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No war tome 1 sur 5
EAN : 9782203158009
128 pages
Casterman (09/01/2019)
3.74/5   35 notes
Résumé :
Le Vukland est un archipel de l'Atlantique nord à mi-chemin entre l'Irlande et les États-Unis dont la colonisation s'est effectuée au dépend du peuple natif, les Kiviks. Leur berceau historique, l'île de Saarok, jouit encore d'une certaine autonomie, menacée par des tensions avec le gouvernement autour du projet de grand barrage. Run est fils de parents divorcés. Sa mère est la chef du parti Kivik, tandis que son père est un chef d'entreprise prospère du secteur éne... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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« No War » est une nouvelle série de bande dessinée que je qualifierais de « Thriller politico-ésotérique ».
Beaucoup de thèmes sont abordés dans cet album militant, tout d'abord un combat entre deux clans d'un même peuple, radicalement opposés, tant moralement que politiquement.

Nous nous retrouvons dans la rue, en plein soulèvement de la jeunesse contre la politique du président entrant. Entre affrontements virils et jeu du chat et de la souris entre un petit groupe de jeunes et les skinheads à la solde du président, nous suivons surtout un jeune garçon pris en étau entre ses parents faisants partis chacun d'un clan différent, il se retrouve perdu et tente de donner un sens à sa vie. Une intrigue ésotérique se développe au fil de l'album, mais je pense que nous en saurons plus à ce sujet dans les prochains volets de la série, ici Anthony Pastor nous pose les bases, il me tarde d'en savoir plus à ce sujet.

J'ai beaucoup aimé, tout d'abord le scénario est hyper fouillé, détaillé et surtout appliqué. Les personnages sont bien développés, avec tous des caractères reconnaissables et chacun leurs qualités et leurs défauts, ils prennent grâce à cela une dimension réaliste malgré la fiction.

Visuellement c'est très bon, les dessins sont sympas et prennent une vraie dimension avec des couleurs parfaitement maitrisées pour une ambiance froide et enflammée à la fois.

Pour info, j'ai reçu le « Kit de presse » pour ce premier tome via les éditions Casterman, et quelle surprise pendant l'unboxing, le paquet contenait tout d'abord la bande dessinée évidemment, un pochoir ainsi qu'une bombe de peinture (à la craie) siglé « #WEWANTYOUFORNOWAR » afin de prendre part au soulèvement ! Il y avait également un Tee-Shirt « NO WAR », des badges, un poster, et la cerise sur le gâteau, la bande dessinée est dédicacée par Anthony Pastor avec un dessin original en couleur !!

Il me tarde que le tome 2 sorte, vu que nous nous arrêtons en pleine intrigue et que l'intérêt est indéniablement là.

Sur le blog :
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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L'intrigue se situe au Vukland, un archipel imaginaire de l'océan Atlantique entre l'Islande et le Groenland. Ça ressemble un peu à l'Islande ou veut y faire penser : forte culture traditionnelle, croyances un peu animistes (les mystérieuses pierres Kafikadik).
Côté scénario, c'est le grand jeu : des méchants, des gentils, des politiciens avides de réussite, des cadavres, des forces spéciales, des manifestations violentes, des activistes, des fantômes, etc… ça part un peu dans tous les sens.
Tout cela pour aborder sans risque (puisque contrée imaginaire) des thèmes assez actuels : crise politique, crise écologique (No dam : pas de barrage (hydroélectrique ndr)) crise sociale : jeunesse paumée, désabusée,
Le nouveau président élu profite des émeutes violentes pour déclencher une vague d'arrestations parmi ses opposants, essentiellement la minorité Kivik. On est limite théorie du complot . . . bientôt il va mettre en oeuvre des lois d'exception pour lutter contre ce terrorisme du Nord.
Beaucoup trop de personnages hélas, en plus des noms assez spécifiques et non habituels pour nous, ça a été un grand bazar pour moi de m'y retrouver, obligé à des allées et venues continuelles pour suivre l'action qui, elle, se déroule à toute allure.
Côté dessin, le choix n'est pas terrible. Traits grossiers, des tons et des couleurs très froids et sombres quasi noir et blanc qui évoquent le climat de l'île et la violence des faits s'y déroulant. C'est pour faire polar noir, mais je n'y ai pas trouvé mon compte. Même si les personnages sont suffisamment expressifs dans l'ensemble, lorsqu'on arrive à savoir qui est le fils de qui, le voisin de qui, l'employé de qui etc . . .
Une héroïne sort du lot : Joséphine.
A suivre . . .
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Alors, sans hésitations, No War volume 1 est clairement une agréable nouveauté BD de ce début d'année 2019.
Anthony Pastor signe un roman graphique placé sous le signe de l'anticipation avec une petite dose de mystère (proche du fantastique), un degrés non négligeable de pamphlet et de reflet critique social, une petit ambiance thriller politique... le tout sur l'image parfois désabusé, parfois fraiche d'une jeunesse en mal ou en quête d'identité. C'est un roman graphique qui combine tout ses ingrédients, qui les shake dans une ambiance bichromique juste génial. J''adore ce style de dessin épuré, clair avec une mention spécial pour la couleur qui est juste un régal d'un point de vue repère visuel. Il y a une véritable atmosphère glaciale dans ce roman graphique qui est contrebalancée par une intrigue surchargée de tension.
Une petite mention à cette galerie de personnages qui, même si certains sont traités avec peut-être un peu de confusion ( voulue, je pense), demeurent des protagonistes attachants, plutôt dénué de tous stéréotypes, surprenants...
Bref, inutile d'allez plus loin, j'ai adoré ce premier tome de No war ! Si vous aimez les romans graphiques emprunt d'une réelle tension nerveuse, mêlant différentes thématiques , différents ingrédients... si vous cherchez tout simplement quelque chose de différent pour ce début d'année, optez pour No War !!
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Une BD très originale, mais très sombre, tant au niveau du scénario, que de la couleur.
Dans ce premier tome, j'ai eu plutôt l'impression qu'on brossait des personnages, et le début d'une intrigue, mais il faudra que je lise les tomes suivants pour savoir comment le reste de l'histoire est traité.

