Et le désert disparaîtra

Dans le nouveau roman de Marie Pavlenko, nous allons suivre une tribu nomade, plus particulièrement Samaa une des jeunes filles du peuple. Souhaitant suivre son rêve de devenir chasseuse comme son père, elle décide de s'émanciper du reste du groupe, malgré le fait qu'aucunes femmes n'ait le droit de devenir chasseuse. Mais Samaa déchantera très vite, en voyant son voyage prendre une tournure inattendue. Ce voyage sera pour la jeune fille le moyen de comprendre mieux la vie dans laquelle elle évolue.

J'avais commencé cette lecture sans trop d'entrain, mais seulement car j'aimais l'autrice. Au final, j'ai été sincèrement surprise! Déjà il faut savoir que Et le désert disparaitra, est très différent de Un si petit oiseau ou Je suis ton soleil. C'est un livre qui peut plus plaire aux plus jeunes mais également c'est un livre beaucoup plus court avec une thématique totalement différente des deux précédents livres.
Commençons par les points positifs parce que il y en a pas mal. Tout d'abord, l'histoire en elle-même est sincèrement très très belle et travaillée, et même parfois poétique je trouve. Ensuite, la typographie est vraiment très travaillée au fur et à mesure du roman, ce qui donne l'impression que le livre se transforme en une espèce de journal intime mais façon carnet de voyages. de plus, Samaa et les siens vivent dans un monde quelque peu différent du nôtre ou l'eau douce et naturelle ainsi que les animaux sont devenus choses rares. C'est pourquoi Samaa se voit obligée de décrire ces choses inconnues par l'intermédiaire de métaphores, comparaison et autres figures poétiques. En fait, ce livre renferme un message implicite sur l'importance aujourd'hui trop négligée de la nature, des ces arbres qui nous apportent la vie! Grâce à l'histoire de Samaa on se rend plus compte de ce qui nous entoure. Enfin, le livre est très court et se lit facilement.
Maintenant, le seul point un peu négatif que je vois, c'est que comme dit précédemment, le monde de Samaa n'est pas notre monde actuel, mais il n'est pas non plus un monde passé ou même futuriste. Cela reste assez abstrait. Mais là n'est pas tellement le problème. En fait je trouve que le monde imaginaire dans lequel l'histoire se déroule est un peu flou . Pour ma part, cela m'a pris quand même pas mal de temps pour comprendre que l'histoire ne se passait pas dans un désert d'Afrique au XXIème siècle. le cadre spatio-temporel n'est pas assez précis et beaucoup de choses nous paraissent étranges et inexplicables au début.

Mais en résumé, même si je ne le pensais pas c'est un livre qui l'a énormément plu et touché que ce soit l'histoire, la plume de l'autrice ou même le message transmis.

Une histoire sur le monde d'après qui fait froid dans le dos... Sans avoir ressenti des émotions aussi fortes qu'à la lecture d'Un si petit oiseau, on ne peut qu'être touché par cette héroïne de 12 ans, qui va découvrir le caractère indispensable des arbres pour assurer la survie des êtres humains.

Le désert a recouvert la surface de la planète. L'eau est une denrée rare, les animaux ont disparus, la nature s'est noyé sous tout ce sable... le monde que nous connaissons n'existe plus.
Samaa, vit dans une tribu nomades oú les hommes partent "chasser" les rares arbres encore existants. Ces arbres sont une monnaie d'échange pour acheter de quoi survivre (eau gelifiée, bouteille d'oxygène, barre protéinée,...).
Elle rêve de devenir chasseuse comme son père. Mais les hommes de la tribu refusent. Un jour, elle désobéit et choisi de les suivre. Elle fini par se perdre et fera une rencontre qui changera sa vie et le destin de sa tribu.

Ce romans est un ode à la vie, à la nature !
Il fait passer de beaux messages notamment écologiques avec beaucoup de poésie et d'émotions.

Nous vous attendez pas une histoire avec beaucoup d'actions mais plutôt un carnet de voyage, celui de Samaa oú elle y raconte son périples, ses difficultés et ses découvertes.

L'Ancienne de la tribu prise pour une folle lorsqu'elle défendais les arbres et la nature m'a beaucoup touchée.

