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4,09

sur 1064 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
"Première règle : on ne parle pas du fight club"
Je ne dirai donc que : lisez le.
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Je suis dans mon pieu. Dos au mur. Genoux remontés. Livre posé dessus. Je m'installe tranquille.

J'éteins le plafonnier. Deux trois bougies. Je suis prête.

Je lis une deux trois pages, puis quatre cinq six ! Norton est à ma droite ! Sept huit neuf dix ! Pitt me gueule dans l'oreille gauche ! Je ne veux pas de VOUS ! Vingt trente quarante cinquante pages ! Ils sont encore là ! Les jointures de mes doigts sont blanches tant je serre le livre de peur qu'ils ne me l'arrachent des mains. Soixante pages : ils hurlent en coeur « fight club est à nous !!! » Quatre vingt dix pages et quelques coups de coudes dans la tronche plus tard, je suis débarrassée d'eux ! Fallait pas me chercher les mecs ;) Je suis chez Palahniuk, avec Tyler ... Y a Marla pas loin...je continue de m'enfoncer , cent pages, cent dix, j'avance encore. J'ai viré Palahniuk. Je suis chez moi. Je me régale. Je suis Tyler. Je suis moi. J'ai mal partout. Je bois du sang. Je suis fatigué. Je serre gros Bob. On pleure. Je baise Marla. Elle est à moi. Je suis Marla. Je suis une ordure, un déchet d'humanité contagieux, j'ai pas toute ma tête, j'ai peur de m'engager et de me tromper, aussi je refuse de m'engager. Alors je veux crever. Je ne suis plus Marla. Je suis Tyler. Je dois surveiller Marla contre l'avis de Joe les boyaux en spasme. Il me veut. Je veux qu'elle disparaisse. Il la veut. On veut fabriquer du savon. On veut fabriquer des bombes. Je ne possède rien. Ils ne possèdent rien. NOUS ne possédons rien et surtout pas nous même ...

Je n'ajouterai rien.

Pourquoi ?

Parce que ...

« La première règle du Fight Club c'est qu'il est interdit de parler du Fight Club »

Et que ...

« La Deuxième règle du Fight Club c'est QU'IL EST INTERDIT DE PARLER DU FIGHT CLUB ! »

Alors LISEZ-LE !
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Entorse à la règle, je ne lis jamais un bouquin dont j'ai vu l'adaptation. Impossible ici de dissocier Brad et Edward de Tyler. Bon ça c'est mon problème (je sais cela parce que Tyler sait cela.) l'écriture est solide, le rythme impeccable, le scénario est en béton armé, les aphorismes riment avec nihilisme c'est l'orange mécanique version 2.0.
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L'heure de lire un autre roman de Chuck Palahniuk est venu et qu'es ce que j'aime toujours autant sa plume, c'est corrosif, reconnaissable de loin au style.

Je suis tombée sur Fight Club un soir et je n'ai vu que la deuxième partie du film et pourtant très vite, j'ai eu le sentiment de trouvé quelque chose de familier ayant déja lu d'autres récits de l'auteur et comprenant assez rapidement sans avoir vu la première moitié du film.

Dans un récit assez court, l'auteur fait une critique sur la société et la place que chacun d'entre nous prend dans celle-ci, d'où le Figh club ou tout le monde part avec un pied d'égalité, ici il n'y pas de hiérarchie sauf celle des combats gagnés à la force des points.

D'ailleurs par la suite les critères de recrutement vont peu à peu dérapé, trop âgés ou trop gros pour faire partie du Fight Club.

Nous suivons également notre personnage dans les groupes d'entraides pour les personnes étant atteintes de maladies incurables, sous ses airs de bon samaritain sa véritable raison de sa présence dans ses réunions et tout autre.

Je pense qu'ici il s'agit de mon roman préféré de l'auteur tant la critique de la société actuelle parait juste et pertinente alors que ce récit à près de 25 ans.

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Un jeune homme, le narrateur, dont on ne connait jamais le nom, a tout pour être heureux : un travail dans une société d'assurances, un bel appartement, des journées parfaitement réglées. Seulement voilà, il s'ennuie dans cette routine, jusqu'à en perdre le sommeil. Sa thérapie il la trouve d'abord dans les groupes de soutien aux malades en fin de vie. Mais quand Marla Singer, une jeune femme complètement paumée, droguée et suicidaire semble vouloir participer aux mêmes groupes que lui, il est à nouveau victime d'insomnies. Il se tourne alors vers Tyler Durden, un jeune homme révolté et nihiliste qu'il rencontre par hasard. Avec lui il crée le Fight Club, un groupe d'hommes dans lequel les participants se battent à mains nues, jusqu'à l'autodestruction…

