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4,14

sur 4732 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une merveille d entrée en littérature : lu à l école primaire, biographie de Marcel qui fleure les saveurs de la Provence et les odeurs de thym de la garrigue...j ai dévoré les 4 tomes à l époque et découvert le binch reading à ce moment là.
En chanson ce serait Toulouse de Nougaro, pour comprendre la force de l attachement et de l amour qu on peut porter à l endroit qui nous a vu naître...
Magistral et éternel : c est Marcel !
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Le 2ème tome est la suite directe du premier, mais je l'ai un peu moins apprécié sans savoir vraiment pourquoi. Peut-être trop de scènes de chasse que je n'aime pas. J'ai aussi du mal avec certaines mots provençaux que je n'ai pas compris et qu'on ne trouve pas dans le dictionnaire. Ca reste une lecture très poétique, pleine de tendresse et d'authenticité, mais je pense que les gens de là-bas s'y projettent plus que moi, qui suis du Nord et n'ayant jamais mis les pieds en Provence, j'ai du mal à m'imaginer les paysages. A l'inverse des scènes de cueillette de fruits, que j'ai bien connu dans mon enfance. A l'époque on savait se nourrir grâce à ce que la Nature nous offrait et les gens n'avaient aucunement besoin de supermarchés à portée de main pour tout.
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L'histoire est une suite de "La Gloire de mon Père", où Pagnol continue de dépeindre son enfance dans les collines provençales. Cette fois, le jeune Marcel et sa famille se lancent dans des aventures estivales pour atteindre le fameux "Château de ma Mère". L'auteur nous guide avec habileté à travers ces escapades, en insufflant une chaleur et une vivacité qui font revivre l'innocence de l'enfance. Les personnages sont campés avec une immense tendresse.

Pagnol excelle à créer une ambiance qui enveloppe le lecteur d'une émotion douce-amère. La nature provençale est une protagoniste à part entière, et les descriptions de paysages, de senteurs et de sons captivent les sens. Les moments passés dans les collines, les parties de cache-cache, les découvertes de la faune et de la flore, tout cela est dépeint avec une précision qui invite le lecteur à plonger dans ses propres souvenirs d'enfance. Cependant, derrière la douceur apparente de ces pages, Pagnol aborde également des thèmes plus profonds. La fragilité du bonheur, l'éphémère de la vie et la perte de l'innocence sont tissés dans le récit de manière subtile mais saisissante.

Génial !
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Un agréable moment de lecture où Pagnol nous livre ses mémoires et évoque avec une douce nostalgie ses souvenirs d'enfance.
Le Château de ma mère, c'est d'abord le témoignage de Marcel Pagnol à travers ses yeux d'enfant. C'est un petit garçon curieux et travailleur qui découvre la campagne, la nature, la chasse ou encore l'étude des insectes.
Le petit Marcel éprouve un grand amour et une immense fierté envers ses parents. Il aime aussi jouer le rôle d'aîné avec son petit frère Paul, en qualité d'instructeur mais aussi de farceur …Il y a aussi cette chère amitié entre Marcel et Lili. Leur relation est presque fraternelle, bien que les deux garçons n'aient jamais recours aux mots pour exprimer leur attachement. Ensemble, ils passent leurs journées dans les plaines d'Aubagne. Lili lui apprend à poser des pièges et lui livre les secrets de la campagne quand Marcel lui raconte la ville et tout ce qu'on y trouve. C'est aussi le début de l'instruction pour tous mais les opinions sont encore partagées à propos de l'anticléricalisme.
J'avoue un faible pour le Château de ma mère dans cette trilogie: les allers et retours le long du canal, les tensions entre le stress des premiers passages et l'allégresse des derniers, et surtout cette maman qui nous rappelle évidemment la nôtre…
Touchant et drôle et enrichissant, en bref : un régal !
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Le jardin, la pomme et le serpent
OUI MAIS
en Provence !