Bien que jeunesse, ce roman devrait être mis dans les mains de tous pour prendre conscience de l'importance de protéger notre environnement.

D'ailleurs, bravo à la maison d'édition car la conception de cette objet livre a été conçue le plus écologiquement possible. Ce qui est en adéquation avec le message de ce roman.

C'est mon premier roman de Marie Pavlenko et j'ai adoré sa plume fluide et poétique. Je pense que je vais découvrir ces autres romans avec plaisir.

A propos de ce livre, Bulledop m'avait dit « tu vas voir, il se lit très vite ! » (oui elle me parle ! (bon en fait, elle a juste répondu à mon commentaire sur une de ses publications facebook…)). Et ben en tout cas, elle avait raison ! Parce qu'une fois commencé ce livre, je ne l'ai pas lâché (au lieu d'aller me coucher, hum hum…) et je l'ai terminé en un peu plus de 2h !

Nous sommes là face à un roman d'anticipation. C'est l'histoire de Samaa, une jeune fille de 12 ans, qui vit dans un monde futuriste dans lequel l'eau, les animaux et les arbres sont devenus très très rares et la Terre n'est plus qu'un immense désert. Elle fait partie d'une tribu nomade, dans laquelle nombre d'hommes sont des chasseurs d'arbres. C'est à dire qu'ils traquent les derniers arbres pour les abattre et les échanger à la ville contre de l'eau, de la nourriture, de l'oxygène (parce qu'il n'y en a pas suffisamment dans l'air), tout ce qu'il faut pour que la tribu survive. Ils n'ont pas le choix. Mais ils n'ont pas conscience du mal qu'ils font en continuant à abattre les arbres.

Samaa, elle, rêve d'être chasseuse d'arbre, même si c'est interdit pour les filles. Alors, un jour, elle décide de suivre les chasseurs alors qu'ils partent en expédition, sans que personne ne le sache. Mais elle se perd. Et elle finit par tomber dans une sorte de crevasse au fond de laquelle se trouve un unique arbre, immense, et un lac. Une sorte d'endroit miraculeux, trop profond pour que Samaa n'en sorte seule. Là, elle va apprendre à observer, et surtout, elle va comprendre. Elle va voir en quoi les arbres sont importants pour la vie.

J'ai beaucoup aimé cette histoire. A mon avis, elle s'adresse à des enfants de l'âge de Samaa. Je trouve intéressant de les sensibiliser à ce sujet, de leur montrer que la nature est importante à la survie de la planète. C'est dans l'air du temps, et de plus en plus de gens en ont conscience. Mais malgré tout, les lobbies étant ce qu'ils sont, nos dirigeants ont du mal à faire ce qu'il faut pour la sauvegarde de cette nature dont on a tant besoin.

L'écriture de Marie Pavlenko est très différente de celle que j'avais découvert dans « Je suis ton soleil ». Elle est plus grave (le sujet fait que c'est difficile d'adopter un ton humoristique), elle aussi plus « accessibles ». Ici l'autrice s'adresse à un public plus jeune (enfin je pense) et ça se sent. le texte est plus court, plus simple (sans pour autant être trop simple), plus incisif aussi. le style est d'une efficacité redoutable.

Ce roman fut pour moi une belle découverte.

Roman écologique, de par le livre en lui-même mais aussi par l'histoire où on y ressent que la nature est un thème qui touche Marie Pavlenko. On y suit Samaa qui vit avec son peuple dans un monde où la nature a disparu et ne reste plus que du sable.

Le thème principal est la nature, la préserver et d'y faire attention. Évidemment, j'ai aimé le sujet mais d'autres thèmes m'ont aussi plu comme le côté combattant et déterminé de Samaa. Elle veut devenir chasseuse mais ceci est réservé aux hommes. Elle poursuit son rêve et se bat pour y arriver. Ce que j'ai préféré aussi est la réflexion qu'on se fait tout au long de la lecture, on médite sur le monde, les créations comme Samaa avec l'eau. Beaucoup de beautés nous entourent qu'on ne fait parfois pas attention, par habitude de les voir mais on va plus s'émerveiller sur des choses inédites comme des cascades, volcans,... alors que si on prenait le temps d'observer, on se rendrait compte de ce qu'on a (Par exemple, je trouve impressionnant le changement de saison, les couchers de soleil, les toiles d'araignée,...)

