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4,1

sur 1080 notes
C'est un roman qui vous frappe d'un coup de poing et bouleverse vos idées reçues.

Je suis de ceux qui ont vu le film avant de lire le roman. Aucune crainte! le roman garde toujours sa valeur et même les lecteurs à qui importe beaucoup la fin d'un roman, je leur annonce qu'il y a une différence avec l'adaptation. Dans le roman, aussi, il y a plus de détails et d'autres idées qu'on ne trouve pas dans le film.

Fight Club est un roman subversif. Un roman qui anéantit toutes les conventions communes auxquelles s'attacherait un homme ordinaire, strictement ordinaire, et qui remet en question l'ordre des choses. Un roman au style direct, sans artifice. L'ordre des événements est perturbé (comme le personnage).

C'est "l'anti-ça-va-pas-la-tête". Tout est possible et permis du moment que ce vieux monde est devenu ce qu'il est. La vie est fragile, pourquoi y tenir? Peut-être aussi que la seule chose à laquelle on peut tenir c'est le fight club....et l'amour de Marla.
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En lisant ce livre au début, je n'avait pas fait le rapport avec le film que j'avais déjà suivit. Ce n'est que quand vont pleuvoir les regles de fight club, que le visage et le sourire narquois de Brad Pitt vont surgir devant moi.
Alors je dirais que j'ai plus aimé le livre que le film où j'ai eu la difficulté de comprendre les perturbation psychique notre haros et le côté un peu fantastique que j'ai eu à mieux saisir dans le livre
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roman interessant
Lien : http://www.babelio.com/livre..
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On peut en effet imaginer, dès les premières pages, que nous sommes bien dans un futur indéterminé (certains passages le laisse supposer), et donc que l'étiquette SF, tendance uchronie, n'est pas complètement usurpée, mais le roman pourrait tout aussi bien se dérouler de nos jours.

Le style de l'auteur est très décousu, il faut quelques chapitres pour s'y accoutumer et apprécier ; surtout au niveau des dialogues qui ne sont pas forcément signalés ni par un tiret, ni par des guillemets, du coup on se demande si le narrateur s'exprime effectivement ou non.

Concernant l'intrigue à proprement parler, les choses prennent leur temps pour se mettre en place, mais ça vaut tout de même le coup de s'accrocher. Malheureusement ayant vu le film (de David Fincher avec Brad Pitt et Edward Norton) avant de lire le roman l'on connait la réponse à la véritable question : qui est Tyler Durden (même sans ça je pense que je l'aurai fortement soupçonné) ? Explosera ou pas ? Tirera ou pas ? Ce sont des questions annexes (aucun spoiler là-dedans, le roman commence par la presque fin avant de partir en flashback).

Pour ce qui est des personnages on suit bien entendu l'évolution du narrateur (il n'est jamais nommé), personnalité effacée et peu charismatique qui s'affirme au contact de Tyler Durden qu'il considère comme son mentor (presque gourou). le plus énigmatique étant bien entendu Tyler Durden, charismatique, provocateur, anarchiste et surtout manipulateur ; révolutionnaire du dimanche ou terroriste potentiel ?

Je sais que beaucoup considèrent ce roman comme étant culte mais pour ma part je serai nettement plus modéré dans mon jugement : agréable mais non exempt de défauts et qui plus est pas forcément facile à aborder. D'aucuns y voient une vive critique contre la société de consommation, si cet aspect est indéniable je dirai que ce n'est pas ce qui en ressort de prime abord ; l'on vit les choses à travers les yeux du narrateur, un personnage fasciné par Tyler Durden au point d'être incapable de penser par lui même… Pas vraiment ce que je qualifierai de critique objective.

