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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
1919, dans un village de Savoie. Les cloches de l'église sonnent à nouveau. Une nouvelle messe se prépare pour célébrer les morts. C'est ce moment que choisit la vieille Blanca pour empaqueter ses menues affaires et quitter ce village qui lui a pris son fils et son mari. Pourtant revenus vivants de la guerre, ils ont péri, avec un couple d'amis, dans une avalanche, laissant deux veuves esseulées et un orphelin, le jeune Florentin. Sur des sols enneigés, bravant le froid et la fatigue, la veuve Dupraz décide de colporter sa mercerie, à la place de son mari, afin de la vendre dans les petits villages. C'est un long et périlleux chemin qui attend les deux femmes et Florentin d'autant qu'ils seront bientôt suivis par un étrange poilu, affirmant connaître le mari de Blanca...

Anthony Pastor aborde, à travers cet album, la vie rurale d'après-guerre et les conditions des femmes. Plantant son décor dans ces montagnes savoyardes enneigées, il trace le parcours de ces deux veuves et de ce jeune orphelin devenus colporteurs. Sillonnant des routes semées d'embuches, au gré des rencontres, parfois dans une tempête de neige, ces trois-là fuient, sans but précis, leur pays empreint de douleurs et de rancunes, suivis de près par ce poilu, ivrogne et parfois violent. L'auteur dépeint deux femmes au caractère bien différent : Blanca est plus rustre, déterminée et forte ; Pauline, elle, est plus incertaine. Quant au jeune Florentin, le narrateur, il perdra peu à peu son innocence dans ces montagnes hostiles. Ce "road-movie" pédestre se révèle dense, étonnant et parfaitement maîtrisé. Graphiquement, Anthony Pastor nous plonge dans des décors magnifiques. Son trait, tout en hachures et méticulosité, rend vivants tous les personnages et les paysages d'autant plus hostiles ou accueillants. D'une précision incroyable, son travail fait mouche à chaque case.
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Un road-trip montagnard dans les années 20
*
Quand je lis une bonne BD, que je trouve magnifique, j'ai envie que tout le monde la découvre. Je ne donne pas souvent mon avis sur des romans graphiques, et pourtant j'en lis un paquet. Mais celle-ci est un petit bijou.
En flânant dans le rayon BD de ma médiathèque, la couverture hivernale et le mot "sentier" m'ont attiré. Le résumé me donne quelques indications sur le thème: La Savoie dans les années 20, un road-trip féminin dans les montagnes enneigées.
La grande aventure commence.
*
A travers cet album dense de 120 pages, l'auteur aborde la vie rurale d'après-guerre et les conditions des femmes. Meurtries, oubliées, deux veuves, (une mère et sa belle-fille), escortées d'un adolescent orphelin (le narrateur) sillonnent les routes hivernales de leur petit village jusqu'au Havre. Des colporteuses de mercerie venant chercher la bonne fortune et peut-être découvrir le vaste monde.
Mais ce périple n'est pas idyllique. Une mauvaise rencontre va faire basculer ce voyage dans un chaos.
*
L'auteur se focalise sur la condition féminine. Il évoque l'émancipation, le droit au travail, la liberté. Un clin d'oeil aux premiers pas vers le féminisme.
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Le dessin sombre reflète la vie âpre de ces montagnards, des paysages hostiles balayés par les vents. La lumière à peine esquissée qui prend plus de place en fin de récit. Le trait est précis, hâchuré et très réaliste. Une image presque monochrome qui retranscrit bien le ton sérieux et austère du récit.
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Chaque case est à découvrir, à regarder de plus près, à trouver des détails. A s'immerger dedans complètement.
C'est une BD de qualité, un coup de coeur.
*
NB: un bonus à la fin de l'ouvrage: l'auteur réexplique la vie de ces colporteurs du 19-20ème siècle à travers des photos d'époque. Il s'est bien documenté. Ce qui apporte une plus-value. On y sent la passion du dessinateur/illustrateur.
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Lire une BD de cette qualité, me conforte dans mon envie de découvrir plus avant cet univers qui m'est, je dois bien l'avouer, pratiquement inconnu.
J'ai longtemps été persuadée que la bande dessinée était destinée à ceux qui n'aimaient pas lire. Idée préconçue et idiote s'il en est !