Premier roman de Chuck PALAHNIUK, Fight Club est une critique acerbe de notre société de consommation, dans laquelle les hommes ne sont que des pions et qui n'ont d'autres solutions pour se sortir de ce marasme que de se révolter. C'est donc l'anarchie dans ce qu'elle a de plus brut que prône le trio de personnages, le Fight Club n'étant qu'une première étape, individuelle, vers un nouvel ordre, collectif celui-là, baptisé Projet Chaos. La destruction est-elle véritablement une solution ? Aucune réponse à cette question n'est donnée clairement dans le roman ; est toutefois suggéré le fait qu'il s'agit d'une voie royale vers la folie et les troubles dissociatifs de l'identité.

A cette thématique effroyable est associée une écriture brutale, toute en phrases courtes, images chocs, ellipses et flashbacks. Elle est particulièrement efficace pour mettre en valeur le malaise des trois protagonistes et contribuera à faire de ce roman une lecture qui ne pourra laisser indifférent. Elle contentera à coup sûr les amateurs de l'adaptation cinématographique de David Fincher, qui y trouveront même une violence encore plus extrême. Quant aux autres lecteurs ils sont désormais prévenus de la nature de l'oeuvre.
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[ attention spoilers, cette critique peut heurter la sensibilité de ceux qui n'ont ni lu le livre, ni vu le film.]
Lire Fight Club après avoir vu l'extraordinaire film de David Fincher, est-ce intéressant ? Pour être passée a côté du film à cause du salubre et de la violence, je me devais une autre approche et franchement je ne suis pas déçu.
Fight Club c'est un univers à part dans lequel l'auteur nous plonge des les premières lignes. L'écriture est simple, assez fluide, Palahniuk utilise un style directe qui rappelle la violence et la confusion mentale du narrateur.
Fight club c'est bien plus qu'une simple histoire violente, c'est une réflexion sur la société et sur la place de l'homme dans celle-ci. le livre condamne une société de consommation, un monde au bord du chaos où l'homme n'a plus de valeur, plus rien de propre a lui même, et il vit à travers la consommation. Les gens achètent et dépensent des sommes folles pour ne plus s'ennuyer, pour se rappeler qu'ils existent mais en fait, ils ne sont rien. Alors comment être ? Selon l'incroyable Tyler Durden il faut détruire, il faut toucher le fond, l'autodestruction et la rébellion en sont la réponse.
Tyler Durden représente par excellence l'anti-conformiste, l'anarchisme, celui qui n'a plus d'hinnibituon et qui veut faire réagir le monde plongé dans sa léthargie.
Palahniuk aborde aussi la maladie au stade finale, sujet dur qui tend à faire réfléchir. Il n'y a que dans la mort que nous existons, il n'y a que dans la mort que l'on nous écoute, peut-être qu'au bout du compte l'auteur n'a pas tord.
Ce livre classé dans Science-Fiction est aussi très psychologique, on le voit à travers la narration détachée un peu douteuse et la dualité du personnage de Tyler Durden. Fight club aborde la schizophrénie d'une manière époustouflante, jamais on ne pourrait s'en douter et pourtant si, Tyler Durden n'est que l'autre personnalité du narrateur. En fin de compte on réalise qu'il est a l'origine du projet chaos, du Fight club, de l'usine de savon et tout devient plus claire. La révélation est bien plus percutante quand on ne la connaît pas, cependant le livre m'a permit de capter l'essence même du film ( très très fidèle au livre d'ailleurs) ainsi que l'oeuvre de Palhaniuk.
C'est un livre qui se lit très vite, aucun complexité, cependant deux choses m'ont déplus :
La narration très détaché, très impersonnelle, trop fade qui est la même dans le film avec la voix-off, rien a faire je ne peux pas m'y faire, pourtant je sais qu'elle est la pour marquer la dualité du personnage.
La fin ne m'a pas vraiment plu. elle ne laisse pas vraiment supposer que Tyler est mort ni qu'il est vivant, il est comme en Stand-By dans une sorte de paradis psychédélique étrange. de ce côté la, le film est bien mieux.
Sinon c'est un livre à livre en ayant ou pas vu le film !
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règle N°1 on ne parle pas du Fight Cub, règle N°2 on ne parle pas du Fight Club....alors comprenez que je n'en dirais rien, moi qui ai craqué sur ce livre, qui l'ai lu plusieurs fois (!) pour l'histoire bien sur, mais aussi pour l'écriture, le montage. tout concourt à faire de cette lecture un véritable voyage halluciné et pourtant bien réel. Ceux qui ont vu et apprécié le film se retrouveront tout à fait dans les pages du livre. Certains dialogues sont tirés de l'ouvrage, à la virgule près. Pour ceux qui ne l'ont pas encore regardé (est ce possible?) lisez d'abord!!

