Sandrine Pernusch/5
2 notes
Résumé :
« Ma femme est une perle. Mon ossature, ma colonne vertébrale, mon nid à plumes. Sans elle, je me disloquerais, ne distinguerais plus le chaud du froid, le jour de la nuit. » Pierre est un homme pétri de certitudes. Cet écrivain, marié et père de famille, ne conçoit pas sa vie autrement que ce qu'elle est. Un jour, pourtant, tout dérape. Une porte ouverte sur l'inconnu et le voilà fou amoureux de sa professeur de piano. Mais Sarah n'est pas la femme d'un seul amour,... >Voir plus
étiquettes
Ajouter des étiquettes
Que lire après Le cartable à musiqueVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1)
Ajouter une critique
Quand j'ai terminé la lecture du roman de Claudie Pernusch intitulé le cartable à musique, je me suis demandée comment j'avais fait pour tenir le coup jusqu'à la fin tant ce roman qui raconte le coup de foudre vécu par le narrateur est insipide et sans intérêt.
Est-ce parce que j'ai cru avec naïveté que les choses s'amélioreraient au fil des pages? Probablement. Mais ce n'est hélas pas le cas. le cartable à musique est à peu près ce que j'ai lu de plus mauvais depuis longtemps. Rien ne tient debout et le narrateur est antipathique. de plus, on ne comprend rien à cet engouement qu'il éprouve, pas plus qu'on arrive à saisir ce qui pousse l'énigmatique pianiste à se livrer au jeu de son élève. Curiosité? Véritable passion? Je n'en ai aucune idée.
Le livre fermé, je n'arrive toujours pas à comprendre les intentions de l'auteure, à savoir dans quelle sorte d'histoire elle a voulu nous embarquer ni même si histoire il y a. Et pourtant, le quatrième de couverture annonçait « une comédie de moeurs très contemporaine sur l'adultère » qui laissait présager autre chose que ce roman mièvre et bâclé.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
Est-ce parce que j'ai cru avec naïveté que les choses s'amélioreraient au fil des pages? Probablement. Mais ce n'est hélas pas le cas. le cartable à musique est à peu près ce que j'ai lu de plus mauvais depuis longtemps. Rien ne tient debout et le narrateur est antipathique. de plus, on ne comprend rien à cet engouement qu'il éprouve, pas plus qu'on arrive à saisir ce qui pousse l'énigmatique pianiste à se livrer au jeu de son élève. Curiosité? Véritable passion? Je n'en ai aucune idée.
Le livre fermé, je n'arrive toujours pas à comprendre les intentions de l'auteure, à savoir dans quelle sorte d'histoire elle a voulu nous embarquer ni même si histoire il y a. Et pourtant, le quatrième de couverture annonçait « une comédie de moeurs très contemporaine sur l'adultère » qui laissait présager autre chose que ce roman mièvre et bâclé.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
Citations et extraits (4)
Ajouter une citation
Cette voix chaude tout à coup, ce regard caressant... Non? C'est pas vrai? Des trouées d'étoiles percent ma tête. Et l'éclairent. Nom de Dieu, mais je lui plais!
Nous traversons la cour, la neige blanchit ses boucles, ma voiture démarre du premier coup. Des paroles banales, des touffes de sons masquent notre émotion. Puis le silence. Je la regarde. Elle esquive un sourire timide avec la fragilité attendrissante d'une frimousse d'enfant. Plus rien à voir avec la prof de tout à l'heure. Que de contrastes chez cette femme! Entre sa froideur, une autorité de tous les diables, la chaleur de sa voix et, je le devine, une fragilité de petit chat, pour s'y retrouver, c'est coton. Et pendant le plaisir, mon chéri, comment es-tu? Sarah, tu as envie de moi, cela se voit. Et je le vois.
Nous traversons la cour, la neige blanchit ses boucles, ma voiture démarre du premier coup. Des paroles banales, des touffes de sons masquent notre émotion. Puis le silence. Je la regarde. Elle esquive un sourire timide avec la fragilité attendrissante d'une frimousse d'enfant. Plus rien à voir avec la prof de tout à l'heure. Que de contrastes chez cette femme! Entre sa froideur, une autorité de tous les diables, la chaleur de sa voix et, je le devine, une fragilité de petit chat, pour s'y retrouver, c'est coton. Et pendant le plaisir, mon chéri, comment es-tu? Sarah, tu as envie de moi, cela se voit. Et je le vois.
p. 57: Suis tellement soulagé que pour un peu je l'embrasserais et me déchargerais sur elle du poids trop lourd de mon nouvel amour. Pauvre Anne, que va-t-elle penser, quand, bienheureux dans mon bureau, j'amollirai mes mouillettes dans mon oeuf chaud? Quelques bouts de remords essaient de s'embraser, j'y mets de la bonne volonté, je le jure, mais le feu ne prend pas. Le sentiment de culpabilité n'a jamais été mon point fort et je sais déjà que je ne renoncerai pas à Sarah. On ne nage pas à contre-courant, qu'est-ce que j'y peux?
J'ouvre la fenêtre. L'air pétille comme du champagne noir. Et moi je dérive dans les eaux lune et chat des yeux de Sarah..."
J'ouvre la fenêtre. L'air pétille comme du champagne noir. Et moi je dérive dans les eaux lune et chat des yeux de Sarah..."
p. 113: "Puis un matin, la voix chaude de Sarah a chuté du ciel dans mon oreille, à la seconde a gommé tout le monde, ces pipelets, ces bourdons, ces emmerdeurs et empêcheurs de tourner en rond, à commercer par la famille, celle qui bave son bon droit comme du lait de nourrisson. La famille! Ce guano d'utilité publique, peut-être. Mais où, désormais, j'éviterai de mettre les pieds. J'allais divorcer, vivre avec Sarah.
Mais j'avais peur. Au téléphone, je l'ai dit à Sarah ce matin-là.
- Tu as peur de quoi? De m'aimer plus que je ne t'aime? C'est ça? Mais Pierre, je suis amoureuse de toi!
Enfin! J'avais gagné. Elle m'aimait.
Mais j'avais peur. Au téléphone, je l'ai dit à Sarah ce matin-là.
- Tu as peur de quoi? De m'aimer plus que je ne t'aime? C'est ça? Mais Pierre, je suis amoureuse de toi!
Enfin! J'avais gagné. Elle m'aimait.
p. 139: "Au fond, chacune à sa manière, ma femme et ma maîtresse sont deux êtres forts. Avec une différence de taille: Anne accepte mes faiblesses, elle est forte pour deux. Pas Sarah. Sarah n'est forte que pour elle-même. Sarah a la force des solitaires, dont l'énergie se canalise sur eux-mêmes puisque personne d'autre ne les protège. Les "bulles". Eviter les "bulles". Crainte perpétuelle qu'on les enferme, leur brise les ailes. Les solitaires.
Décidément, penser à toi me fatigue Sarah.
Décidément, penser à toi me fatigue Sarah.
Lire un extrait
autres livres classés : littérature détenteVoir plus
Les plus populaires : Littérature française
Voir plus
Les Dernières Actualités
Voir plus
Autres livres de Sandrine Pernusch (20)
Voir plus
Quiz
Voir plus
Quiz Le Journal Secret De Marine
quel est l'âge de Olga
10ans
12 ans
14 ans
12 questions
3 lecteurs ont répondu
Thème : Le Journal secret de Marine de
Sandrine PernuschCréer un quiz sur ce livre3 lecteurs ont répondu