Blanca et Pauline quittent leur village Savoyard, pendant la messe, pour passer inaperçues, presque comme des voleuses, accompagnées de Florentin, un jeune homme taiseux et de quelques objets de mercerie qu'elles veulent revendre en route. La guerre est passée par là. Elle a pris leurs hommes et ne a rien laissé.
Avec leur maigre camelote et leur immense courage les deux veuves tentent de gagner quelques sous et survivre pour pouvoir un jour revenir, c'est du moins le souhait de Pauline. Blanca, elle, a d'autres rêves.
Sur « le sentier des reines » j'ai suivi le trio dans ce périple parsemé de belles et de mauvaises rencontres, dans un paysage enneigé et hostile.
L'histoire est portée par le réalisme des illustrations. Les visages sont magnifiques, lumineux ou angoissants.
Un grand coup de coeur !

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Quel bonheur de renouer avec la bande dessinée,  après plusieurs décennies,  d'abstinence grâce au  magnifique album  : le sentier des reines.

L'histoire est à la fois simple mais originale : dans la Savoie de 1920, Blanca et Pauline ont vu leurs hommes rentrer de la guerre miraculeusement saufs, mais la chance a tourné et ils sont morts dans un accident de montagne, peu de temps après.

Les deux femmes décident alors de saisir leur destinée à bras-le-corps et quittent leur village enneigé et sclérosé de conventions et de non-dits.
La grande aventure commence pour elle au travers d'un long chemin forcément initiatique, jonché d'obstacles mais qui les mènera vers une libération sociale, humaine et donc féministe.

Le traumatisme de la Grande Guerre a bouleversé la société française dans son ensemble et dans son intimité,  à commencer par la cellule familiale. Entre aspiration au droit de vote, émancipation féminine,  colportage traversant les cols, émigration savoyarde, traumatismes des tranchées ...... ce road movie aventureux dans la France d'après 14-18 se révèle, grâce à un superbe dessin graphique et un texte court mais toujours juste, pudique et intelligent, une ode à la liberté pour deux femmes courageuses, car en avance sur leur temps.

Leurs pérégrinations (montagnardes seulement au départ) sont autant d'immersions touchantes dans la France d'alors et dans les mentalités de l'époque. le tout, vous l'aurez compris, est formidable à suivre, puisque textes et images se coordonnent merveilleusement bien pour nous emporter dans un voyage fabuleux flottant entre réalités et fiction.
A la fin de l'ouvrage, l'auteur précise quelques points en expliquant les liens ente son récit et le contexte de 1920, photos anciennes à l'appui.

Un beau et riche moment de lecture  !
Lien : http://justelire.fr/le-senti..
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Savoie, 1920, un pays certes magnifique mais des hivers très rudes où les villages sont isolés par la neige.

Les quelques hommes rescapés de la Grande Guerre ont laissé leurs vies ensevelies dans une avalanche , Blanca Dupraz qui a perdu son mari et son fils décide de quitter cette vallée devenue sinistre accompagnée de sa belle-fille Pauline, veuve elle aussi et du jeune Valentin en pratiquant le colportage, activité réservée jusqu'à présent aux hommes .

Les femmes pendant les années de guerre ont pourtant travaillé comme les hommes, donc pourquoi ne pas profiter de la traversée des villages pour vendre quelque colifichet et assurer ainsi leur subsistance.
Bientôt, le trio est rejoint par un ancien soldat, Félix Arpin, qui dit être un camarade de François, le mari de Blanca, il veut récupérer un objet qu'il lui appartiendrait .

Blanca ne l'entend pas de cette oreille et ne se laisse pas faire par cet homme violent, seulement Félix les poursuit avec hargne et les retrouve à chaque étape.
Seule Pauline n'est pas aussi hostile ...

De la traversée des Alpes enneigées à l'arrivée dans les grandes villes où le progrès a chassé les coutumes ancestrales comme le colportage , c'est un voyage initiatique mené tambour battant, émouvant devant la détermination farouche de Blanca et la capacité de ces femmes à s'adapter et à envisager un autre avenir que celui de se morfondre dans une vallée perdue même si la montagne est belle ...

Le graphisme est d'abord en dominante de noir et blanc comme la dureté du climat et de la vie de ses veuves puis gagne quelques notes de couleur, principalement le bleu de l'océan, celui de l'avenir au delà des mers et de ses promesses .

Bel ouvrage ! je remercie vivement Babelio et les éditions Casterman
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En Savoie, en 1920, après la Grande Guerre, Blanca et Pauline Dupraz (mère et belle-fille) voient leurs maris mourir dans une avalanche. Elles décident de recueillir Florentin, orphelin car son père est mort aussi dans cet accident naturel puis sa mère morte de maladie. Tous les trois décident de prendre la route sur le chemin de leurs hommes pour colporter. S'ensuit un chemin initiatique long (du Bourg St Maurice au Havre, en passant par Annecy, Rumilly, Mâcon, Paris et Rouen) qui mène vers le froid, la peur, mais aussi le féminisme et l'honneur.

