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Critique de Ladybirdy


J'ai en ce moment une folle envie de rire, de littérature détente et joyeuse. Sans réel penchant pour cette littérature dite feelgood, j'exclus donc d'entrée de jeu Grimaldi, Giuliano, Legardinnier et consorts. Je questionne Babelio (formidable bibliothèque !) et on me propose Pennac et La fée carabine. Jamais lu Pennac, pourquoi pas me dis-je. Commençons donc par le premier volet de cette saga mallausène. Les avis sont élogieux en plus (4.04/5: pas mal).

Soyons cash et direct: je n'ai pas aimé ce livre. Je m'attendais à lire une histoire joyeuse et drôle, je l'ai trouvée manichéenne au possible et tirée par les cheveux.
L'histoire est celle de Benjamin Mallausène, l'ainé d'une famille où la mère disparait à tout bout de champ, où les enfants n'ont pas de père et vivent seuls avec cet ainé qui les surveille de son deux pièces en haut. Benjamin travaille dans un grand supermarché, il sert de tête à claque à son boss au service réclamation, puis de bouc émissaire après l'explosion de bombes dans le magasin. Ben aime séduire les jolies pickpockets dans les rayons qu'il surnomme Tante Julia. Il renverse la tante Julia dans son deux pièces à côté de son chien Julius et la scène x se termine en orgie devant les gosses (frères et soeurs) qui mâtent la scène. Au milieu de cette orgie hallucinante, des jurons en latin viennent pimenter la scène. Oui ce passage m'a semblé terriblement surréaliste (et on me dit qu'Au bonheur des ogres est lu à l'école, suis-je la seule à être choquée?)

La suite est tout autant loufoque et déjantée à souhait. Avec un vocabulaire pas évident à suivre et une histoire qui m'a semblée quelque peu sans queue ni tête. Je me demande alors si un Grimaldi ne me réussirait pas encore mieux qu'un Pennac.

J'abandonne donc Au bonheur des ogres, La fée carabine était peut-être plus accessible et dans mes cordes, je n'en saurai rien car j'en resterai là. C'est dommage, je me faisais une autre idée de cet auteur... Pennac...

Je serai donc la vingt deuxième chronique grise sur deux cent cinquante-six arc en ciel.

Et si jamais vous vous demandez quel livre m'a fait rire dans ma vie de lectrice (et de très bon coeur), je vous citerai ces quelques pépites, aveu de coccinelle:
- le grand méchant renard (Renner);
- Les gens sont les gens (Carlier);
- Des femmes qui tombent (Desproges);
- Une femme au téléphone (Fives)
- le serpent majuscule (Lemaitre);
- Vieux, râleur et suicidaire (Backman);
- Stupeurs et tremblements (Nothomb);
- La famille Martin (Foenkinos);
- Trente-six chandelles (Rogier);
- La police des fleurs et des arbres (Puèrtolas)
...
Et si on se donnait rendez-vous en commentaire pour agrandir cette liste de livres trop bons pour le moral? Cela fait tant de bien d'être parfois juste heureux en lisant et puis la littérature c'est aussi ce voyage-là, vers des contrées heureuses et joyeuses.
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