La vie, la belle vie insouciante, le long de ce grand fleuve festif qu'est l'été, continue. Joseph, le père dont la gloire cynégétique fut célébrée dans le premier roman du triptyque, devient bon chasseur. Marcel trouve en Lili plus qu'un camarade de jeux ou un guide de la nature : c'est un ami, c.à.d. le frère qu'on aimerait avoir eu. Paul, le petit frère, taquine quand même sérieusement la petite soeur et prend une bonne taloche. Une vie de soleil, d'insouciance, d'aventures et de promesses de lendemains sans cesse meilleurs …

C'est la rentrée scolaire qui chasse tout le monde de ce jardin paradisiaque. Impossible d'échapper à la condamnation du calendrier, même en fuguant. Et c'est à l'occasion de cette fugue nocturne que Marcel se découvre lâche, menteur, et un peu traître. Nous ne sommes pas qui nous espérions être … Heureusement, il est possible de retourner au paradis lors des vacances scolaires. Mais la route est bien longue, doit se faire à pied, et l'on est chargé de provisions. Alors, comment résister à la tentation quand quelqu'un vous propose un sérieux raccourci ? Prends cette clef, elle t'ouvrira les portes interdites … Joseph se veut un citoyen modèle, car instituteur: cet homme à la fibre républicaine exemplaire ne saurait contrevenir à la loi en pénétrant par effraction dans des propriétés privées. Même si le chemin est long, et devient bientôt hebdomadaire. Bien que, à bien y refléchir, que risque-t-on à couper par des jardins ? Rien, rien du tout lui assure t-on. Il accepte la longue clef qui ouvre les mystérieuses portes qui mènent au bonheur ...

Ce roman est l'histoire d'un été merveilleux, et d'autres, mais aussi d'une chute. Un petit garçon apprend qu'il n'est pas un guerrier courageux, et que son père, qu'il idolâtre, est aussi un simple fonctionnaire, qui doit pourvoir aux besoins de sa famille. Plus tard, en fin de livre, nous apprendrons combien d'autres personnages se sont montrés vulnérables au fil des étés et des hivers, combien ont fini par disparaître.

Ce roman chante la vie: c'est une ode à ce fleuve du temps, qui continue à s'offrir à nous, au milieu des joies et des peines, des triomphes et des chutes. Un jour, bien sûr, ce fleuve aboutit à un cataracte, Ce qui se passe à ce moment-là, avec toutes ces joies et ces peines, c'est une question dont la réponse ne peut être que personnelle.

Ce roman, comme toute littérature digne de ce nom, nous offre un tissu, celui d'un début de vie , et arrive à en faire quelque chose qui transcende celle de l'individu qui l' a écrit. Il parle à chacun, car il s'agit de choses simples mais profondes que tout homme rencontre tôt ou tard : le bonheur, la bonté, l'amour sous toutes ses formes, mais aussi la vulnérabilité, les limites et même la mort. Nous sommes bien loin des écorchés vifs qui se présentent chez vous - heureusement au figuré – et vous fourrent sous le nez un baluchon de papiers qu'ils viennent d'arracher à un journal intime bâclé, dépourvu d'idées et d'inspiration. Vous êtes sommé d'apprécier, et si vous n'obtempérez pas, c'est que vous êtes une brute. Car il s'agirait d'un roman. La preuve: on lui a décerné un prix !

Se trouvera-t-il d'autres Pagnols pour continuer à nous enchanter ?

En tous cas, je mets les voiles pour " le Temps des Secrets"...