Anthony Pastor illustre et narre le voyage de ces reines et de leur "bourdon". Les illustrations sont très belles et très fines marquant les visages des personnages et leur caractère. Les dialogues sont forts et montrent le vent de liberté et d'autonomie qui animent ces deux femmes attachantes. Ce n'est pas une histoire vraie mais presque, comme le dit l'auteur lui-même. Avec un sens précis de documentation, Anthony Pastor réussit, à mon sens, à créer une bande dessinée sur la liberté et l'espoir. Magnifique !
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Ma première BD de cette année 2017 et une très belle surprise. Je ne suis pas spécialement une adepte des BD, mais aimant les images, je recherche avant tout dans une BD la qualité des planches, assez sensible aux couleurs, contrastes, une belle harmonie, précision, voire des images presque vivantes. J'ai retrouvé tout ceci dans cette belle BD mais pas que.
Dans un premier temps, c'est la couverture qui m'a attirée, puis l'histoire de ces deux femmes qui prennent leur destin en main, après l'après-guerre. Veuves, sans le sou, mais riche d'une balle (malle) de mercerie, elles prennent la route pour colporter leur marchandise. Affublé d'un orphelin, mais d'un invité surprise nommé le Poilu. Ce dernier est revenu quérir une montre que le mari donc le fils de Blanca aurait subtilisé à un capitaine dans les tranchées. Il devait la vendre et partagé les gains avec ce poilu. C'est donc une chasse poursuite sur les routes enneigées de Savoie et puis à travers la France, passant par les lacs de la Dombe (très belle région soi-dit en passant), puis sur les eaux ou sur les rails que les trois personnages doivent semer cet odieux personnage, prêt à tout pour récupérer cette fameuse montre.
Arrivera-t-il à ses fins ?
L'histoire comme vous pouvez le constater est en perpétuelle mouvement, avec des changements de décor fabuleux, ce fut un vrai régal pour les yeux.
Les décors neigeux sont très réalistes, on aurait presque froid.
Ce que j'ai aimé aussi, c'est qu'à la fin de cette BD l'auteur nous conte son travail, ses recherches, que j'avais lu avant de commencer cette BD, c'est plus fort que moi il faut toujours que j'aille fouiner au bout du livre pour dégoter justement ces petites choses qui changent ma façon de lire une BD. Par exemple, l'auteur dit qu'il s'est appuyer sur d'anciennes cartes postales pour les dessins de l'époque, et donc quand j'arrive à la planche citée, je reste plus longtemps à observer les détails. Ca donne plus de matière à la lecture, car une BD est si vite dévorée qu'il faut au moins prendre le temps d'admirer tout le travail graphique de l'auteur et qui fait qu'une BD est réussi, agréable et pleine de charme.
En résumé, je vous recommande ce livre les yeux fermés que vous bien sûrs ouvrirez bien grands pour vous en mettre plein les mirettes.
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Le sentier des reines nous mène sur des routes de montagne à la fin de la Première Guerre Mondiale. L'histoire débute dans un village de Savoie. Pendant la guerre, les femmes du village ont dû s'occuper des activités de la ferme et survivre. Comme beaucoup, les hommes ne reviendront pas et la vie va devoir continuer. C'est le lot de Blanca et de Pauline, sa belle fille. Les deux femmes vivent ensemble avec Augustin, un jeune orphelin.

Le mari de Blanc était colporteur, il parcourait les villages avec sa valise et apportait de la passementerie dans les lieux les plus reculés, isolés de tout, loin des villes et des commerces, seulement desservis par des chemins de montagnes.

Blanc est une maîtresse femme, endurcie par les épreuves de la vie. Femme au visage austère, visage qui montre sa détermination et sa volonté de ne pas être résignée. Elle va décider de reprendre l'activité de son mari et de partir vendre les boutons dans les villages que traversait le brave homme. Elle va emmener avec elle Pauline et Augustin.

Ce road-movie alpestre est l'occasion pour Anthony Pastor de nous faire découvrir la vie pastorale et la vie des femmes dans les années 20. C'est aussi l'occasion pour lui de sublimer la montagne en hiver. On découvre les conditions de vie difficiles des montagnards mais aussi leur attachement pour leur région et leurs vallées.

