Marcel Pagnol n'était pas dans mon programme actuel de lecture ― il y a tellement à lire ― les choix sont difficiles. Lors d'une foire aux livres de deuxième main, je suis tombé sur des
Pagnol et j'en ai acheté trois.
La gloire de mon père est un roman autobiographique qui tourne autour des souvenirs de jeunesse de l'auteur.
Marcel Pagnol est le narrateur de sa propre histoire.
Son père s'appelait Joseph. Il épousa une petite couturière qui avait six ans de moins que lui.
Il existait une certaine proximité familiale entre les parents de Marcel, son oncle Jules et sa tante Rose.
Joseph était anticlérical, alors que Jules était un catholique pratiquant.
Le récit démarre véritablement lorsque Joseph annonce à Marcel que l'oncle Jules et lui-même ont loué une villa où la famille passera les grandes vacances. Il se mettent en route avec une charrette tirée par un âne et chargées de meubles achetés chez un brocanteur. le chemin montait toujours, franchissant de temps à autres un petit plateau. En regardant en arrière, on voyait la longue vallée de l'Huveaune, sous une traînée vaporeuse, qui allait jusqu'à la mer brillante. A la suite d'une conjugaison de multiples efforts pour mouvoir le chargement dans les côtes, Joseph, s'écria : « Voilà la Bastide Neuve. Voilà l'asile des vacances : le jardin qui est à gauche est aussi à nous.
En ces lieux, sources d'explorations pour Marcel et son frère Paul, je découvre au fil de ma lecture la végétation du midi : Sumacs, romarins, cades, kermès, genévriers, des fourrés d'argéras. Sur une dalle de calcaire poussent dans les fentes, du thym, de la rue et de l'aspic. Des rideaux de clématites, des enchevêtrements de térébinthes, les petites feuilles du chaîne-kermès, portant des piquants, gênaient toutes progression de promeneurs.
J'ai trouvé que les informations avant la Bastide Neuve étaient banales, sans relief. J'aime les récits d'aventures qui débouchent sur des imprévus, sur de l'inimaginable pimentant l'histoire. J'aime me sentir porter vers un devenir haletant, et celui-là, je l'ai trouvé avec intérêt dans la journée de chasse où Marcel à tout fait pour ne pas s'en priver.
C'est le premier
Pagnol que je lis. Il en faut toujours un premier ! Ce ne sera pas le dernier.