Un si petit oiseau

Le roman commence par le récit d'un accident de voiture. Abi, jeune fille de 20 ans, est gravement blessée. On lui ampute un bras.
Marie Pavlenko raconte avec beaucoup de finesse la longue reconstruction de ce personnage qui voit sa vie bouleversée par ce drame. Elle abandonne son rêve de devenir vétérinaire, perd des amis… Elle vit au quotidien avec les douleurs et aussi (et surtout) avec la honte de montrer son moignon aux autres. Elle a la chance de renouer avec un ami d'enfance, Aurèle qui lui découvrir l'oeuvre de Blaise Cendrars, lui-même amputé. Il ne la juge pas et l'invite à sortir de chez elle pour aller observer des oiseaux car il est passionné d'ornithologie. Ils partagent aussi tous les deux une passion pour le cinéma et regardent ensemble beaucoup de films en DVD. Un lien particulier se crée entre eux. Abi reprend petit à petit goût à la vie et apprend à utiliser une prothèse ultramoderne qui lui facilite la vie. D'autres personnages très attachants sont présents : les parents, Elsa et Martin, Millie la soeur cadette qui a du mal à trouver sa place, Coline, la tante délurée, croqueuse d'hommes qui apporte beaucoup d'humour et de légèreté. Une bien belle histoire sur un sujet peu traité.
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La talentueuse Marie PAVLENKO a encore frappé! Ce roman de vie est une pure merveille!!! 😍 L'autrice donne tellement aux lecteurs, elle offre un récit aussi intime que réaliste et ça ne peut laisser indifférent... Sa plume est toujours sublime, à la fois poétique et pétillante avec toujours cette dose d'humour diablement efficace. Vous savez quand vous rigolez franchement avant de vous sentir légèrement coupable vu le contexte. Et en même temps l'humour est une arme extraordinaire à certains moments de la vie...

Le drame qui a touché Abi est traité avec beaucoup de justesse et dans toute son ampleur. Marie PAVLENKO ne s'arrête pas uniquement sur les répercutions dans la vie de la jeune femme mais aussi sur celles de son entourage proche qui le subit à grands coups de réorganisations. Ses parents, sa soeur, sa tante, toutes les réactions, je dirais même les postures, sont différentes. Pas une n'est bonne ou mauvaise, toutes sont humaines et compréhensibles car l'autrice ne bâcle rien et nous permet justement d'y réfléchir.

Comme beaucoup, j'ai adoré Coline la tante complètement barrée mais tellement géniale. Un vrai rayon de soleil! Ce qui me fait penser que je n'ai pas raté les bottes grenouilles et sa propriétaire courant après Isidore... 😂 La reconstruction passe par plusieurs étapes et il est important d'avoir des alliés pour surmonter les nombreux obstacles qui jonchent le chemin. La relation qui se noue avec Aurèle ou encore le tête à tête avec Rose sont de grands moments pour Abi. L'espoir d'un avenir qui s'il n'est pas meilleur est au moins possible. A lire à partir de 13 ans et beaucoup plus!!! 😉

Votre avis m'intéresse...

Prix Babelio - Jeune adulte - 2019
Finaliste du Prix Kezako de la littérature jeunesse (2ème édition).

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Abigail dite Abi a vingt ans, elle vit avec ses parents Martin et Elsa et sa petite soeur Millie qui a quinze ans et aime la vie. Elle a un accident de voiture avec sa mère, une femme au volant d'une voiture à un carrefour brûle la priorité car elle consultait son portable et elle les percute de plein fouet. Abi avait le bras sur le rebord de la vitre passager et elle perd son bras droit. Elle doit maintenant vivre amputée.

Elle a quitté son petit ami Thomas, sa famille a quitté le 17ème arrondissement et déménagé à Montreuil pour démarrer une nouvelle vie avec des gens nouveaux qui connaîtront Abi avec un seul bras. Sa tante paternelle Coline est extrêmement présente et bienveillante. Abi retrouve son ancien amoureux du CE2, Aurèle. Il est passionné par les oiseaux et va lui faire découvrir les joies de l'ornithologie.

Marie Pavlenko a connu le même drame, sa mère a été amputée, c'est donc à la fois un témoignage tout personnel et un roman dans le genre de la sicklit' avec comme toujours chez elle, une héroïne attachante, fragile et courageuse, timide et entreprenante, pleine de doutes et de questionnements mais résolue à la fin à vivre.