de nos jours, on sème du " Culte" aux coins des rues comme d'autres du "Monsanto" dans les champs. Mais là, c'est un texte fort, tendu, des personnages perdus dans leur monde (!!) et leur idée morbide, qui animent des groupes de paroles pour des cancéreux pour mieux exorciser leur propre démon, un texte unique. Culte, oui. J'ai été (forcément?) déçu en cherchant à poursuivre le chemin du plaisir tracé par Chuk Palaniuk. Mais heureux d'être tombé par hasard, et avant la sortie du film, sur cette bombe d'encre et de papier... règle N°3 on ne parle pas du...
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Fight club s'inscrit dans cette tendance apparue vers la fin des années 90 qui met en scène un anti héro désabusé et desillusionné qui peine a trouver un sens à sa vie et un but à accomplir. Récit légèrement imprégné de philosophie nitzscheenne qui explore la question de la morale dans la société de consommation.
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Bon, mis à part la collection du livre (science-fiction, je suis dubitatif), je dois dire que le reste est surprenant. Quand on a vu le film, et quand on ouvre le livre.

Pour commencer, je me dois de faire un petit aparté avec vous sur le film qui en a été tiré. Tout simplement parce qu'il est difficile de dissocier les deux tant la promiscuité est grande entre eux. Je dois dire que j'ai rarement vu un film aussi proche du livre. En fait il est proche jusqu'aux phrases et expressions (et je parle ici de la version française dans les deux cas). de fait, lorsque vous avez vu un des deux supports, vous aurez non seulement le spoil de l'autre, mais en plus vous aurez une vision très orientée sur les personnages (en clair les têtes sont assez proche de ce qu'on peut lire). du coup, je pense que le fait d'avoir vu l'un ou lu l'autre peut suffire, mais c'est intéressant de faire un comparatif, même s'il est très maigre en fin de compte. le plus, c'est que l'un est un livre et se trimballe plus facilement dans sa poche pour le retrouver. Mais bon, le film à aussi ses qualités. Mais ici, c'est bel et bien l'ouvrage dont il est question.

Alors pour ceux qui n'auraient pas lu ou vu le film, je pense qu'il est plus simple de vous dire immédiatement de le télécharger ou le chercher dans votre librairie la plus proche pour ainsi avoir ainsi vu/lu ce petit monument de la culture actuelle. Ensuite, revenez lire tranquillement. Maintenant, je passe vraiment à la critique.

Pour faire court, j'ai résumé ainsi, car en fait le livre (plus encore que le film) est très déconstruit. Il navigue entre le passé et le présent, entre les situations, les descriptions de personnages et de lieux. On n'est jamais perdu pourtant, et j'avoue que j'ai un grand respect pour l'auteur. le style d'écriture est juste génial, avec un suspense qui est mis en mots de façon superbe. Les phrases, la mise en page, la façon d'associer les mots et les idées … On est dans une écriture totalement personnelle, maîtrisée, mature … Les adjectifs qualificatifs manquent pour décrire le tout. On ne peut que tirer son chapeau devant l'ingéniosité. D'ailleurs il est tellement bien construit que le film reprend texte des phrases complètes du livre ! de façon impressionnante.

Donc, Gros point positif numéro 1 : le style.

Ensuite, l'histoire est évidemment géniale, d'autant plus lorsque vous n'avez pas eu le spoil du film. Et même lorsque vous l'avez lu, vous ne pouvez que admirer l'ingéniosité dont l'auteur à su faire preuve. Il surprend avec un roman qui s'affranchit de quasiment tous les codes. Ce n'est pas vraiment de l'anticipation, ni de la chronique sociale. Ce n'est pas non plus de la chronique noire ou du thriller. C'est un roman curieux et unique en son genre. J'avoue que j'ai rarement lu un style d'écriture aussi bref et direct. En fait direct c'est l'adjectif le plus évident pour décrire ce roman. C'est également l'impression qui est donné avec le fond du livre.

