Pour la population urbaine confinée ( dont je fais partie ) , une lecture qui nous envoie de beaux embruns maritimes mâtinée d'une enquête policière trépidante , recèle en ce moment une saveur particulière . On y fait connaissance avec cette équipe mi policière mi civile qui cherche à comprendre pourquoi le corps d'un adolescent a échoué sur les côtes atlantiques . Les investigateurs en herbe que sont le professeur à la retraite , de Lisle ou la jolie Steinberg , férue de séries américaines à suspense , associés une nouvelle fois à l'inspectrice Elena Rodriguez et au commissaire Vincenti , vont avoir leurs journées bien chargées pour découvrir les mystères qui se cachent derrière cette mort surprenante . D'autant plus que le corps du garçon disparaît subitement et qu'un deuxième apparaît de l'autre côté de la frontière .Toutes les hypothèses vont alors devoir être mises sur la table tout en essayant de construire de premières pistes solides , dont certaines seront peut-être à trouver dans un passé pas si lointain .
J'ai tout de suite été attiré ( et embarqué ) par cette belle histoire qui recèle de sacrés rebondissements et des surprises inédites . L'auteure nous offre également une chouette brochette de personnages auxquels on s'attache immédiatement comme une équipe de choc soudée devant une énigme à résoudre . Chacun apportant sa pièce à l'édifice . En bonus : l'indomptable Océan Atlantique , la magnifique côte du Pays Basque , véritable paradis pour surfeurs qui jouent les premiers rôles dans cette histoire où les éléments climatiques savent rappeler leur présence à chaque instant ,
Le plaisir a été quelque peu gâché , je dois l'avouer , par beaucoup trop de longueurs , de redondances , de circonvolutions, un manque de concision qui a nui sans aucun doute à la qualité du rythme comme à l'intensité du récit . Dommage .
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N’existait-il pas dans nos gènes d’êtres dits civilisés la survivance d’une sorte de grégarisme nous obligeant à veiller les uns sur les autres, comme un instinct de conservation non pas lié à l’individu en soi mais à l’ensemble du groupe auquel il appartient, une inclination primitive que nous aurions laissée disparaître au fur et à mesure de nos avancées technologiques ?
La survie de l’espèce , affirmaient -elles , ne pouvait que passer par une extinction massive du genre humain . Aussi prônaient -elles sa programmation via la propagation d’un virus auquel , suivant les lois de la sélection naturelle, ne subsisteraient que les organismes les plus robustes.
Mais marcher sous la pluie avait aussi ce côté puéril et revanchard. Depuis son plus jeune âge, il on adorait patauger dans les flaques; il pouvait désormais le faire sans que personne n'y appose une interdiction.