Marie Pavlenko maîtrise extraordinairement l'art de l'ellipse, ce sont donc des instantanés de scènes de la vie quotidienne avec sa cohorte de personnages qu'elle croque en quelques lignes. C'est toujours saisissant, on rit, on pleure et on garde ces personnages au fond du coeur pendant longtemps.

Coup de coeur.

Ce roman qui retrace le terrible destin d'Abi m'a bouleversée.
Abi se retrouve amputée d'un bras suite à un accident (une conductrice qui téléphone au volant et percute la voiture dans laquelle elle se trouve avec sa mère : GRRRR). On découvre la difficulté de vivre, les douleurs, le manque du membre suite à une amputation. Ce que supporte Abi est terrible, elle s'exprime sans pathos avec sincérité et entièreté.
On découvre aussi la famille autour : père courage aux blagues incessantes, mère courage aussi toujours présente, petite soeur adorable en pleine crise d'ado (très intéressant d'avoir le point de vue de la fratrie, sa propre souffrance, la difficulté d'exister "à côté") et le personnage extraordinaire de la tante que j'ai adoré.
Il y a de l'humour alors qu'on ne s'attend pas à le trouver dans cette histoire, beaucoup d'émotion et de l'espoir grâce aux oiseaux et au magnifique personnage d'Aurèle.
Un livre absolument magique que je conseille à tous et toutes dès 14 ans et adultes.

Abigaël est une jeune fille qui a des rêves et des projets.
L'horizon est clair, lumineux.
Jusqu'à l'accident qui viendra meurtrir dans sa chair la jeune fille, bouleverser sa vie et celle de sa famille.
Car Abigaël est amputée d'un bras.
Après ce drame, Abi décide de tirer un trait sur tout, incluant ses projets et ses amis.
Ne lui restent que sa douleure, son moignon, et sa famille, qui tant bien mal essaie d'être présente pour elle et de l'aider à traverser cette période difficile.
Jusqu'à ce que sur sa route, elle croise un ancien ami, Aurèle, qui lui tendra la main pour lui montrer un autre chemin, un chemin des possibles.

Ce roman m'a comme hypnotisé, et il m'a bien été difficile de le fermer, après le point final.
Les personnages nous entraînent avec eux dans le tourbillon de la vie.
Une vie faite de difficultés, qui emprunte des chemins de travers, mais qui est également empreinte d'espoir, d'amour, et vibrant de vie!

J'ai ressenti un profond attachement pour les personnages. Dans leur façon d'aborder le handicap maladroitement mais avec sensibilité toujours. Et dans les liens qui les unissent, et qui évoluent au fil du roman de façon bien touchante.

C'est une histoire bien émouvante que nous offre Marie Pavlenko. Et elle aborde avec finesse et un doux regard le handicap et la reconstruction.

J'ai aimé lire ce roman. Il m'a bouleversé et envoyé un vent d'amour, d'espoir, et de douceur.
Je ne peux que vous recommander ce roman lumineux, qui a été un coup de coeur immense 🧡

Quelle bonne surprise que ce roman pour ado !
J'ai commencé ma lecture en me demandant comment inciter des jeunes à lire un roman dont le début est aussi déprimant : une jeune fille de 20 ans a un accident de voiture, elle en ressort handicapée à vie et s'enferme dans sa solitude et son mal être. Mais ce livre est bien plus que ça. C'est l'histoire d'une découverte de soi même et des autres. C'est souvent triste évidemment mais par moments très drôle également. Les personnages sont attachants, les scènes très visuelles. Si le style et le vocabulaire exigent un bon niveau de lecture, je pense que ce roman plaira à partir de 13 ans (et aux adultes également).
J'ai passé un très beau moment de lecture entre rires et larmes avec ce roman.

Résumé : Abi, 20 ans, voit sa vie basculer brutalement le jour où elle perd son bras dans un accident de voiture. Fini son projet de devenir vétérinaire, de mener une vie d'ado normale… Mais un jour, elle reçoit un mystérieux colis avec un livre de Blaise Cendrars, « La main coupée », qui va lui permettre de voir que son expérience horrible a déjà été partagée.

Mon avis : Voici un roman fort et poignant qui mêle drame et espoir.

Le récit commence sous les meilleurs auspices, avec une scène bucolique qui invite à la rêverie et à la douceur de vivre. Puis vient le choc, terrible. L'accident, qui va faire perdre à Abi son bras. Quelques mois plus tard, on retrouve Abi rentrée chez elle, avec ses prothèses, l'une visible, l'autre biomécanique, qu'elle ne supporte pas.

