre bien moins fort et impressionnant que « Jean de Florette » et « Manon des sources » du même auteur.

Lien : http://nebulas-nl.blogspot.n..
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Il n'y a rien que j'aime tant que les récits d'enfance. L'enfance, c'est l'âge auquel on voit tout, où chaque détail à son importance. le jeune Marcel ne comprend pas tout mais il cherche les réponses à ses questions, il laisse traîner ses oreilles, écoute attentivement les grandes personnes qui le laissent parfois perplexe.

L'enfance de Marcel Pagnol est très différente de ce que j'imaginais – c'est dire si je connaissais mal le personnage. On le découvre taquin avec son petit frère, admiratif de son père presque aussi innocent que ses enfants. J'ai eu bien de la compassion pour sa mère au vu des nombreuses « trouvailles » du patriarche chez le brocanteur ! J'ai retrouvé la Provence, le chant des cigales, l'odeur des vacances – cela, tout de même, je m'y attendais.

J'ai souri à de nombreuses reprises à l'évocation de cet été d'insouciance, ri parfois d'un rire franc qui m'échappait. Et, comme souvent avec les classiques, je me suis demandé pourquoi je n'en lisais pas plus.
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Le lecteur est invité à suivre les premières années d'existence de Marcel. Fils d'instituteur dans le sud de la France, ce petit Marcel est assez attachant en étant très sur de lui tout en doutant jusqu'aux larmes quand il comprend que les choses ne vont pas comme il le pensait.
On retrouve donc bien la naiveté que tout enfant peut connaître, les interrogations sur son environnement, l'envie de suivre les traces de son père, d'aller au dela des interdits, jouer à la guerre avec son frère.
Avec l'arrivée de la maison estivale, la nature riche et généreuse prend toute sa place. Mais c'est aussi là que Marcel va se mettre à douter de son père... pour une histoire de chasse ! Et oui il est surpris notre Marcel de constater l'ignorance de son paternel dans la connaissance de cette activité, tellement habitué à voir son père briller en toute circonstance.
Avec certaines phrases, Pagnol apporte une touche de légéreté, un sourire : "je triomphai de la règle de trois"!, "hypothèse audacieuse", "début de la grande opération" (pour parler d'une toilette !), "cette savante explication ne me parut pas décisive", "je découvris la tragédie" (en parlant de la disparition des fourmis), "le mystère de l'oncle Jules cuisinier". J'ai bien aimé ce décalage entre ces mots assez fort et la banalité des situations concernées.

Cependant ce livre comporte quelques longueurs, notamment sur le déménagement vers la Bastide Neuve (la maison des vacances), sur la préparation de la partie de chasse.
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Premier tome des Souvenirs d'enfance de Marcel Pagnol, La gloire de mon père s'intéresse à la tendre enfance du célèbre auteur provençal, fidèle transmetteur d'un monde d'antan. Fils d'instituteur, à l'époque où ces derniers étaient encore les "hussards noirs de la République", Pagnol naît à Aubagne et y passe sa jeunesse, tout près de Marseille où son père enseigne. L'évènement de la jeunesse de Marcel Pagnol, c'est la location d'une villa dans les hauteurs du village où les jeunes gens pourront laisser vaquer leur imagination et où les grandes personnes - c'est-à-dire le père de Marcel et l'oncle Jules - s'adonnent à la chasse. Malgré l'interdiction de son père, Marcel tente de rattraper ses parents dans leur aventure, quitte à se perdre dans la garrigue.
Ce premier roman de la trilogie s'apparente à un tableau d'une Provence éternelle - mais éternelle car c'est cette image transmise par Pagnol que nous avons souvent en tête quand nous parlons de cette région - terre de richesses matérielles et imaginaires. C'est un monde aux habitudes perdues aujourd'hui que nous révèle le livre, un monde aux immenses voyages à quelques kilomètres de là où on habite, un monde des petites gloires personnelles et familiales. Un classique à lire et, si possible, au plus près de la musique des criquets.
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Les aventures du petit Marcel sont trop artificiellement recomposées pour obtenir un « effet » en forçant le trait. Mais la littérature, ce n'est justement pas du cinéma, et il y a loin de la sûre délicatesse d'un Marcel Proust à la grosse machine d'un Marcel Pagnol. L'intérêt de la Gloire est ailleurs: dans la sincérité des aphorismes forgés par l'expérience: « Tous les manuels d'histoire du monde n'ont jamais été que des livrets de propagande au service des gouvernements » ou bien « Il répétait sans cesse: « Comme on est faible quand on a tort ». La vie m'a appris qu'il se trompait, et qu'on est faible quand on est pur. » (LCDMM) Ça, c'est bon. Car c'est vrai.
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C'était une lecture à première vue agréable qui nous transporte dans la France du début du XIXe siècle et l'enfance de l'auteur. Ça sent le thym, le romarin et la lavande. Ça sent l'insouciance de l'enfance avec, en même temps, ses vrais grands drames. Un temps quelque peu idyllique quand papa était un héros et que les vacances n'étaient qu'une suite de jeux et de bons repas, d'aventures, d'explorations et de bêtises.
J'ai aimé la rencontre avec certains personnages (même si la mère et la tante Rose sont évidemment là pour faire la cuisine, la couture et pouponner) et le tendre joyeux portrait des relations fraternelles et filiales racontées par Marcel Pagnol.

