Les maux de Pandore, tome 1 : Une exception française

Une exception française. Les Maux de Pandore de Romain Pascal

C'est avec une certaine impatience que j'attendais de lire ce livre, d'un camarade, officier de gendarmerie, passionné de littérature, car j'ai souvent pesté contre les auteurs de thrillers attribuant aux gendarmes des rôles trop souvent caricaturaux et je n'ose ici aborder les erreurs d'attribution et de direction d'enquêtes aux regards des articles du code de procédure pénale. La quatrième page de couverture de ce livre en comptant 562 donne un aperçu du contenu de celui-ci. « Une série de crimes sordides ensanglante plusieurs départements de l'Est de la France. » Vous verrez lorsque vous aurez lu ce livre l'importance de tous ces mots, crimes, sordides. Je vous assure que Romain Pascal ne ménage pas son lecteur. Mais revenons à notre sujet. « Des soldats sont assassinés, par un tueur au comportement psychotique déstabilisant, » un genre d'Annibal Lecter. « Chargée de l'enquête la Gendarmerie Nationale engage des moyens inédits dans une traque macabre et impitoyable ». L'avertissement nous révèle « que l'auteur de ces crimes est une femme. En 2015, un matin de printemps, je suis morte. » Mais malgré cet avertissement, l'on se plonge avec délectation dans ce Thriller majuscule ou l'auteur et comme le rapporte les faits dans les procès-verbaux dressés par les enquêteurs dégoulinant de barbarie. » Si lecteurs vous vous gausserez de ces élucubrations ou douterez d'une exagération des scènes supposées, vous saurez, que nous les morts de ces pages savons, qu'elles furent nos hurlements, lorsque nous avons croisé sa route. » Tout au long de ce récit, dont l'intrigue est parfaitement maitrisée, même cette violence va vous paraître légitime de part cette meurtrière, vous vous questionnerez sur son identité. Vous suivrez chapitre après chapitre les investigations des enquêteurs, le lieutenant Thierry Massilon, Julie Demery, affectée à la brigade de Guénange puis à la section de recherches de Metz sous les ordres du Colonel Muret de la Croix Sainte, sans oublier une journaliste Ayala Ben-Aliouche. Comme pendant, aux scènes d'ultra-violentes auxquelles vous serez témoin, vous vous surprendrez dans le rôle de voyeur pour les scènes de sexe, crues, détaillées, explosives, qui jalonnent ce récit. Vous serez toutefois surpris par la fin de ce livre lorsque vous découvrirez l'auteur de ces crimes. Je ne vous en dis pas plus, mais vous aurez très vraisemblablement l'impression de vous êtes fait manipuler. Alors si vous aussi, vous souhaitez découvrir ce premier tome Une exception française, Les maux de pandore, plonger dans les tréfonds de l'âme, se confronter aux pires déviances humaines, naviguer en eaux troubles entre erreur judiciaire et envers du décor, ce livre de Romain Pascal, ce thriller haletant qui mélange sentiments humains et qui bouleverse tous les repères, est fait pour vous. « L'action publique est caduque puisque l'unique auteur est décédé. Deux gendarmes et leur sacrifice héroïque ont permis la résolution d'une affaire particulièrement sordide et traumatisante. le dossier est clos officiellement. » Bien à vous.

Une Exception Française, de l'excellent Romain Pascal, est un polar à l'américaine- à la Harlan Coben -qui ménage ses effets et tient le lecteur en haleine jusqu'au bout. Voilà l'exemple type d'un tourneur de pages, comme on dit outre-Atlantique.
L'entrée en matière est un coup de poing, tant les meurtres relatés par l'auteur sont des parangons de sauvagerie et de bestialité, comme chez Grangé. Il y a quelque chose de viscéral dans les actes du perpétrateur et son modus operandi. Détail notable : les victimes du tueur sont des militaires.
Romain Pascal écrit vite et bien, non sans avoir concocté une structure narrative complexe, comme je les aime. La plume virevolte, entraînant le lecteur à sa suite dans un dédale de crimes et de faits et gestes délictueux qui auront finalement une seule origine. Une belle surprise en soi. de loin en loin le sexe interrompt les recherches, en contrepoint du sang, dans un corps-à-corps pulsionnel toujours cru et concordant. Quand les ébats ne le sont pas (concordants), ils agissent comme d'irrémédiables pousse-au-meurtre, d'une violence exceptionnelle.
Ce premier roman d'un vrai gendarme est une réussite. Il s'annonce comme le premier volet d'une série de textes mettant en scène le lieutenant Thierry Massilon et Ayala la journaliste. Bienvenue au club, mon colonel ! Votre présence y est appréciée.

Vous aimez les thrillers ultra violents, les serial killers, les enquêtes parfaitement menées? ce livre est pour vous.
Je l'avais évalué il y a quelques mois pour les Nouveaux auteurs et je le découvre avec plaisir en autoedition chez Librinova.
L'auteur est officier de gendarmerie donc de ce côté là on y va les yeux fermés
Une série de meurtres particulièrement sordides frappe l'est de la France. Les victimes sont toutes militaires. Les gendarmes enquêtent mais le tueur leur échappe. Une terrible machination mise en place par le tueur va encore plus ébranler les enquêteurs et tous ceux qui sont mêlés de près ou de loin à cette enquêtes.
Ce thriller est un vrai page-turner avec une intrigue parfaitement maitrisée et machiavélique. Pas de spoil si je vous dis que le tueur est une femme on le sait dès le début. Et c'est ce qui rend ce thriller intéressant et sordide car on ne s'attend pas à ce genre d'atrocité venant d'une femme. Sa psychologie, les raisons qui la poussent à tuer sont très bien fouillées, l'origine de sa pulsion meurtrière la rend sympathique et légitime aux lecteurs. Elle manipule le lecteur et les personnes qu'elle côtoie. Sa couverture est parfaite. Jusqu'au bout on va se perdre en conjecture, on va douter puis se rendre à l'évidence. C'est magistral! du rythme, de l'action, de la violence, des twists en veux-tu en voilà!
À lire absolument!