Dans ce premier tome, c'est Run, qui est en couverture. C'est autour de lui que va tourner l'histoire.
Run est un jeune garçon, dont la mère est kivik, issue du peuple originel de l'archipel de Vukland, alors que son père n'est pas kivik. Pour le peuple kivik, la terre et les ressources de l'archipel sont sacrées. Or, le père de Run veut construire un barrage sur l'île. Beaucoup de gens s'y opposent.
Alors que Run est avec son oncle, ils découvrent le corps d'un ingénieur recherché depuis une semaine. Dans la cafetière qui se trouve à côté du corps, Run trouve une pierre dont il s'empare en cachette, une "kafikadik", pierre vivante...
Le scénario oscille entre l'enquête (sur la découverte du corps) et les différentes tensions : celles du peuple, les tensions parentales, celles de la jeunesse. Beaucoup de jalons sont posés.
On ne s'attend pas trop à la fin, mais on attend surtout la suite...

En ce qui concerne les dessins, les traits sont très épais et durs. J'avoue que j'ai eu du mal à distinguer les personnages masculins et féminins (la mère de run, par exemple)

J'ai bien aimé les bonus, qui, pour moi, pourraient presque être lus avant la BD en elle-même. En effet, les bonus présentent l'archipel et la population imaginés par Anthony Pastor : le Vukland et son peuple les "kiviks".
Le récit "Kafikadik" pourrait, selon moi, servir d'avant-propos à la BD. J'ai largement préféré le récit à la BD, et c'est grâce à ce récit que je me suis réellement plongée dans le Vukland.
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Cette BD aborde d'emblée l'éco-activisme, avec un ingénieur retrouvé mort, "No Dam" noté sur son front. On passe de squats en manifs, de bandes de skins en taggeurs... le cadre: le Vukland, un pays imaginaire du nord de l'Europe (plutôt côté Groenlandà. Viennent se greffer sur ce récit résolument moderne (choix graphiques en sus) des questions ethniques, des légendes locales, le peuple Kivik et les Kafikadiks, des pierres se trouvant au fonds d'une rivière et supposées avoir des pouvoirs curatifs.

Anthony Pastor rajoute des motivations politiques avec un élu qui se repose sur les skins locaux, et -évidemment- du racisme à l'encontre des Kiviks, l'ethnie locale.

Le récit est très bien mené. C'est rythmé, dynamique, on ne s'ennuie pas vraiment. Les pièces se mettent en place peu à peu. Cela dit, j'avoue avoir été un peu perdu par les choix graphiques (mise en couleur) et par le trait parfois un peu brouillon.

Le tome 1 est complété par un récit cosmogonique Kivik, qui montre l'origine de la légende sur les Kafikadiks. Les Kiviks apparaissent alors comme une sorte de mélange inuits/amérindiens. C'est un chouette mélange, fort bien maîtrisé par Anthony Pastor.

Le tome se termine en force, et donne vraiment envie de lire la suite. En route pour un No War tome 2 qui semble préparer tous les protagonistes à la guerre, justement !
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critiques presse (5)
BDGest
06 mars 2019
No War, c'est d'abord un changement radical de format, le même qu'il utilisait chez Actes Sud, mais aussi un trait beaucoup plus brut qui va à l'essentiel. Une couverture qui claque, une histoire au long cours qui tient le lecteur en haleine : l'année 2019 tient déjà l'une de ses séries immanquables.
Lire la critique sur le site : BDGest
Bedeo
22 février 2019
Tag percutant sur les problèmes de société mais également fresque, autant angoissante qu’hypnotique, sur le destin d’une dizaine de personnages entremêlés ; No War est un appel à lire une trilogie mais aussi à réfléchir sur les préoccupations et tensions contemporaines.
Lire la critique sur le site : Bedeo
BDGest
05 février 2019
Ouverture ultra-nerveuse, le premier tome de No War n'est pas qu'une mise en place réussie. Anthony Pastor y déploie tout son talent de conteur pour accrocher et créer l'attente. Vivement août 2019 et l'acte deux de ce thriller de qualité, enlevé et sec comme le froid qui balaie les terres du Vukland.
Lire la critique sur le site : BDGest
BoDoi
24 janvier 2019
L’auteur de La Vallée du diable et de Bonbons atomiques change de style et de registre, en produisant une fiction contemporaine, nerveuse, glaciale par moments, souvent haletante.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Auracan
10 janvier 2019
Noir, c’est noir, il n’y a plus d’espoir, sans rappeler une chanson, n’en est pas moins le leitmotiv d’un premier tome prometteur.
Lire la critique sur le site : Auracan
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
-Au fait, on est parti pour se venger là ? On fait quoi quand on les aura retrouvés ?
-On les suspend par les orteils, on leur brûle les poils, on les scalpe et on les étripe.
-Ça marche.
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Les plus braves conseillent le moins la guerre.
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Regarde, la vallée entière sera sous les eaux... de la grande cascade jusqu'à la grotte des morts.
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