Voilà un roman qui remet les pendules à l'heure !
On prend le problème à bras le corps. On oubli les problèmes de riches. On revient à la Terre, à la terre et ses déserts.
Tout à disparut. Mais malgré tout, il y a de l'espoirs. L'espoirs se trouve dans la connaissance du monde. Un retour aux basiques est nécessaire : planter des arbres. Réapprendre les gestes de bases de l'agriculture : on plante, on arrose ... et la vie revient !
Un message d'espoirs pour notre génération qui a tendance à se laisser aller... à regarder le monde disparaître ... Espérons ne jamais en arriver à la vie du roman !

Un gros coup de coeur pour ce roman qui tente d'ouvrir les yeux sur notre planète.

J'ai entendu parler de cette autrice par @quefontmesmains. Ayant un crédit audible, j'en ai profité pour télécharger le premier ouvrage que j'ai trouvé, sans lire le résumé.

Je me suis donc laissée porter par le récit, sans aucun à priori, et j'ai été conquise ! Je ne m'attendais pas du tout à ce genre (dystopie). Je ne savais pas non plus que c'était un roman jeunesse.

Bref, j'ai adoré le thème principal de l'écologie. Ce livre est avant tout une belle réflexion sur le comportement humain et sa facilité à scier la branche sur laquelle nous sommes assis.

Samaa est une héroïne comme on les aime : forte, courageuse, faisant fi des traditions et qui veut avant tout atteindre ses rêves (quitte à se mettre en danger).

J'ai tout aimé dans ce livre, que ce soit la plume de Marie Pavlenko, le thème ou l'histoire.

Je recommande ce livre à tous, aux jeunes bien sûr, mais aussi aux moins jeunes et vais de ce pas le glisser entre les mains de ma fille de 13 ans.

Samaa et les siens vivent dans un monde hors du temps, probablement post-apocalyptique ou qui fait en tous cas sinistrement écho au changement climatique. Dans un vaste désert hostile, les chasseurs, exclusivement des hommes, nomadisent à la recherche des tous derniers arbres, devenus rarissimes et terriblement convoités. Désobéissant aux règles, Samaa suit la troupe, mais se perd (pour mieux se trouver).

Mi-conte initiatique mi-fable écologique, une belle histoire, très poétique, pour un message plein d'espoir, bien que les personnages / certains aspects du récit manquent un peu de profondeur (mais c'est sans doute le genre assez "parabole" qui le veut).

Je continue mes lectures de Marie Pavlenko, cette fois sur le thème de la nature.

C'est le monde de demain, où la Terre n'est plus que désert. Où on découvre un peuple, un camp. Les femmes s'occupent des enfants et font de la couture et les hommes chassent. Mais attention, chassent les arbres. C'est en échangeant les arbres contre nourriture et oxygène que l'ensemble du camp arrive à (sur)vivre.

On y découvre Samaa, adolescente qui aspire à mieux que sa vie tranquille. Elle rêve de suivre les pas de son père chasseur (mort lors d'une chasse). Elle quitte donc le camp et se retrouve coincée dans une trouée.

Une jolie dystopie, que j'ai trouvé poétique. Je me suis rapidement attachée à Samaa, j'ai aimé son tempérament, ses envies, ses réflexions.

J'ai trouvé un peu long et répétitif (mais en même indispensable au récit) la partie où Samaa se trouve dans la trouée.

Un joli moment de lecture.

Beau, poétique, sensible, écolo... Il m'a fait encore plus aimer les arbres, les chérir. J'aime l'héroïne aventurière, et le climat général du désert qui fait voyager. Comment ne pas penser au Petit Prince de Saint-Exupéry, ou à la Nuit de Feu d'Eric-Emmanuel Schmitt ? Dans cette sécheresse, on ressent notre corps, et on a peur aussi. Une petite ouverture ce que pourrait être un monde où les arbres deviennent une ressources rares, pourchassées, et maternantes à la fois. Une belle réflexion sur le lien entre homme et nature.