C'est aussi l'occasion d'évoquer la situation des hommes qui sont revenus de la grande guerre, certains fracassés dans leurs corps, d'autres fracassés dans leur tête. C'est le cas de Félix, à la recherche d'une montre à monnayer, car de retour sans être blessé, il n'a le droit à aucune pension contrairement aux infirmes et aux mutilés. Il est de plus tombé dans la passion de la dive bouteille, ce qui ne facilite pas les choses. Félix va suivre ou poursuivre les deux femmes et le jeune garçon.

C'est aussi l'histoire de l'honnêteté qui anime l'âme paysanne. Ces hommes et ces femmes sont mus par des valeurs comme l'honneur, la vérité, le respect de la parole donnée. Blanc en est l'exemple type puisqu'elle va traverser une partie de la France pour retrouver la femme du capitaine de son époux. Mais Anthony Pastor nous décrit aussi les différences entre les classes sociales, on ne se mélange pas même quand on est réuni par la douleur de la perte d'un être cher.

Le graphisme que nous propose Anthony Pastor est magnifique. Dans sa grande majorité le livre est orné de couleurs sombres, rappelant celles de l'hiver en général et de l'hiver en montagne en particulier. Il nous donne à voir toute la noblesse de caractère dans le visage de Blanca mais aussi dans le drapé des vêtements et des coiffes. Son travail sur les visages est précis, colle au texte. Je vous invite à voir les sourires sur les visages de Pauline et Augustin lors du voyage en automobile... de même pour les scènes éclairées par le feu de cheminée.

Pastor nous décrit la fin d'une époque, d'un mode de vie et l'émergence d'un monde nouveau, plus mécanisé où les distances seront réduites grâce à l'usage du train ou des autos. Padtoor rend un bel hommage à ses personnes courageuses vivant dans un milieu hostile.

Une belle histoire servie par un très beau travail graphique.



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1920 en Savoie. La Première Guerre Mondiale est finie, mais on est loin des Années Folles. Dans un village enneigé, deux femmes et un jeune homme s'apprête à laisser derrière eux leur histoire, les deuils, les qu'en dira-t-on. Ils ne sont pas liés par les liens du sang, mais leurs proches, des hommes de retour du combat, ont péri dans une avalanche. La vieille Blanca, la belle Pauline et le jeune Florentin fuient avec un espoir flou. A pieds avec un cheval, ils traversent les cols, les villages, les forêts couvertes de neige. Très vite, ils se savent suivis par un mystérieux ancien soldat qui les harcèlent, veut les dérober d'un bien qu'elles comptent restituer au vrai propriétaire. A cause de ce Félix Arpin, Blanca doit tout faire pour accélérer leur avancée, pour trouver des étapes et un but à leur échappée, pour semer et se cacher de l'importun.
Cet album est un bijou de noir et de blanc. de blancs éclatants lorsque nos héros avancent avec peine dans la neige épaisse. de noirs illuminés lorsque le soir descend et que les bougies réchauffent quelques peu la nuit en dessinant des ombres dansantes. le trait est presque agressif et il correspond à l'âpreté de la situation, des lieux, de la vieille Blanca.

Et c'est Florentin qui est le narrateur du haut de ses 11 ans. Il les aime ses "reines" comme il les appelle, ces femmes solides, indépendantes, emblématiques d'une interrogation sur la condition des femmes.

(………..)
Lien : http://chezlorraine.blogspot..
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Anthony Pastor signe ici une vraie ode à la liberté, à l'émancipation mais surtout à la détermination. Trois personnages vont endurer de dures épreuves, trois générations. Blanca, une femme mûre qui semble mener le trio, sa belle-fille, Pauline, une jeune femme qui semble plus fragile et Florentin, un jeune garçon ni tout à fait enfant ni tout à fait adulte. Tous les trois quittent un petit village haut perché dans les montagnes de Savoie. Ils reprennent le colportage des produits de mercerie, activité dont s'occupaient auparavant les maris de Blanca et de Pauline et le père de Florentin.
L'histoire est servie à la fois par des dialogues percutants mais aussi à un dessin d'une grande précision, d'une force qui semble donner vie aux personnages mais aussi à la nature qui peut être si hostile.
C'est un aussi un hommage émouvant quoique sombre à une période de transition ancrée dans une tradition qui n'a plus lieu d'être (le colportage contre le chemin de fer), à la naissance du féminisme, à cette difficulté de reprendre une vie normale après un conflit mondial. Comment vivre (voire survivre) ? Comment s'émanciper aussi bien à son passé mais aussi à sa condition ? Comment s'adapter à une société qui évolue si vite alors que l'on est issu d'un village coupé du monde ? Blanca, Pauline et Florentin vont emprunter bien des sentiers pour répondre à toutes ces questions.
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