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EAN : 9782953291360
Patient Residan (11/10/2013)
3/5   1 notes
Résumé :
165 pages de théâtre qui se lisent comme un roman !

L'arrivée inopinée d'un parent dans la maison des Holmes va amener un grand bouleversement. Enjôleur mais aussi homme d'affaires, ce dernier mûrit un projet audacieux. Ajoutez à cela l'apparition de vieilles connaissances aux intentions douteuses, dans une petite ville pourtant si paisible, il n'en fallait pas davantage pour déclencher un tourbillon d'événements étranges.

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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un Sherlock Holmes en pièce de théâtre, pourquoi pas ? Bien que j'ai eu un peu de mal au départ à lire les dialogues repris sous leur forme théatrale.

Malgré tout, c'est 154 pages pétillantes et savoureuses à lire, surtout grâce aux répliques acides du père de Sherlock envers son beau-frère. Et vous savez tout comme moi que "♫ on choisit ses copains, mais rarement sa famille ♪".

On découvre dans ces pages un Sherlock de 18 ans, en compagnie de ses parents, Sieger et Violet. Il est à noter que canoniquement parlant, nous en savons peu sur les parents de Holmes : ils sont des petits propriétaires terriens et la grand-mère maternelle de Sherlock était la soeur du peintre Vernet.

Les prénoms des parents sont issu du fruit des déductions holmésiennes.

Notre jeune détective en herbe a déjà commencé à enquêter sur des petits mystères et fait le désespoir de ses parents car, à force de dévoiler à voix haute ses déductions sur leurs invités, il les a fait tous fuir.

L'arrivée du frère de madame Holmes bouleverse monsieur Holmes car il n'aime pas cet espèce de pique-assiette, et encore moins depuis que ce dernier a séjourné à la prison de New Gate.

Si le père de Holmes a la tête sur les épaules, la mère est un peu bêbête en présence de son frère, refusant de le voir tel qu'il est : un escroc doublé d'un coureur de jupons.

Bête au point de faire abstraction du fait que c'est son époux qui a dû éponger la dette de 5.000£ contractée par le frère, en leur nom à eux ! Rien que pour ça, avec moi, il valserait par la fenêtre ou serait accueilli avec du plomb !

Mais le frangin est accueilli par sa soeur et prend ses aises dans la maison des Holmes, soutenu par sa soeur, aveuglée par l'amour fraternel.

Le frangin, lui, c'est un charmeur, sans doute à la Arsène Lupin, parce que toutes les dames tombent en pâmoison devient lui, même la bonne ! En sa présence, tout le beau sexe devient bête à manger du foin.

Quant à Sherlock, il a déjà une partie de ses futures manies, mais pas encore cette distance avec les gens. Bref, je l'aime aussi ainsi.

Le roman est agréable et se lit tout seul. L'enquête est sympathique et j'ai vu venir les escrocs de loin, tout comme Sherlock. Les autres n'avaient rien vu venir.

Sherlock, lui, il observe et il déduit ! Mais il ne "devine" jamais. Et niveau déductions, il était déjà bien rôdé !

Dommage que cela n'ait pas été plus "caché", mais le fait que ce soit une pièce explique peut-être cela : le public est mis dans la confidence, voit tout, mais les protagonistes, eux, ne voient rien.

Comme par hasard, le chef de la police est toujours fourré chez Sherlock pour demander assistance, mais une fois l'affaire résolue et tous les honneurs pris, il rabroue Sherlock comme s'il n'était qu'un gamin, alors que sans lui, son enquête, il ne l'aurait jamais résolue !

Une bouffé d'air frais après un roman fort sombre qu'était mon précédent.

Lien : http://thecanniballecteur.wo..
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
— La semaine dernière encore, notre ami Lord Barthon se trouva bien embarrassé lorsqu'il dut justifier devant son épouse de la magnifique blague à tabac qu'il arborait fièrement. Ton fils [Sherlock] venait de l'en féliciter en disant qu'elle portait les mêmes armes que la comtesse Astrid avec qui il partage ses chevaux de course. Je pourrais te citer plusieurs cas où depuis la rencontre avec ton fils, nombre de nos connaissances ne sont plus revenues à la maison.


[Madame Violet Holmes, mère de Sherlock, se plaignant de la sale manie des observations et des déductions de leur rejeton à son père, Siger.]
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— Il y a d'autres manies qui j'espère lui passeront aussi mais j'en doute. [Siger Holmes]
— À quoi fais-tu allusion ? [Violet Holmes]
— Oh, à pas grand-chose ! À ses promenades solitaires qui le mènent on ne sait où, à ses expériences qu'il poursuit dans sa chambre avec le microscope du Lycée que lui a prêté un professeur. Jeannette a refusé à plusieurs reprises d'aller nettoyer sa chambre à cause des odeurs dues aux objets insolites qu'il examine. Je ne parle pas des articles de journaux, français ou anglais qu'il collectionne sous forme de piles, pas plus que les tenues de toutes sorte dont il s'affuble parfois, prétextant faire une surprise à un ami alors que je ne lui connais pas d'amis.
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[Sherlock, sans répondre à son père] — Quant à mère, elle n'a reçu qu'une lettre mais j'ai bien l'impression qu'elle est à l'origine de votre discussion. Le cachet atteste bien une provenance d'Angleterre. Si je n'avais pas noté l'attitude de père je ne me serais pas intéressé à l'écriture mais là je suis obligé de la considérer puisque ce courrier a quelque peu contrarié père. Par conséquent, il me semble reconnaître la forme particulière des majuscules et j'en conclus que l'oncle Barnett a écrit à mère, peut-être pour lui emprunter de l'argent ou autre demande encore plus gênante qui a mis mère dans tous ses états.
— Oh ! Mon fils, mais où étais-tu caché pour nous avoir observés de la sorte ?
— Mais nulle part, ma chère mère, ce ne sont que des déductions après avoir seulement regardé ce qui se trouve autour de moi.
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— Depuis maintenant plus de deux ans, c'est devenu une tradition que mon fils se livre systématiquement à une analyse détaillée de chaque visiteurs de cette maison. Je ne te ferai pas la liste de tous ceux que tu as contrariés avec tes remarques mal à propos sur leurs agissements, leurs fréquentations, leur passe-temps et tant d'autres choses. L'oncle Barnett arrive, tu l'observes franchement et tu ne trouves rien à dire. Voilà qui est très étrange et c'est pour cela que je m'inquiétais pour ta santé. [Siger à son fils, Sherlock]

— Ah mon père ! Dommage que tu ne puisses interpréter ce que tu voies car tu serais meilleur que moi. Mais tu as raison, en effet, je n'ai pas voulu parler de ce que j'avais observé sur l'oncle Barnett devant mère car elle aurait eu du chagrin.
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[Sherlock s'adressant à son père] — Père, il me semble que tu as égaré ton pince-nez et cela te pose quelques problèmes pour lire ton journal. Humm ! Raisonnons. Tu le poses toujours sur la table basse, là où Jeanette met les journaux. Comme à ton habitude, tu as dû prendre le Times que tu as commencé à lire, puis Jeanette a apporté le courrier que vous vous êtes partagés. Tu as lu le tien, c'est alors que mère t'as sans doute parlé d'un sujet qui t'a interpellé. Après un échange quelque peu tendu, tu t'es levé, toujours ton courrier en main, tu as marché dans la pièce tout en t'agitant, puis sur un geste d'agacement tu as enlevé ton pince-nez, tu es revenu vers le canapé avant de jeter ces lettres sur la table.
— Comment ?
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