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Après avoir entendu maintes fois que Pagnol nous faisait voyager en Provence, j'ai sauté le pas. Et effectivement, les descriptions de paysages sont merveilleuses. le style regorge de métaphores, personnifications d'une grande profondeur et avec de l'originalité. C'est aussi une histoire très humaine, avec des personnages aux caractères bien trempés, qui met en avant la beauté et les vices de chaque personnalité d'une façon que j'ai trouvé réaliste. Enfin, une belle ode à l'enfance, parce qu'on se retrouve à penser comme le jeune Marcel, et cela nous rappelle notre propre fonctionnement. Seul bémol, mon amoureux n'a pas trop apprécié le nombre de passages dédiés à la chasse de certains animaux (traque assez cruelle parfois) actuellement en voix de disparition.
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La fin de la Gloire de mon père est abrupte. le début du Château de ma mère est très rassurant en ce sens. On retrouve le petit Marcel là où on l'a laissé et c'est bien heureux !

Suivre les aventures de cette petite famille est toujours aussi passionnant. J'adore la rectitude du père, toujours autant les expressions du petit Marcel pour qui tout est dramatique et capital, ainsi que sa bienveillance envers ses parents et ses multiples stratagèmes.

Tout le long, bien sûr, je me suis demandé pourquoi le château de ma mère et puis tout s'éclaircit à la fin. Mais la fin est pour moi encore trop abrupte, comme si une longue partie avait été coupée entre les pérégrinations familiales et la révélation. C'est dommage. Peut-être que le Temps des secrets contentera ma frustration. À voir (ou à lire).
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Le Château de ma mère est le deuxième tome des Souvenirs d'enfance, un roman autobiographique de Marcel Pagnol, paru en 1957.
Après la Gloire de mon père où il était question surtout de chasse,ce roman se situe toujours au coeur de la Provence au sein de la famille de Marcel Pagnol.
La chasse est toujours là avec des descriptions un peu crues qui peuvent choquer aujourd'hui mais ce n'est pas l'essentiel du roman.
Il s'agit plutôt de la découverte de la liberté d'action dans un environnement sauvage pour un jeune garçon de la ville qui va se nouer d'amitié avec un garçon de la campagne;celui-ci lui faisant découvrir tous les endroits de ce petit paradis.
Évoqué de manière discrète ,l'amour du jeune garçon porté à sa mère est très émouvant.
Un très beau livre classique pour adultes mais que je trouve peu adapté à des jeunes collégiens qui risquent le trouver ennuyeux .

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Après la gloire de mon père qui était plus une présentation de la famille lieux et culture de notre chère Marcel le château de ma mère approfondis le tout de façon toujours aussi agréable à suivre avec quelques touches d'humour ou parfois même allant jusqu'à nous briser le coeur...

Avec cette histoire, on voit que notre petit Marcel grandit tout en gardant ça part d'enfant ou l'innocence et la cruauté son encore entremêlé.

Une très belle découverte et j'ai hâte de découvrir la suite pour voir où notre auteur nous récupère, car la fin de l'histoire nous conte une ellipse de plusieurs années. 
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J'ai lu La gloire de mon père il y a quelques semaines, dimanche dernier, j'ai poursuivi avec le château de ma mère.C'est drôle, cette duologie, je l'ai lu à l'adolescence et, autant je me souvenais très bien du premier, autant celui-là, je n'en avais gardé qu'un vague souvenir.Et je pense qu'il ne me restera en mémoire que les quelques scènes marquantes (cet épilogue ! 😭)
On ne peut pas dire que c'est un récit qui a très bien vieilli, mais il m'a rappelé mon enfance et j'ai ressenti beaucoup d'émotions.Je suis née en 70 et j'ai vécu ma petite enfance (jusqu'à 9 ans), à la campagne.
Une campagne qui ressemble beaucoup à celle de Pagnol, même si je n'avais pas la chance d'être dans le sud.Alors les réflexions du petit Marcel m'ont parlée, les passages où je le trouve un peu pénible, m'ont aussi terriblement parlée.
À travers ce récit, j'ai vécu de belles choses et aussi, de très tristes.
Une lecture au goût de nostalgie avec laquelle j'ai passé un très bon moment.
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