J'avais décidé de me retirer de l'amour comme on fait ses adieux à la scène. Fatiguée de jouer toujours le même rôle
L'amour est une denrée étrange. Trop d'amour étrangle. Pas d'amour détruit.
J'ai faim de lui. Faim de ce regard sur moi qui m'emmène toujours plus haut, toujours plus fort. Qui me déguise en souveraine, me donne les pleins pouvoirs.
L’amour, ça ne s’explique pas… L’amour, c’est donner sans jamais juger.
Je ne vais pas te parler, je vais penser à toi quand je serai assis, seul, ou quand je veillerai, la nuit, seul.
Je vais attendre ; je n'en doute pas, je vais te rencontrer de nouveau.
Je vais prendre garde à ne pas te perdre.
L'amour c'est quand l'autre vous regarde, pose son regard sur vous et voit, des pépites que vous ignorez, les exhume et vous les apporte. Pour vous enrichir, vous agrandir, vous rendre livre.
« Aimer…ce mot bateau qui prend l’eau de partout. Même le petit Robert y perd sa clarté. C’est quoi aimer ? Qui est le « je » qui dit « je t’aime » ? A qui s’adresse-t-il ? Que demande-t-il en échange ? Ou bien est-ce gratuit ? Le serment d’une seconde ou d’une éternité ? Une bulle de trois mots qui crève lors d’une étreinte réussie, d’un manque comblé, d’un rêve d’enfant exaucé ? Et d’où nous vient notre manière d’aimer ? Somme-nous les seuls ouvriers de cet échafaudage branlant ? Qui a mis en place les traverses et les boulons, les poulies et les planches où nous avançons en aveugles tâtonnants, persuadés d’être libres et conquérants ?
Autant de questions que j’appris à me poser comme des rébus chinois qu’un jour j’ai décidé d’élucider. Sous leurs petits chapeaux pointus et leurs sourires énigmatiques se cachait la clé de mes erreurs à répétition.
En attendant, ils ne pouvaient qu’échouer, ceux qui m’offraient, éperdus, leur vie, leur amour et leur virilité. »
On ne s'ennuie jamais à contempler l'heur ou le malheur d'autrui tant il vous renseigne plus efficacement que n'importe quel docteur de l'âme sur vos propres désordres.
Donner de l'amour. En recevoir. Donner, recevoir, donner, recevoir, un va-et-vient autrement plus périlleux que l'acte en chair.
Aimer… ce mot bateau qui prend l’eau de partout. Même le Petit Robert y perd sa clarté. C’est quoi aimer ? Qui est le « je » qui dit « je t’aime » ? A qui s’adresse-t-il ? Que demande-t-il en échange ? Ou bien est-ce gratuit ? Le serment d’une seconde ou d’une éternité ? Une bulle de trois mots qui crève lors d’une étreinte réussie, d’un manque comblé, d’un rêve d’enfant exaucé ? Et d’où nous vient notre manière d’aimer ? Sommes-nous les seuls ouvriers de cet échafaudage branlant ? Qui a mis en place les traverses et les boulons, les poulies et les planches où nous avançons en aveugles tâtonnants, persuadés d’être libres et conquérants ?