Je ne vais pas mentir que j'ai tout de même tiqué sur la cruauté envers les animaux. Entre Marcel et son frère Paul, ces adorables chérubins, qui torturent les insectes avec une impressionnante imagination et la chasse, j'avoue que j'ai grimacé. Il faut préciser que l'histoire autour de la chasse constitue la moitié du roman : c'est long, c'est beaucoup trop long surtout quand on n'aime pas ça. Les interminables préparations pour la chasse (fabriquer les munitions, tester les fusils, s'habiller…), les récits de chasse, la chasse elle-même, la fierté du massacre bien réussi… très peu pour moi. Je ne m'attendais pas à ce que la « gloire de son père » faisait écho à cela. Une surprise un peu amère.

Une lecture quelque peu mitigée donc. Certes, de ce livre se dégage une atmosphère insouciante plutôt sympathique, mais je trouve le tout assez oubliable. L'écriture est agréable mais simple et ordinaire (au-delà de quelques touches d'humour et de spontanéité), et je regrette la longue apologie de la chasse.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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Vaste sujet que celui de l'enfance et de l'impact de nos jeunes années sur l'humain que l'on devient. Ne serait-ce pas le souvenir d'une belle journée d'été à jouer à cache-cache dans la forêt qui vient pointer le bout de son nez? Une jolie madeleine de Proust prête à être dévorée? Des moments réconfortants à observer lorsque l'on devient vieux?
De nombreux auteurs ont tenté l'expérience de relater leur passé dans des oeuvres plus ou moins réussies. Marcel Pagnol est assurément l'un des plus connu et reconnu avec une trilogie culte qui traverse les âges.

Dans « La Gloire de mon père », le premier opus du triptyque qui m'avait été donné d'étudier au collège, notre écrivain se souvient d'une enfance heureuse et riche auprès d'un père et d'une mère aimants. Enfant issue d'une famille aisée, le petit Marcel est bercé par le métier de son père et par les idées des adultes qui l'entourent.
De la chasse au trésor chez les brocanteurs à la chasse aux perdrix, le lecteur suit les premières découvertes du jeune garçon, le temps des premiers émois et des voyages mais aussi des premiers chagrins et des grosses déceptions. Jusqu'en Provence.

Pour ma part, cette autobiographie romancée est avant tout une le cri du coeur d'un amoureux des grands espaces et de sa région. Contemplatif, le récit se déroule de façon linéaire et paisible. Sans grandes surprises, le lecteur est doucettement embarqué dans la vie de l'auteur; découvrant au passage, un vie que « les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre ».

J'avais eu de la peine à le lire étant enfant car le style n'est pas des plus simples. J'avais également trouvé cette histoire ennuyante et sans intérêt majeure. En effet, le manque de rebondissements évident me gâchait le plaisir.
Aujourd'hui, une quinzaine d'année plus tard, je reste dubitative quant à ce classique litérraire. Même si je comprends l'engouement du public pour ce morceau de vie, je n'ai pas pris mon pied en redécouvrant quasiment entièrement cette aventure. A nouveau, j'ai été spectatrice lointaine de l'univers de cet enfant et ne suis pas rentrée dans l'histoire.

A croire que cette dernière n'est pas vraiment faite pour moi.
Lien : http://www.chroniquesdurenar..
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