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EAN : 9791031804255
224 pages
Le Cavalier Bleu (20/10/2020)
5/5   1 notes
Résumé :
Et si, pour reprendre le titre d’un roman d’Alberto Torres Blandina, le Japon n’existait pas ? Une invention qui aurait marché, écho à ce lointain Cipango décrit par Marco Polo sans en avoir jamais foulé le sol ! Cette farce littéraire traduit combien le Japon et les Japonais interrogent, depuis des années sinon des siècles… Le pays incarne et cristallise bien des choses, dépasse sa propre réalité pour générer fantasmes, idées reçues, utopies – paradis des hautes te... >Voir plus
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Le sens du beau au Japon fascine les Occidentaux depuis le XVIe siècle suivi par le japonisme de la Belle époque ou le néo-japonisme actuel : le souci de la perfection, le détail, la précision, le raffinement, la sophistication, l’originalité soudaine ou la simplicité apparente, un certain sens du désordre derrière l’ordre apparent. Il touche tous les domaines, que ce soit la peinture, la littérature, le théâtre, le cinéma, l’architecture, le jardinage, l’artisanat ou l’habillement.
Un tel intérêt résulte de la rencontre de dynamiques séparées, à la fois originales et plurielles, tant à l’intérieur du Japon qu’au sein du non-Japon (Chine et Occident essentiellement, voire Inde). Le mouvement est également réciproque, notamment dans son mimétisme. Le whisky japonais est ainsi l’un des meilleurs au monde, désormais, les interprètes japonais de musique classique sont célèbres. Les meilleurs judoka ne sont plus japonais depuis quelques décennies, les auteurs occidentaux de BD s’inspirent tant et plus des manga.
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Le succès de l’esthétisme japonais hors du Japon s’explique largement par une hybridité mutuelle, souvent discrète. Tel est le cas de l’une des estampes les plus appréciées en dehors du Japon : « L’Intérieur de la vague au large de Kanagawa » (Kanagawa-oki nami-ura, 1831), celle où l’on aperçoit le mont Fuji en arrière-plan, derrière une vague immense avec, au premier plan, une barque de pêcheurs.
Son auteur, Katsushika Hokusai (1760-1849), grand amateur et connaisseur de la peinture européenne, recourt en effet à une perspective européenne, qui est inhabituelle au Japon, et à l’usage d’un bleu introduit par les Néerlandais en 1829, connu sous le nom de « bleu de Berlin ».
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Foin d’exotisme car si le Japon ne nous apparaît pas collectivement aussi familier que les gratte-ciels de New York, les déserts de l’Arizona ou les rues de San Francisco, que nous connaissons sans avoir mis les pieds aux États-Unis tant nous sommes abreuvés d’images américaines, la culture japonaise parsème aussi notre quotidien. Nous savons en décliner les substantifs : jûdô, karate, geisha, tatami, ikebana, bonsai pour les plus anciens, mousmée (musume) tombé en désuétude pour les très anciens, manga, sudoku, sushi, tamagotchi, animê, cosplays, otaku et autres pokemon pour les plus récents, avec les toujours éternels samurai ou kimono, ou le go pour les spécialistes.
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