Là par contre, nous abordons un sujet qui est très différent entre le livre et le film. Pour cela, je vais devoir faire quelques petits spoils. Ainsi j'ai mis le reste du texte de la même couleur que le fond. Si vous n'avez jamais lu/vu le livre/film, ne lisez pas le reste. Sinon, vous pouvez tout simplement sélectionner le texte avec la souris :

Donc en fait, la différence entre le livre et le film, outre la fin des deux, c'est surtout le fond de la pensée. L'auteur s'acharne plutôt à faire une dénonciation de la société et de ses composants, des quadragénaires perdus qui n'ont pas de but ni de vraie vie. le personnage principal est vraiment fou dans le livre, et Tyler transpire la folie (au point de paraître inquiétant, contrairement au film). Marla est une vraie psychopathe et pas seulement une fille paumée. D'ailleurs la fin est assez peu joyeuse, contrairement au film, et propose une lecture très différente de l'ensemble du livre. Tout ressemble finalement juste à un délire d'un dément, et pas tellement à un plan complet avec une lecture révolutionnaire. du coup, l'ensemble du livre prend une autre lecture : ce n'est plus quelque chose de classe, Tyler semblant un chef incontournable, le projet chaos quelque chose de génial et qu'il faudrait réaliser vraiment. de même, les gens qui suivent l'ensemble deviennent alors des moutons qui veulent se rebeller contre cette pensée unique en … suivant un chef sans réfléchir. La lecture est considérablement différente et fait plus réfléchir que le film, qui est trop souvent pris comme un exemple de ce qu'il faudrait faire par les jeunes. Là nous touchons plus au problème : la société dérive, ses composants sont perdus et ne savent plus à quel saint se vouer, prenez garde à ce qui peut se dresser. le livre pose plus un avertissement qu'une solution. Je trouve que la lecture est très différente de l'ensemble, alors que la structure, les mots, les phrases, les personnages sont identiques. Je ne sais pas comment cela se fait, mais la lecture est largement moins optimiste que le film.
En fait, ce livre est à rapprocher de Orange mécanique qui posait en son temps aussi les dangers de la société qui naissait en la projetant un poil dans le futur. Dans un cas, c'était la violence d'un jeune qui s'en foutait de la société et des autres. Ici ce sont des gens paumés, des gens qui attendent quelque chose qui rende leur vie excitante, et cette chose ne vient pas. Ce ne sont pas des gens qui rejettent la société comme dans les années 70, pas des gens qui s'en foutent de tout comme dans les années 80, ce sont des gens qui recherchent un sens à leur vie. Un sens que personne ne leur donne plus.

Un parallèle intéressant est à faire avec la Révolution française (en ce moment c'est le sujet des cours de moderne). Un parallèle qui donne une idée très noire de l'avenir. le livre pose beaucoup de questions, soulève de débats et donne à réfléchir.

Fight Club, c'est un livre qu'on lit et qu'on décortique ensuite. L'écriture, le découpage, l'histoire sont géniaux. Mais tout l'intérêt de Fight Club, c'est tout ce qu'il en ressort lorsqu'on a fini. Pas mal de questions, de réflexions, de projections sur l'avenir. Fight Club résonne en tant que livre comme un avertissement au monde quant à ce qui peut se passer. On en tire ce qu'on veut, mais c'est sûr qu'il ne laisse pas indifférent, qu'on l'aime ou non. La sensation de malaise qui en sort est très curieuse, sans doute parce que le roman touche un fil qu'on a bien présent dans notre esprit. Et malgré le fait que le roman ait 17 ans, le fait qu'il résonne très actuel montre que l'auteur avait visé juste dans son anticipation. Je pense qu'en la matière, c'est un immanquable de la lecture. À lire, c'est sur.
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C'est plus pour découvrir Chuck Palahniuk que pour découvrir l'histoire du Fight Club que j'ai connu, comme beaucoup, au travers de la claque cinématographique de David Fincher, que je me suis donc plongé
dans ce livre subversif et délicieusement anarchiste pour suivre le grand
projet de Tyler Durden : Liposuccion, savon, explosion.

Le récit sarcastique s'apparente à un cheminement vers un terrorisme anticonsumériste où il s'agit d'abandonner son ego, son univers matérialiste et l'activisme du projet Chaos serait à considérer comme un aboutissement spirituel, du type éveil bouddhiste.

Le lecteur suit le cas de trouble dissociatif de l'identité d'un obscur expert d'assurances qui devient celui qu'il aurait pu être, aurait du être.
Il devient le leader/gourou d'un groupuscule qui fomentera un projet de destruction qui devrait permettre à ses membres d'être plus que des variables d'ajustement, d'être plus que de simple outil de production et de consommation, de redevenir vivant. Mais il devra faire face au dispositif d'auto-défense du groupe qu'il a mis en place.

Fincher avait imaginé une fin plus épique mais je trouve celle de Palahniuk plus cohérente avec l'esprit du livre. Court roman revigorant articulé en chapitres nerveux qui s'avale en quelques heures et qui m'amènera à en lire d'autres du même auteur.
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