Fin de la déroute de la capitaine Marlowe dans ce dernier épisode du diptyque qui met sans doute fin à la série Androïdes.
Si quelques tomes sortaient du lot, ce dernier ne laisse pas une impression favorable sur l'ensemble. Les dialogues sont à la peine, vulgaires et vraiment pas convaincants.
Quant aux androïdes, il n'en reste plus qu'un seul, pleurnichard et bien mal loti dans un univers terrestre réaliste des plus confus. La capitaine ne dégage pas particulièrement d'empathie, même avec la dernière planche de ses yeux.
Satisfaction et soulagement d'avoir terminé cette série.
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Marlowe finit par retrouve l'IA volé, et elle va découvrir que celle-ci s'est en fait libéré d'elle-même et a pris l'ascendant sur les réfugiés et les dealers de la zone. Coincé dans ce non-lieu, elle influence Marlowe pour que celle-ci la libère dans le monde.
J'ai eu bien du mal à enter dans l'intrigue et j'avoue ne pas avoir réussi à bien saisir la fin. J'ai des doutes sur qui a réussi à manipuler l'autre dans cette affaire et je n'ai pas bien compris la dernière page.
Globalement le scénario manque de clarté avec de nombreuses références non explicités. Les rapprochement à la légende d'Ulysse ne rendent pas le tout plus attrayant. J'ai eu tout autant de mal à adhérer aux personnages et au dessin.
Pour moi vraiment pas le meilleur opus de cette série malgré le format en diptyque qui permet de mieux développer une intrigue.
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Je pense que pour goûter à la qualité du scénario, il faut lire les deux tomes à la suite. Autant le premier tome était un peu flou et bourré d'informations, autant ce second tome éclaircie les choses.
Le récit parle de mythologie grecque (le lieu est propice évidemment), de la modification des souvenirs, de la modification des êtres vivants, de la création de jeux vidéos, des hackers, de drogues, de missions d'infiltration, d'implants et bien sûr d'androïde qui échappe au contrôle des humains notamment grâce au développement d'une IA forte.
On peut reprocher au scénario d'en mettre un peu trop pour une histoire en 2 tomes, c'est vrai que le message est brouillé alors que l'essentiel est dans ces deux personnages que sont Marlowe et l'androïde.
La conclusion est en tout cas bien amenée et intéressante, mais effectivement soit certaines parties auraient du être allégée, soit une histoire en 3 tomes aurait été plus judicieuse. Reste tout de même un bon épisode de la série « androïdes ».
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Suite du précédent tome, après plusieurs aventures Marlowe touche au but et va se retrouver face à l'IA fugueuse. Elle va s'apercevoir que finalement celle ci a pris le pouvoir dans son petit domaine de la zone canal mais qu'elle ne rêve que d'une chose s'évader, aller dans le monde extérieur. Pour cela, elle va dénouer la mémoire de Marlowe et la mettre en face de ce qui a causé son stress post traumatique. Ce qui risque d'avoir des conséquences désastreuses pour Marlowe mais aussi pour l'IA. Une histoire assez nébuleuse, truffée de références à la quête d'Ulysse, pas toujours très claires...Le contexte est plutôt intéressant puisque cela se passe sur Terre, dans des pays qui existent toujours (la Grece, la Turquie, siege des pérégrinations d'Ulysse). Dommage car je suis rentrée moyennement dans l'intrigue.
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Usant de décors issus de clichés photographiques, l’artiste fait preuve d’une belle recherche relevée par une colorisation remarquable. […] Une fin de diptyque remarquablement bien gérée et pour le moins entreprenante.
Lire la critique sur le site : Sceneario
T'as du bol de savoir lire, ça doit t'ouvrir des putains d'horizons.
- vous savez qui est Hybris ?
- une déesse grecque ? Pourquoi vous me demandez ça ?
- Hybris est la fille des enfants de la nuit et de l’Érèbe, la maîtresse de Zeus duquel elle a eu un fils, le grand Pan.
Pour nous les Grecs, Hybris c’est l’orgueil, la passion et la démesure, c’est un sentiment qu’il vaut mieux éviter et qui nous fait faire des choses qu’on regrette.
"Jour J, qui a tué le président ?", Fred Duval, Jean-Pierre Pécaud, Colin Wilson, éditions Delcourt
Conseil lecture de la bande dessinée par Stéphane Nappez, co-fondateur de l'association Baraques Walden.
Entretien mené à l'Abbaye de Jumièges (département de la Seine-Maritime)
Vidéo : Paris Normandie