Abi est dévastée, pensant n'avoir aucun avenir, et est devenue la proie de « la bête », qui lui cause des souffrances incroyables dans son bras absent, et qu'elle calme grâce à la morphine et aux médicaments. Abi a arrêté ses études, et ses journées se résument à apprendre à vivre au quotidien avec un bras, essayer de lire, regarder des séries, et s'abrutir de médicaments. Elle est incapable de se concentrer, s'est coupée de ses anciens amis, et déprime beaucoup.

Sa soeur, Millie, l'aime, mais lui en veut, car toute leur vie est bouleversée à cause d'elle et Millie se sent devenue invisible aux yeux de ses parents, et ces derniers, dévastés, essaient de montrer à leur fille un optimisme qu'ils ne portent pas toujours en leur coeur.

Abi va apprendre à vivre de façon autonome, et va devoir apprendre aussi à vivre avec son moignon, son « rognon » comme elle l'appelle, qu'elle ne supporte pas. Sa rencontre avec Aurèle, un ancien camarade de classe du primaire, passionné d'oiseaux, va lui permettre de sortir progressivement de sa prison, tout comme les livres de Blaise Cendrars, qui a été amputé lors de la Première Guerre mondiale, qu'un mystérieux inconnu lui envoie.

Ce roman est tiré de l'expérience difficile de l'auteur, qui a vu sa mère perdre son bras dans un accident de voiture, et a décidé de pouvoir extérioriser son chagrin et sa douleur à travers cette histoire. le récit montre le long chemin à parcourir pour apprendre à vivre avec la douleur, la sensation d'être incomplet et différent, avec la pitié et la sidération dans le regard des autres.

Abi va devoir se forger une nouvelle vie, bien différente de ce qu'elle envisageait jusque-là. Et une randonnée ornithologique, la reprise de contact avec les autres, vont lui permettre de retrouver espoir.

Un roman bouleversant à lire, qui permet de comprendre ce qu'on peut ressentir quand on est soudain mutilé et handicapé.
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Une histoire dramatique, une famille meurtrie, une adolescente qui cherche comment supporter, comment affronter, comment vivre... Comme ses parents, son entourage, nous ne savons pas comment l'aider, comment l'apaiser
Ce livre est très joliment écrit, très poétique, la nature prend le dessus, la vie continue, la vie l'emporte...
Une lecture qui ne vous laissera pas de marbre

J'avais beaucoup entendu parler de ce livre, mais je ne m'attendais pas à un tel coup de coeur.
Une histoire belle et touchante au possible, une jeune fille mutilée qui apprend à vivre avec sa nouvelle condition, qui réapprend à aimer la vie. Que dire de plus pour ne pas gâcher la magie de se livre, si ce n'est que Marie Pavlenko à un réel talent pour nous immerger dans son récit, aux côtés de personnages sincères et émouvants.
J'ai adoré cette lecture, du début à la fin, j'ai éclaté de rire face à l'humour cynique d'Abi, et j'ai eu les larmes aux yeux à certains moments clés du récit. Je suis passée par toutes les émotions et j'ai vraiment hâte de live les autres oeuvres de cette autrice.

Une histoire très prenante, comme le personnage principal, on bascule dans le handicap à la suite de son accident. Jusqu'à cet événement, Abigail était une jeune fille de 20 ans qui voyait la vie en rose avec son petit copain Thomas. Mais elle est amputée du bras à la suite d'un accident de voiture et son existence bascule et nous lecteur avec elle.
Après la colère, l'abattement, le désespoir parfois et la peur des regards des autres, Abi tente d'accepter ce nouveau corps entourée d'une mère aimante et protectrice, d'un père blagueur et d'une tante exceptionnelle, drôle et énergique. Mais c'est surtout la rencontre avec Aurèle, un ancien camarade de classe, qui va déclencher le lent processus d'acceptation de soi que l'auteur prend le temps de décrire. En éveillant Abi aux plaisirs simples de la découverte du monde des oiseaux, il lui donne les clés pour s'accepter et devenir la nouvelle Abi.
Ce qui m'a semblé intéressant dans ce roman : la description de ce temps - long - de l'acceptation et du travail sur soi. le regard des autres sur le handicap. le cheminement, long, douloureux au cours duquel se succèdent petites victoires, grandes déceptions, humiliations, douleurs, peines et bonheurs indescriptibles. Une merveilleuse découvert des oiseaux qui donne envie de sortit dans la nature les observer et apprendre à mieux les connaître. Et enfin, l'envie de (re)lire Blaise Cendrars.
Bien sûr, la fin est ultra prévisible, mais qu'importe, c'est une belle histoire de résilience et d'amour.