Une fois encore ces quelques lignes n'engagent que moi, peut être que si je n'avais pas vu le film j'aurai eu un jugement moins sévère… Qui plus est, une fois n'est pas coutume, j'ai préféré le film au roman. Certes il se dégage du bouquin quelque chose de plus dérangeant, il plus violent aussi mais globalement j'ai trouvé le film plus rythmé et plus fluide.
Lien : http://amnezik666.wordpress...
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Au début ce fut difficile de rentrer dans le livre pour la simple et bonne raison que le film me revenait à chaque page. A chaque indice glissé par l'auteur, le dénouement me sautait aux yeux (alors que lors d'une lecture vierge du visionnage du thriller de David Fincher, ça n'aurait certainement pas été le cas) et cette évidence était désagréable. Et puis, vers le tiers du roman, je suis complètement rentrée dedans et il m'a été impossible de le lâcher. J'ai été prise dans la mise en place du Projet Chaos, dans la trame psychologique mise en place, les considérations nihilistes et les idées (pas nécessairement bonnes mais intéressantes) de l'auteur par rapport à la violence et à la société.
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une histoire de schizo
Fight Club est un bon livre...
Chuck Palahniuk utilise un style direct...
Une écriture sans blabla superflu qui ne sert à rien...
Pas de tralala ici...
Le film est aussi bien que le livre pour ma part...
David Fincher a réussi à retranscrire de manière fidèle une histoire de ciiiiiiinglé...
Ce livre est une satire sociale - une critique de la société de consommation...
L'humour acide de Chuck Palahniuk est délectable d'autant plus qu'il est lucide...
Pour l'instant, le meilleur roman que j'ai pu lire de cet auteur...
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Entorse à la règle, je ne lis jamais un bouquin dont j'ai vu l'adaptation. Impossible ici de dissocier Brad et Edward de Tyler. Bon ça c'est mon problème (je sais cela parce que Tyler sait cela.) l'écriture est solide, le rythme impeccable, le scénario est en béton armé, les aphorismes riment avec nihilisme c'est l'orange mécanique version 2.0.
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[ attention spoilers, cette critique peut heurter la sensibilité de ceux qui n'ont ni lu le livre, ni vu le film.]
Lire Fight Club après avoir vu l'extraordinaire film de David Fincher, est-ce intéressant ? Pour être passée a côté du film à cause du salubre et de la violence, je me devais une autre approche et franchement je ne suis pas déçu.
Fight Club c'est un univers à part dans lequel l'auteur nous plonge des les premières lignes. L'écriture est simple, assez fluide, Palahniuk utilise un style directe qui rappelle la violence et la confusion mentale du narrateur.
Fight club c'est bien plus qu'une simple histoire violente, c'est une réflexion sur la société et sur la place de l'homme dans celle-ci. le livre condamne une société de consommation, un monde au bord du chaos où l'homme n'a plus de valeur, plus rien de propre a lui même, et il vit à travers la consommation. Les gens achètent et dépensent des sommes folles pour ne plus s'ennuyer, pour se rappeler qu'ils existent mais en fait, ils ne sont rien. Alors comment être ? Selon l'incroyable Tyler Durden il faut détruire, il faut toucher le fond, l'autodestruction et la rébellion en sont la réponse.
Tyler Durden représente par excellence l'anti-conformiste, l'anarchisme, celui qui n'a plus d'hinnibituon et qui veut faire réagir le monde plongé dans sa léthargie.
Palahniuk aborde aussi la maladie au stade finale, sujet dur qui tend à faire réfléchir. Il n'y a que dans la mort que nous existons, il n'y a que dans la mort que l'on nous écoute, peut-être qu'au bout du compte l'auteur n'a pas tord.
Ce livre classé dans Science-Fiction est aussi très psychologique, on le voit à travers la narration détachée un peu douteuse et la dualité du personnage de Tyler Durden. Fight club aborde la schizophrénie d'une manière époustouflante, jamais on ne pourrait s'en douter et pourtant si, Tyler Durden n'est que l'autre personnalité du narrateur. En fin de compte on réalise qu'il est a l'origine du projet chaos, du Fight club, de l'usine de savon et tout devient plus claire. La révélation est bien plus percutante quand on ne la connaît pas, cependant le livre m'a permit de capter l'essence même du film ( très très fidèle au livre d'ailleurs) ainsi que l'oeuvre de Palhaniuk.
C'est un livre qui se lit très vite, aucun complexité, cependant deux choses m'ont déplus :
La narration très détaché, très impersonnelle, trop fade qui est la même dans le film avec la voix-off, rien a faire je ne peux pas m'y faire, pourtant je sais qu'elle est la pour marquer la dualité du personnage.
La fin ne m'a pas vraiment plu. elle ne laisse pas vraiment supposer que Tyler est mort ni qu'il est vivant, il est comme en Stand-By dans une sorte de paradis psychédélique étrange. de ce côté la, le film est bien mieux.
Sinon c'est un livre à livre en ayant ou pas vu le film !
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J'ai adorée le livre, comme j'ai d'abord aimer le film ! Bien que le livre soit encore plus sinique et dépouillé que le film.
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Je suis dans mon pieu. Dos au mur. Genoux remontés. Livre posé dessus. Je m'installe tranquille.

J'éteins le plafonnier. Deux trois bougies. Je suis prête.

Je lis une deux trois pages, puis quatre cinq six ! Norton est à ma droite ! Sept huit neuf dix ! Pitt me gueule dans l'oreille gauche ! Je ne veux pas de VOUS ! Vingt trente quarante cinquante pages ! Ils sont encore là ! Les jointures de mes doigts sont blanches tant je serre le livre de peur qu'ils ne me l'arrachent des mains. Soixante pages : ils hurlent en coeur « fight club est à nous !!! » Quatre vingt dix pages et quelques coups de coudes dans la tronche plus tard, je suis débarrassée d'eux ! Fallait pas me chercher les mecs ;) Je suis chez Palahniuk, avec Tyler ... Y a Marla pas loin...je continue de m'enfoncer , cent pages, cent dix, j'avance encore. J'ai viré Palahniuk. Je suis chez moi. Je me régale. Je suis Tyler. Je suis moi. J'ai mal partout. Je bois du sang. Je suis fatigué. Je serre gros Bob. On pleure. Je baise Marla. Elle est à moi. Je suis Marla. Je suis une ordure, un déchet d'humanité contagieux, j'ai pas toute ma tête, j'ai peur de m'engager et de me tromper, aussi je refuse de m'engager. Alors je veux crever. Je ne suis plus Marla. Je suis Tyler. Je dois surveiller Marla contre l'avis de Joe les boyaux en spasme. Il me veut. Je veux qu'elle disparaisse. Il la veut. On veut fabriquer du savon. On veut fabriquer des bombes. Je ne possède rien. Ils ne possèdent rien. NOUS ne possédons rien et surtout pas nous même ...

Je n'ajouterai rien.

Pourquoi ?

Parce que ...

« La première règle du Fight Club c'est qu'il est interdit de parler du Fight Club »

Et que ...

« La Deuxième règle du Fight Club c'est QU'IL EST INTERDIT DE PARLER DU FIGHT CLUB ! »

Alors LISEZ-LE !
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